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La terre éphémère

Publié le 19 janvier 2015 par Dukefleed
La terre éphémèreMon Dieu que c'est beau... et plat à la fois
Le fleuve Inguri sépare la Géorgie de l’Abkhazie. Sur ce fleuve, au printemps naissent des îlots fertiles qui disparaitront sous les flots de l’automne. C’est là, qu’un vieil homme et sa petite fille vont s’installer pour toute cette période : y construire une cabane, y semer du maïs, y pêcher du poisson… sous les yeux des militaires des deux pays en plein conflit.En regardant ce film, on a le choix entre la genèse du fait que tout ce qui se passe en dehors de l’île est laissé délibérément hors champ ou alors les fiches de survie des castors junior (comment fabriquer une cabane ? comment pêcher des poissons à l’aide d’une nasse ?...). Le film prend le temps de se poser et de nous montrer longuement tous les gestes ancestraux. Très vite, le film manquant de matière et de vision, on a l’impression de regarder un documentaire. Volontairement économe en dialogue, en action et en lieu de déroulement de l’action ; on s’ennuie très vite. Sur un film de 1h40, il faut attendre 1h10 avant de trouver de vrais éléments de tension scénaristiques. Choisissant de ne rien dévoiler de la vie de ses personnages en dehors de l’île, on comprend mal les enjeux et ces personnages restent comme des âmes errantes insondables. Bien heureusement que ce film bénéficie d’une photographie somptueuse avec bon nombre de plan magnifique jouant habilement avec la lumière. Et puis, il y a la scène finale, poignante, où la nature reprend ce qu’elle a donné et plus encore ; et qui permet de consacrer aussi la transmission du grand père à sa petite fille. Une belle dernière offrande inter générationnelle qui rend la mort plus douce.Dommage qu’il faille attendre la dernière demi heure pour trouver de l’intérêt et les cinq dernières minutes pour être conquis.
Sorti en 2014

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