Le Courrier annonce aujourd'hui que son confrère rémois a été suspendu pour huit jours.
Voici ce qu'il dit à ce sujet :
L’Éclaireur suspendu pour huit jours.
Nous apprenons que L’Éclaireur de l'Est vient d'être suspendu pour huit jours, pour avoir publié une information jugée répréhensible (Le reste de l'article, soit une douzaine de lignes environ, est caviardé).
- Bombardement dans la journée, après une nuit calme.
Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos
Mercredi 13 - Nuit tranquille. Visite à l'Enfant Jésus, Au Bain de pieds. Visite à M. Prévoteau, au Père Heinrich, dans la même rue des Orphelins, Au Bon Pasteur.
Après-midi. Visite à l'Ambulance de Pargny, installée dans le Château de Mme la Comtesse Werlé : 100 malades ; parmi les Docteurs, M. Lardenois.
Bombes : Eglise Saint Benoît atteinte.
Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. Travaux de l’Académie Nationale de Reims
Eglise St-Benoît -2
Sous le patronage de l'archevêque de Reims, Benoît-Marie Langénieux, une modeste église est construite comme annexe de l'église Saint-Thomas devenue insuffisante pour un quartier qui s'estbeau...
http://www.reimsavant.com/article-eglise-st-benoit-2-114737066.html
13/1 Mercredi - Toujours du mauvais temps. Quelques obus et violente canonnade sur la gauche de Reims, Loivre, Berry-au-Bac, Soissons et cela toute la journée, gare la crue de l'Aisne. Nuit comme hier, assez calme.
Carnet d'Eugène Chausson durant la guerre de 1914-1918
Voir ce beau carnet visible sur le site de petite-fille Marie-Lise Rochoy