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POLITIQUE > Les sondages hâtifs d’un pouvoir politique en mal de notoriété

Publié le 15 janvier 2015 par Fab @fabrice_gil

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©AFP

François Hollande et Manuel Valls progressent dans les sondages grâce à leur gestion des attentats. Toutefois, c'est surtout la République qui remporte la palme.
Cinq points de plus pour François Hollande, sept pour Manuel Valls, et Nicolas Sarkozy qui enrage auprès de ses proches à l’idée que l’exécutif pourrait se refaire une santé sur un drame odieux ; Oui, les attentats changent la donne politique. Mais peut-être pas de la manière que l’on croit. François Hollande, présent là où il fallait, quand il le fallait, a été à la hauteur des circonstances, l’UMP acquiesce. Manuel Valls a eu les mots, l’émotion et les actes qu’il convenait d’avoir. Bernard Cazeneuve a été impeccable dans les décisions et la communication qui ont accompagné ces drames. En début de semaine, l’Assemblée et le Sénat ont vibré d’une énergie palpable. Jamais, depuis la victoire de 1918, la France avait chanté la Marseillaise au sein même du Palais Bourbon. La presse, ordinairement tenue à un devoir de distance, a observé une lourde minute de silence debout, larme à l’oeil. Jamais un discours de Premier ministre n’avait autant et unanimement bouleversé un hémicycle bondé.
Il est normal que ce sans-faute se traduise dans les sondages. La décence interdit d’en déduire quelque conclusion politicienne que ce soit. Parce que tous en auraient sans doute tiré le même bénéfice. Fort de ce constat, ce redressement ne signifie pas que les Français seraient tout à coup convaincus par la politique menée et le débat reprendra volontiers ses droits. Plus respectueux et plus constructif, espérons-le. En revanche, il signifie quelque chose de beaucoup plus noble et plus fondamental: ce n’est pas François Hollande, Manuels Valls ou Bernard Cazeneuve qui remontent dans l’estime des Français; ce n’est même pas Charlie Hebdo dans son contenu qui est plébiscité. C’est la fonction de Président, de Premier ministre, de ministre de l’Intérieur et le principe de la liberté d’expression et/ou de pensée qui sont reconnus.Ces drames ont enflé la fonction, nous pourrions même dire autant de la Police, de l’Armée, de la presse. Ces tragédies ont restauré les piliers de la démocratie, à travers les personnes qui les incarnent. Ceux qui, à titre personnel, jalouseraient ou savoureraient ces sondages, commettraient un grave contresens.FG

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