Magazine Humeur

Absence

Publié le 01 février 2015 par Feuilly

Les grands oiseaux blancs qui sillonnent le ciel

Ont laissé sur le sable l’empreinte de leurs pas,

Mais la marée, qui va et qui vient

A tout effacé de sa rage écumante.

Seule demeure intacte ma blessure

Et mon manque de Toi

Lorsque tu m’apparais en songe

Encore et encore,

Eternellement absente.

Dans la nuit noire,

Au cœur des solitudes,

Le vent court sur la mer

Et m’apporte l’odeur de ta peau.

A l’aube, les nuages en sang

Oscillent comme des vagues.

Ils sont la houle de nos rêves

Les draps froissés de nos lits de sable.

Littérature


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