Magazine Histoire

3 février 1915, depuis le 25 janvier, il est vendu par les soins de la ville, du charbon au prix de 2.60 F les 50 kg.

Par Cantabile @reimsavant

Les deux dernières nuits ont été calmes et au cours de la journée du 1er, on n'a entendu que la canonnade.

- Aujourd'hui, paraît dans le Courrier, un tarif des différentes denrées, fixé par arrêté préfectoral en date du 25 janvier 1915, aux prix suivants, dans l'arrondissement de Reims :

Sucre cristallisé, le kilo : 1.10 F
Camenbert, la pièce : 0.80 F
Pétrole, le litre : 0.40 F
Sucre cassé, rangé, le kilo : 1.20 F
Vinaigre, le litre : 0.50 F
Sel de cuisine, le kilo : 0.25 F
Huile comestible, le kilo : 1.60 F
Chocolat Meunier, d° : 3.60 F
Fromage de gruyère, d° : 3.20 F
Beurre, le 1/2 kilo : 1.75 F

Le sous-préfet : L. Dhommée

Précédemment déjà, l’administration principale est intervenue pour limiter le prix de vente des pommes de terre à 0.20 F le kilo, ainsi que le tarif de la viande qui, actuellement n’est pas sensiblement plus élevé qu’avant-guerre. La vente à la criée se pratique tous les matins, place des Marchés, sous la responsabilité de Elie Gaissier crieur, en l’absence des commissaires-priseurs, car il a accepté pour son compte les conditions de la municipalité. La population trouve, en outre, chaque jour aux halles, des approvisionnements de marchandises très fraiches, le ravitaillement sans doute difficile, étant cependant toujours parfaitement assuré.

Depuis le 25 janvier, il est vendu par les soins de la ville, du charbon au prix de 2.60 F les 50 kg. Il n’en est livré que 500 kg au plus, pour chaque famille et les acheteurs doivent aller prendre livraison à l’un des dépôts, le long du canal. Aussi voit-on, par-là, le défilé continuel de gens conduisant des brouettes, voitures, etc. se diriger vers le chantier et le baraquement où est installé M. Robiolle, directeur de Bains et lavoir détruits, qui a été chargé de la vente et des perceptions sur place.

- Vers le commencement de l’après-midi, nous avons perçu, du bureau, un seul sifflement d’obus mais dans la soirée, le bombardement reprend sur le faubourg Cérès.

Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos
3 février 1915, depuis le 25 janvier, il est vendu par les soins de la ville, du charbon au prix de 2.60 F les 50 kg.
3 février 1915, depuis le 25 janvier, il est vendu par les soins de la ville, du charbon au prix de 2.60 F les 50 kg.
3 février 1915, depuis le 25 janvier, il est vendu par les soins de la ville, du charbon au prix de 2.60 F les 50 kg.
3 février 1915, depuis le 25 janvier, il est vendu par les soins de la ville, du charbon au prix de 2.60 F les 50 kg.

Mercredi 3 : Nuit tranquille. Canonnade réciproque dans la journée.

Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. Travaux de l’Académie Nationale de Reims

3 Mercredi - Assez beau temps. Canonnade toujours violente et léger bombardement.

Carnet d'Eugène Chausson durant la guerre de 1914-1918

Voir ce beau carnet sur le site de sa petite-fille Marie-Lise Rochoy


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Cantabile 56093 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines