
Les algorithmes utilisés par pplkpr vont encore plus loin : selon les données récoltées, l'application va rédiger automatiquement des textos, réserver un espace dans votre agenda pour que vous rencontriez telle ou telle personne, voire supprimer les coordonnées de quelqu'un qu'elle estime nocif pour vous. Lors de la phase de test, l'application a ainsi bloqué deux amis proches car leurs niveaux de stress respectifs augmentaient significativement à chacune de leurs rencontres. Il s'est avéré qu'ils travaillaient alors ensemble sur un projet scolaire, ce qui créait leur angoisse. Car si l'application existe bel et bien et est téléchargeable gratuitement, pplkpr a surtout vocation à être un objet de provocation et de satire, selon ses créateurs. "Nous sommes tous les deux très critiques envers ce mouvement de quantification qui collecte absolument tout et semble très utopiste et naïf quant à l'utilisation des données numériques", explique Lauren McCarthy à Wired. Les deux artistes américains ont voulu créer un symbole du problème posé par une vision mécanique des données personnelles : "Seulement des chiffres, sans limite, nuance ou émotion".
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