Je vous ai déja parlé de pédagogie, et de ses terrains de...

Je vous ai déja parlé de pédagogie, et de ses terrains de jeu pour faciliter sa progression tant personnelle que professionnelle. En cette nouvelle année, je ne m’arrête pas là… et je vais vous parler d’une expérimentation qui m’a comme d’autres passionné ces derniers mois…

Une idée m’est venu l’an dernier (à la rentrée…) : comment accompagner l’émergence de nouveaux acteurs de l’économie de la contribution, que je trouve, comme certains de mes concitoyens,  un enjeu majeur de l’époque ? Comment faire pour que les nouvelles générations s’emparent du phénomène et l’amène plus loin…?

Avec quelques camarades intervenants (plus on est de fous, plus on rit), nous avons décidé sur chacun de nos campus, de proposer à nos étudiants un jeu de rôles , une petite aventure-contributive (forcément) : le poshacking (je vous en avais parlé ici, basée sur l’excellente idée d’étudiants allemands aidant un SDF).

Après un semestre d’expérimentation, les retours sont encourageants : une majorité d’étudiants s’est plu au jeu. Après avoir renâclé au début sur la charge de travail (forcément), environ1 étudiant sur 5 a pris conscience de son potentiel créatif, à la fois compte tenu du format d’expérience mais aussi de l’absence de contraintes et de la nécessité “d’aller au feu”. Si les contacts des entreprises n’ont pas été toujours à la hauteur (c’est la vraie vie), la plupart des étudiants ont progressé sur la conscience de leur valeur (déjà existante) et ont compris qu’ils pouvaient déjà faire quelque chose de leur talent. Un premier pas vers le statut d’étudiant-entrepreneur ? Pas nécessairement. Ils ont aussi été amené à réfléchir à travers leur rapport “d’aventure contributive” sur ce qui faisait sens dans la démarche de contribution.

Certains retours son visibles ici et ici (notamment).

Et voici la petite étude compilée par le collectif “Campus Contributif”

Très stimulant pour la montée en puissance de l’économie de la contribution.