Il faut savoir tirer les leçons d'un scrutin ...
Décidément, les postures boboïdes, une opposition sinueuse et parfois sirupeuse au pouvoir socialiste sous prétexte d’éviter le choc frontal et de plaire à l’électorat centriste et la stigmatisation pavlovienne du Front national, bref la ligne prônée par Nathalie Kosciusko-Morizet, conduisent l’UMP à la catastrophe.
On l’avait constaté à Paris lors des dernières élections municipales, on le voit à nouveau dans le Doubs. A quoi bon voter pour une opposition propre sur elle qui se cache derrière son petit doigt et adhère à tous les compromis auxquels conduit l’usage immodéré du politiquement correct ?
La manière dont l’UMP s’est laissée embringuée dans le soi-disant esprit du 11 janvier, réaction grégaire d’une foule majoritairement à gauche et totalement aveugle face à la réalité des menaces qui pèsent sur notre république, a récemment montré que la stratégie du robinet d’eau tiède est périlleuse.
Les électeurs qui ont en assez de Hollande vont vers une rupture radicale. Les clientèles subventionnées par les élus locaux socialistes continuent de lécher la main qui les nourrit. Et l’UMP n’a plus que ses yeux pour pleurer et son nombril à contempler. Si Sarkozy et même Juppé ont envie d’être éliminés du second tour de la présidentielle en 2017, ils savent ce qu’il leur reste à faire : poursuivre sur la voie absurde qui a valu à NKM son surnom mérité de Fiasco-Morizet.