La liberté putain

Je ne me suis jamais posée de questions sur le droit de décider, de voter, de dire que je n'étais pas d'accord. Je me suis toujours autorisée à faire des études, à lire ce que voulais, à voyager, à discuter avec qui je voulais et à ne pas croire en dieu.

Et puis il y a une semaine, il y a eu comme un électrochoc. Un sentiment bizarre qui vous secoue sans que vous ne sachiez pas bien pourquoi. Des gens avaient été assassinés dans un journal et en France: des gens que je ne connaissais pas mais qui faisaient parti de notre société, de notre quotidien.

Certains les croisaient dans un cabinet de psychanalyse, certains les voyaient tous les jours dans la rue assuraient l'ordre public, certains avaient hâte chaque semaine de découvrir les dessins satiriques de Charlie Hebdo et moi j'avais l'impression de comprendre l'économie en écoutant chaque vendredi matin Bernard Maris sur France inter.C'étaient aussi pour d'autres des amis, de la famille, des collègues de travail.