Hello tout le monde!
On finit bien la semaine par ici avec le billet Marie-Claire du mois :) Un numéro plutôt très chouette et je dois le dire, assez dense en articles très très intéressants. Si bien que je ne peux pas bien sûr, m'exprimer sur tous mes "coups de coeur" ici mais j'essaierai de vous en toucher quelques mots sur Twitter, si je n'en parle pas dans les lignes qui vont suivre :)
Sans plus attendre, allons-y!
Et on démarre avec les faits de société :)
Marie-Claire nous explique tout d'abord la vie quotidienne particulièrement difficile des Haïtiennes, 5 ans le tremblement de terre qui a fait tant de mal à leur île. Haïti est actuellement toujours en reconstruction et des logements de fortune ont été érigés formant des bidonvilles où la sécurité fait cruellement défaut, tout comme l'eau et l'électricité ou encore l'hygiène (les canalisations, toujours rompues, déversent leurs déchets dans les rues provoquant des cas de choléra et de dysentrie...). L'aide internationale, qui a mis du temps à venir, a permis d'entamer des travaux pour les bâtiments publics mais malheureusement, les plans sont les mêmes qu'avant le séisme . Et les habitants sont vraiment laissés à l'abandon: le gouvernement décimé par la catastrophe, a été renouvelé à la va-vite et leurs mandats ont maintenant expiré, sans que personne n'ait organisé de nouvelles élections :s Heureusement, les haïtiens ont su s'organiser et se débrouiller, en formant de petites villes avec une école, des commerces et une église par exemple ; ils essaient aussi de reconstruire leur vie en ayant recours au micro-crédit. Et ce qui est frappant, c'est la volonté de toutes les mamans d'emmener leurs enfants à l'école coûte que coûte: malgré la misère, elles font leur maximum pour travailler et récolter l'argent nécessaire à leurs études, tout en s'occupant avec minutie de leur goûter et de leur tenue vestimentaire; De même, leur manière de résister passe aussi par l'incroyable énergie qu'elle dépensent pour nettoyer à fond leur petite maison de fortune: une manière de rester "digne" et de faire face qui force l'admiration :)
Un autre magazine en a parlé il y a peu de de temps, mais j'y reviens avec Marie-Claire: l'âge que l'on a dans la tête semble aujourd'hui tellement plus important que notre âge pour l'état civil! Plus que jamais, les femmes se sentent plus libres en vieillissant que lorsqu'elles n'avaient que 20 printemps: elles sont plus mûres et savent donc exactement ce qui est bon pour elles ou non, elles se connaissent bien et s'assument telles qu'elles sont. Elles sont également plus à l'aise financièrement mais surtout, notre qualité de vie a évolué, permettant de reculer l'âge de la vieillesse qui devient un fardeau quotidien. Elles sont débordantes d'énergie, avec des projets plein la tête et l'envie de les mener à bien, qu'ils sont gros ou petits ; elles ne s'interdisent également pas de faire du sport, bien au contraire, affichant une silhouette joliment gracieuse ou encore de faire des "galipettes" (oui, gros sous-entendu ;)). L'article insiste aussi pour dire que l'âge n'a plus tellement de raison d'être, tellement on peut avoir plusieurs âges en même temps, que l'on soit jeune ou plus âgée: toutes, on peut être, tour à tour, très enjouée et dynamique et, l'instant d'après, plus sereine et posée. J'espère vieillir aussi bien que les femmes décrites dans cet article :)
La rédaction fait également un focus sur le running et sur les raisons qui poussent de plus en plus de femmes à pratiquer ce sport. Il faut dire qu'en France, cette habitude a mis plus de temps à s'installer que chez nos amies américaines, par exemple et si nous nous y sommes mises, c'est notamment grâce aux efforts des marques pour nous proposer des vêtements techniques mais jolis, que l'on aurait pas honte de porter dans la rue (aahh, les Françaises et leur sens du style!). Cette saison, les créateurs se sont d'ailleurs largement inspirés du vestiaire sportif comme Alexander Wang. Les courses au féminin, organisées un peu partout en France sont aussi l'une des raisons de cet engouement. Mais si nous courrons, c'est aussi et surtout pour entretenir notre silhouette et notre santé, tout comme notre capital "sérénité": car courir, ça détend, et oui! Et ce, grâce aux endorphines et à la fierté d'avoir couru notre quota de kilomètres, sans rien lâcher, en étant forte et résistante: c'est aussi ça, la magie du running et du sport en général :) On s'arrache à notre petit confort pour partir seule et libérer notre corps et notre esprit :)
Ensuite, la rédaction lève un coin du voile concernant les enfants placés à la DDASS ou plutôt à l'ASE pour Aide Sociale à L'Enfance. Etant moi-même une enfant placée, je redoutais la lecture de cet article, par peur de ressasser de mauvais souvenirs: je ne vais pas m'étater sur mon passé mais ce dossier, je dois le dire, dénonce des choses réelles, que j'ai connues. La législation, par exemple, n'autorise pas une famille d'accueil à adopter un enfant recueilli chez elle: et ce, même si l'enfant a été abandonné par ses parents biologiques et qu'il existe un vrai amour, un vrai lien entre l'enfant et sa famille de coeur, qui lui permet de s'épanouir: l'ASE considère que l'on doit maintenir le lien biologique coûte que coûte, même si cela perturbe l'enfant et qu'il ne voit même plus son père et sa mère. La loi est faite pour les parents et non pour les enfants! Personnellement, ma mère biologique ayant gardé son autorité parentale sur moi alors que j'étais placée, elle a par exemple refusé de signer les papiers nécessaires à l'obtention de ma carte d'identité, ce qui aurait pu être très bloquant pour moi si on ne l'avait pas forcée à le faire. Tant de couples sont obligés d'aller adopter à l'étranger alors que des enfants manquent de parents en France! J'ai eu le coeur brisé en lisant le témoignage d'une "maman" qui a vu une petite fille à laquelle s'était beaucoup attachée être envoyée ailleurs, simplement parce que sa vraie mère avait déménagé et qu'elle voulait que sa fille suive le mouvement en étant placée près d'elle...L'article dénonce également "la loterie" des départements: l'ASE étant gérée par ces derniers, il y en a certains où tout se passe très bien et d'autres où c'est plus difficile. Débordés et en manque de moyens, les juges pour enfants et éducateurs ont également tendance à prendre les enfants pour des numéros, de simples dossiers, sans vraiment se pencher sur leur histoire et leurs éventuels traumatismes, avec des risques pour la scolarité, notamment. Certaines familles ne sont également pas si "dévouées" et tendres qu'on voudrait bien le croire...: et encore, la vie en famille d'accueil est bien meilleure qu'en foyer! Quand on arrive en foyer, on peut tomber sur d'autres enfants et adolescents bien plus traumatisés que nous, pouvant présenter des troubles psychiatriques et commettre des agressions ou des viols, sans que personne ne s'en préoccupe. Et une fois majeurs, on lance les enfants seuls, dans la nature, sans rien, comme s'ils n'existaient plus: personnellement, j'ai pu bénéficier du Contrat Jeune Majeur jusqu'à mes 21 ans parce que j'avais eu une très bonne scolarité et qu'il fallait que je poursuive mes études, mais peu de jeunes adultes ont cette chance. Cette situation est parfaitement scandaleuse et l'Etat ferait bien de se pencher sur la question. Allez, une dernière incohérence pour la route: saviez-vous que les parents dont les enfants sont placés continuent de percevoir leurs allocations familiales et les primes de rentrée scolaire? #ausecours
Plus loin, Julie nous raconte ce qu'est d'avoir le syndrome d'Asperger: il s'agit d'une forme d'autisme qui empêche les relations sociales, en gros. La jeune femme essaie de nous faire comprendre l'angoisse qu'elle ressent lorsqu'elle doit communiquer avec quelqu'un, surtout sans arriver à comprendre leur second degré et leurs petits sarcasmes par exemple ; parler à une personne voire à plus de monde représente un effort considérable pour elle et elle est rapidement épuisée. Cette fatigue et ce décalage sont si grands qu'elle tombe malade très rapidement et qu'elle a développé certains tocs. Elle a toujours été très intelligente, mais malheureusement, ce syndrome a freiné sa progression ; de même au travail, ne pas arriver à socialiser avec ses collègues lui a coûté au moins un poste. Julie n'a pris connaissance de sa maladie que récemment, après une immense fatigue et un burn out qui l'ont conduite à l'évanouissement: elle a fait des recherches sur Internet et s'est rendue en institut, qui a décelé son problème. Elle vit aujourd'hui seule (mais pas parce qu'elle n'a pas trouvé d'amoureux: elle n'en a simplement pas en ce moment) pour son plus grand bonheur et parle encore plus en détail de sa vie d'aspie girl sur son blog emoiemoietmoi.over-blog.com. Un article vraiment passionnant, qui m'a fait découvrir une perception du monde que je ne connaissais pas: et je ne sais pas pourquoi mais j'ai beaucoup pensé à Sheldon Cooper en lisant ce témoignage (si si, je sais pourquoi en fait ;)).
Du côté des stars, c'est Benoît Poelvoorde qui s'y colle! L'acteur se montre très naturel dans cette interview, très franc, comme on a souvent l'habitude de le voir, bien que paré d'un très beau costume :) Il faut dire aussi qu'il a pas mal descendu les bouteilles composant son mini-bar, expliquant qu'il ne faut pas essayer de l'empêcher de boire, sous prétexte de le voir piquer une colère. Il nous confie aussi qu'il adore les produits de luxe et en abuse parfois (notamment avec le parfum) parce qu'il n'a pas toujours été aussi à l'aise financièrement ; il chipe aussi les savons dans les hôtels et pour l'interview, il était logé dans un établissement proposant des cosmétiques Diptyque! ^^ Il dépense également beaucoup d'argent en voitures mais vit toujours dans un petit village de Belgique, tout simple, dans une ancienne bâtisse. Et si'il devait perdre tout son argent, il économiserait pour chauffer sa maison, priorité number one, mais aussi pour acheter des fleurs et des livres. Il revendique aussi sa non-envie d'avoir des enfants, mais tire son chapeau à toutes les mamans du monde! Avec sa maman à lui, ils sont l'habitude de faire le ménage chez lui, tous les jeudis et de discuter de tout et de rien, de sujets légers comme des plus graves, parce que comme il le dit"c'est plus facile de dire "Je suis Triste" en nettoyant un fond de placard que face à face, à table". Et elle lui lave son linge o-O Benoît nous parle aussi de son chien, un jack russel non dressé ;) En revanche, on e saura rien sur son passage en hôpital psychiatrique en 2008. L'acteur termine l'interview en parlant des femmes, qu'il trouve très belles avec leurs imperfections, leur "petit ventre" et qui vieillissent, tout en gardant leur identité! Il nous demande de prendre soin de nous et rappelle que c'est l'amour dans les yeux de nos proches qui nous rendent belles, parce qu'ils nous voient ainsi :) C'est beau! Et la bonne nouvelle c'est que Mr Poelvoorde est à l'affiche du film La rançon de la Gloire :)
Petit crochet par la planète mode, avec une petite page consacrée à Longchamp et à sa directrice artistique, Sophie Delafontaine. Petite-fille du créateur de la griffe, elle peut se vanter d'avoir ouvert un flagship store sur les Champs Elysées fin 2014 et d'avoir donné à l'iconique sac Pliage son statut mode, avec des éditions limitées et des collaborations avec les artistes les plus en en vue, comme Jérémy Scott et Mary Katrantzou :) Et durant ses 20 ans de carrière, une chose l'a guidée: le souci du détail et le respect du travail minutieux et du savoir-faire des personnes travaillant pour la marque :)
On finira en beauté, avec Urban Decay! Marie-Claire souligne tout d'abord le succès de cette marque de cosmétique sur les réseaux sociaux, qui a tout de même 30 000 petits coeurs en moyenne sur ses publications sur Instagram et plein de Youtubeuses archi-fans de ses produits. Les deux créatrices? Wende et Sandy avaient envie à la fin des années 90, de trouver des ombres à paupières très colorées, sortant de l'ordinaire: comme elles n'y parvenaient pas, elles ont décidé de les créer elles-mêmes! C'est la raison pour laquelle leurs fards sont souvent dingues et leurs palettes des best sellers, tout comme leur Primer Potion. Elles auraient également participé à la démocratisation du maquillage, grâce à la facilité d'application de leurs produits :)
Sélection shopping!Sac cartable verni, Moa, 29.99 euros
Jolies photos!
Voilà les filles! Un numéro, je vous le disais plein de jolies choses! Alors par contre, oui, je ne parle de la très chouette interview d'Angelina Jolie: elle était intéressante mais on a beaucoup vu la star américaine dans la presse féminine ces dernières semaines et j'avoue que je commence à saturer, surtout que les mêmes choses sont dites à chaque fois, en fait :s
Et vous les filles, qu'en avez-vous pensé? :)
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