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GEJ10 Comment les anges montent et descendent entre le ciel et la terre

Publié le 09 novembre 2009 par Estaran


GEJ10 C197
Comment les anges montent et descendent entre le ciel et la terre

1. A ces mots, chacun vida ce qui restait de vin dans son gobelet, puis nous nous levâmes fort tranquillement et nous rendîmes sur ladite montagne, sur laquelle - comme vous le savez - mourut Moïse, Mon premier grand prophète.

2. Au bout d'une petite demi-heure, nous étions déjà au sommet, d'où la vue était à présent bien plus belle que le matin ; car l'occident aussi était clair et sans la moindre brume, et l'on pouvait voir toute la vallée du Jourdain, une grande partie de la mer Morte et toute la chaîne du Liban, ainsi que, bien sûr, un nombre considérable de villes, de villages et de hameaux, Bethléem, l'ancienne cité de David, et, encore plus en amont, Jérusalem.

3. Une heure durant, on parla beaucoup de l'histoire de la Terre promise, qui devait être à coup sûr l'un des pays les plus heureux de toute la terre.

4. Je dis finalement : « Oui, vous avez raison, mais il en sera bientôt tout autrement dans ce pays ! Certains d'entre vous, ainsi que vos enfants, verront du vivant de leur corps ce paradis terrestre des Juifs devenir un désert ; car ce peuple n'a pas reconnu et n'a pas voulu reconnaître le temps de sa grandne visitation, et c'est pourquoi, après le temps de la grâce, viendra celui du jugement. Beaucoup de Juifs seront chassés à travers le monde, et beaucoup aussi trouveront refuge chez vous, dans ces soixante vieilles cités.

5. Ceux que vous trouverez de bonne volonté, gardez-les et offrez-leur un gîte, mais laissez les obstinés passer leur chemin ! Pour cela, Je bénirai votre contrée très loin alentour et la rendrai si fertile que vous pourrez avoir de grands troupeaux et cultiver beaucoup d'orge et de froment ; vous pourrez même cultiver la vigne et récolter ainsi une juste quantité de bon vin. »

6. Le Pharisien Barnabé dit alors « Selon Tes paroles, ô Seigneur et Maître, le vieux prophète avait donc bien raison de dire : "Le pays d'Auran sera foulé aux pieds par les païens ; mais, quand le Seigneur de gloire le foulera de Ses pieds, il reverdira et deviendra une terre fertile." »

7. Je dis : « Oui, cela arrivera, mais non pas dans tout le pays d'Auran - car il faudra bien plus de temps à tout ce grand pays pour redevenir une terre fertile ; mais, là où J'ai rencontré lors de Mon passage sur ces hautes terres des cœurs humains fertiles, ces lieux deviendront eux aussi fertiles loin à la ronde, pour une centaine d'années. Mais, quand les cœurs des hommes seront à nouveau desséchés et endurcis, cette contrée se mettra bien vite à leur ressembler. »

8. Le Pharisien Dismas demanda « Seigneur et Maître, j'ai lu dans l'Ecriture que, lorsque Tu serais sur la terre, les cieux s'ouvriraient et Tes anges monteraient et descendraient sans cesse pour Te servir. Que faut-il entendre par là ? »

9. Je dis : « Il Me semble que vous devriez d'autant mieux le comprendre à présent que vous avez vu ici même, ce matin, Moïse accompagné d'un ange. De plus, ce passage du prophète a aussi un autre sens, qui, au fond, est le seul parfaitement authentique.

10. Pour les hommes, le royaume des cieux, qui est le véritable royaume de Dieu, ne consiste pas en quelque pompe extérieure, car il est en l'homme, et, dans leurs cœurs remplis d'amour pour Moi et pour leur prochain, ceux qui ont reçu en eux ce royaume de Dieu que Je leur ai apporté Moi-même sont d'abord le ciel même, désormais grand ouvert, ensuite ces mêmes anges qui montent et descendent entre eux et Moi, et Me servent par amour !

11. Car ce que vous nommez, vous, le ciel, n'est pas vraiment le ciel, mais le monde, créé par Moi pour la durée où les hommes sont mis à l'épreuve de la liberté ; mais, quand vous aurez quitté votre monde en même temps que la chair, ce monde extérieur qui est celui que vous voyez à présent cessera pour ainsi dire d'exister pour vous, et vous deviendrez les habitants d'un tout autre monde, que Je n'aurai pas créé pour vous en le tirant de Moi-même ou de vous, mais que chacun de vous aura créé pour et par lui-même, chacun selon la nature de son amour pour Moi et pour son prochain, comme tu l'as entendu ici hier au soir, Mon cher ami juge, de la bouche de ton père mort depuis dix ans, et que J'ai fait apparaître devant toi. »


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