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Liberté d'expression, oui mais bon

Publié le 21 janvier 2015 par Falconhill
Très bon vilain de l’affreux libéral mangeur d’enfant Hashtable, qui écrit un billet intitulé « Liberté d’expression : la contre-attaque des Bisounours ». 
Il faut dire que, l’espace d’une semaine, l’unanimité fut totale. Pendant sept jours, les censeurs ne pouvaient plus rien dire. Pendant cette semaine tragique et exceptionnelle, la liberté de la presse fut rappelée, louangée, défendue corps et âme puis érigée en rempart infranchissable dressé par la démocratie, la République et la civilisation, contre la barbarie, l’obscurantisme et aussi les méchantes idées qui piquent, parce qu’il ne faut pas oublier qu’on est en France, hein, tout de même. Seulement, une semaine, c’est long quand on est un compulsif du petit cri strident à chaque bobo imprévu. C’est tellement long qu’une fois ce laps de temps écoulé, les bonnes habitudes sont revenues aussi sec, notamment celles qui consistent à bien mesurer les expressions, les opinions et les avis à l’aune du politiquement correct et des lois qu’on aura préalablement fait voter dans un temps où l’outrance était plus simple, parce qu’il ne faut pas oublier qu’on est en France, hein, tout de même.

Hashtable présente plusieurs exemples où la liberté d’expression est à géométrie très variable, selon qui l’on critique ou que l’on caricature. Il donne notamment cet exemple…
On apprend, même plus consterné tant tout ceci semble maintenant aussi normal qu’un Président, qu’un juge d’instruction a décidé de poursuivre Arno Klarsfeld pour avoir osé affirmer qu’avec l’extrême-droite, une partie de l’ultra-gauche mais surtout une partie des jeunes de banlieues pourraient être carrément antisémites, ce qui porterait un grave préjudice à ces derniers (aux jeunes de banlieue, hein, pas aux antisémites, ni, bien sûr, à l’extrême-droite ou à l’extrême-gauche – suivez, quoi).
Les souvenirs des émeutes urbaines de Sarcelles ou de Barbes cet été sont toujours présents… Ils m’avaient semblé démontrer cette évidence. Mais bon, padamalgam tout ça, il ne faut pas en parler. Bon…
J’avais écrit mon inquiétude lundi quand je voyais que presque une moitié des français voulaient s’écraser devant une minorité (qui l’est de moins en moins) violente et agressive. J’ai la triste impression que nous n’avons pas encore tout vu…

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