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Critiques Séries : Parenthood. Saison 6. Episode 10. How Did We Get Here ?

Publié le 14 janvier 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Parenthood // Saison 6. Episode 10. How Did We Get Here ?.


En guise de 100ème épisode, Parenthood ne nous offre pas ce qu’elle a pu faire de plus différent des autres épisodes. C’est un épisode évènement mais j’ai surtout l’impression que Jason Katims n’a pas voulu transformer cet épisode en véritable épisode évènement, cela aurait étrange à quatre épisodes de la fin de la série. Mais c’est quelque chose que je respecte et qui permet aussi de suivre les aventures des Braverman sans que l’on ait l’impression que la série veuille marquer un évènement qui n’a pas vraiment besoin d’être marqué, encore moins dans la dernière saison de la série. C’est donc un épisode qui distille tout ce que la série peut faire de mieux une fois de plus dans le registre de l’émotion. J’ai pleuré tout au long de cet épisode et une fois celui-ci terminé, j’ai continué de pleurer. Personne n’est mort (pour le moment) mais le combat de Zeek est probablement ce qu’il y a de plus terrible depuis un sacré bout de temps dans la série. Zeek est à l’hôpital, on a cru le perdre à un moment avant qu’il ne soit sauvé de justesse par l’équipe de l’hôpital. Puis il doit subir une opération très risquée avec laquelle il pourrait y laisser sa vie. Je me demande vraiment si Parenthood va faire mourir ce personnage car Zeek n’est pas celui que j’aurais apprécié de voir mourir dans la série pour qu’il y ait un vrai impact.

Disons que pour marquer le coup et nous parler des aléas de la vie, la mort d’un autre membres de la famille serait plus judicieux, surtout que l’on a l’impression que le lit de mort de Zeek est déjà préparé et l’on ne peut donc plus forcément être aussi touché par sa mort maintenant que si elle était survenue dans cet épisode par exemple. Mais pour en revenir à cet épisode, il tente de mettre en scène l’unité Braverman avec tout le monde qui se retrouve au même endroit afin de gérer la situation. J’ai beaucoup aimé Joel et Julia dans cet épisode alors que leur couple, qui bâtait de l’aile jusqu’à présent parvient à retrouver une certaine forme d’unité dans cet épisode, surtout au début de l’épisode quand Julia annonce Joel comme son mari et pas comme son ex mari ou quelque chose de ce genre là. C’est en tout cas un épisode bouteille assez réussi qui change de ce que l’on avait pour habitude de voir dans cette dernière saison. J’ai été assez déçu du résultat ici et là et la série aurait probablement pu faire les choses différemment (et d’une bien meilleure façon). Dans la première partie de l’épisode, Jason Katims nous prépare à l’inévitable, à la mort potentielle de Zeek, au deuil, etc.

Sauf que dans la seconde partie de l’épisode on apprend qu’il est finalement sain et sauf (pour le moment). C’est un épisode classique par rapport à ce que Parenthood a pour habitude de nous offrir. On se souvient dans un registre plus joyeux de la naissance de Nina dans la saison 3 (si mes souvenirs sont bons). C’était un très bel épisode. Ou encore de l’épisode bouteille du cancer de Kristina. Toutes ces petites choses que la série a marqué d’une pierre blanche remontent à la surface avec un tel épisode. Les Braverman forment une fratrie étonnante, unie dans l’adversité à tout moment de leur existence et c’est aussi ce qui les rend si touchant et intéressant à suivre. Au fil des épisodes, on a l’impression que Parenthood a tenté de faire des choses différentes cette année sauf que quand on réfléchit un peu plus, on sent que tout ce qui s’est passé depuis le début, sans être prévisible, est le cours même de la vie que l’on ne peut pas changer. Il y a d’ailleurs un rapport au destin qui me plaît énormément dans cette série et que Jason Katims a très bien compris. Je ne sais pas trop dans quelle direction la série peut aller dès à présent mais c’est tout de même sacrément réussi. Je suis encore sous le choc, encore les yeux rougis de larmes, encore la gorge nouée, Parenthood est vraiment en train de disparaître.

Note : 10/10. En bref, du Parenthood comme je l’aime.


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