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LONGÉVITÉ: Une signature biologique qui prédit la durée de vie – Genome Biology

Publié le 01 février 2015 par Santelog @santelog

LONGÉVITÉ: Une signature biologique qui prédit la durée de vie – Genome BiologyIl y avait la longueur des télomères et même  » télomère-test  » pour prédire la longévité d’un sujet, ces scientifiques écossais identifient un nouvel indicateur de vieillissement, une sorte d’horloge ou d’âge biologique qui donne des indices essentiels sur la durée de vie probable d’une personne. Il s’agit d’évaluer des modifications chimiques de l’ADN qui se poursuivent durant toute la vie, qui permettent de définir un âge biologique, dont le rapprochement avec l’âge réel permet d’estimer l’âge du décès. Si ces données doivent encore être affinées et ne produiront pas tout de suite un test biologique accessible, elles contribuent à la compréhension du vieillissement et de la longévité.

Les chercheurs de l’Université d’Edimbourg, en collaboration avec des chercheurs australiens et américains ont étudié les modifications chimiques de l’ADN (méthylation) tout au long de la vie, à partir d’échantillons de sang, de 5.000 personnes âgées suivies dans le cadre de 4 études durant 14 ans. L’âge biologique de chaque participant a été évalué à partir d’un échantillon de sang au début de l’étude.

En comparant les âges réels des participants à leur âge biologique, les scientifiques ont identifié une tendance :

-   Les participants dont l’âge biologique était plus élevé que leur âge véritable étaient plus à risque de décès prématurés que ceux dont les âges réel et biologique étaient alignés.

-   Cette association entre une horloge biologique  » plus rapide que la vie  » et le risque de décès prématuré reste significative, même après prise en compte d’autres facteurs de confusion tels que le tabagisme, le diabète et les maladies cardiovasculaires.

Ces modifications (épigénétiques) de l’ADN ne modifient pas la séquence d’ADN, mais affectent l’expression de certains gènes tout au long de la vie. Les 4 études prises en compte montre, de plus, des résultats concordants : toutes indiquent un lien entre modifications et le risque de décès toutes causes confondues.

Ce début d’identification d’un nouvel indicateur du vieillissement peut permettre d’améliorer la prédiction de durée de vie au-delà de l’impact de facteurs comme le tabagisme, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Cependant le test qui nous dira combien de temps il nous reste à vivre n’est pas encore pour demain.

Source: Genome Biology (In Press) DNA clock helps to get measure of people’s lifespans (Visuel Fotolia)

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