En route pour le W
J-2 : Avant Puerto Natales, nous faisons étape à Punta Arenas, chez Rodrigo, le frère d’une amie chilienne de longue date. Ouaaaaah, une maison ! Une chambre ! Un lit confortable ! Personne pour ronfler dans la pièce ! Ce genre de pauses dans les voyages routards font un bien incroyable d’autant plus que Rodrigo nous prend immédiatement en charge. Habitué aux treks et expert des Torres del Paine, il nous emmène dans un centre commercial où nous trouvons l’équipement nécessaire pour notre prochaine rando.
De retour à la maison, des piscos sours (cocktail typique du Chili et du Pérou à base de pisco, eau de vie de raisin, d’oeuf, de sucre et de canelle) nous attendent ! La fin du monde a des airs de paradis, dites-moi ! Le lendemain nous partons pour Puerto Natales. Nous traversons le fameux Détroit de Magellan en ferry. La terre se craquèle comme s’il n’y avait plus assez de matière pour couvrir les derniers hectares du monde. J’aime traverser la Patagonie. Au Chili, surtout dans la Patagonie sud, elle alterne entre lacs, montagnes et longues plaines solitaires ayant pour seuls habitants des centaines et milliers de moutons. Des « estancias » ou ranchs patagoniens, interrompent la monotonie du paysage. De frêles barrières en bois conduisent par une longue et interminable allée à un corps de ferme immense souvent peuplé de chevaux.
J-1 : A Puerto Natales, nous tardons à finir notre bagage. Nous nous endormons nerveux et excités à l’idée de ce trek qui en raison des questions climatiques en impressionne plus d’un. Nous aurons également la tente, les duvets, la nourriture à porter avec nous. Une journée avec 10h de marche nous attend… gloups!!!
J1 (6h30 de marche – 22 km) – 6h30 : Réveil ! Nous devons être à 7h50 à la gare routière. Nous avons 20 minutes de marche pour l’atteindre… mmmm, problème, le temps nous a échappé, nous sortons de l’hôtel à 7h40. Miquel arrête une voiture sur le passage. Le chauffeur accepte de nous conduire en mode « Pékin Express » à la gare. C’est l’aventure qui recommence !
L’arrivée à la Laguna Amarga est plus qu’impressionnante. Des rafales couleur arc-en-ciel viennent se fracasser sur le lac. Un vent psychédélique siffle violemment dans nos oreilles. Les arbres se tordent de douleurs. Les bourrasques giflent les montagnes et les rivières et promènent les randonneurs hors des sentiers battus comme de vulgaires pantins ! Spectacle hypnotisant et intimidant. Je ravale plusieurs fois ma salive…
Arrivés au camping Paine Grande, nous montons illico la tente répétant méthodiquement les gestes de la veille. Pas si mal, on s’en sort pas si mal… Nous préparons quelques sandwichs pour les manger en route car autour de nous tout le monde est déjà parti vers le glacier du lago Grey. Toujours les derniers nous sommes et resterons ! La marche est facile et nous mettons moins de temps qu’indiqué. Nous découvrons donc au bout de 3h de marche le magnifique et impressionnant glacier Grey. Quelques immenses blocs de glace se sont détachés du reste et voguent dans la baie en attendant la fonte… s’ils fondent un jour. Nous nous amusons à étudier leur forme. L’un d’entre eux ressemble à un sphinx.
Les icebergs sont d’un bleu cristal. Nous restons figés devant ce mur de glace en suspension sans mot dire. Le vent, les glaciers, les montagnes, les lacs gigantesques… La nature est si belle et si forte dans ce parc ! Le vent continue de souffler de façon impressionnante. Nous nous accrochons aux rochers pour lutter contre les rafales sans quoi nous serions éjectés de nos positions sans ménagement. Et dire que ce soir nous dormons sous la tente… C’est l’aventure ! Repus de ce beau spectacle, nous faisons demi-tour et retournons au camping. Un refuge en bois circulaire est mis à la disposition des campeurs pour faire leur cuisine. Nous y arrivons les… derniers ! Nous sortons, pas encore déballés de leurs cartons, notre petite dînette et notre mini-chauffe-eau. Autour de nous, tout le monde semble super équipé et habitué. Nous nous regardons… et commençons évidemment à rire. Le rire s’accentue alors que j’essaie de sortir tant bien que mal de son plastique la cuisinière (pas de ciseau…) et que Miquel hallucine face à la taille des mini-assiettes, mini-gobelets qu’il sort un à un de son emballage. A croire que nous allons jouer à la dînette à 30 ans passés. Nous avons une cuillère, une fourchette et le couteau suisse de Miquel. Notre entourage est plutôt silencieux alors que nous partons dans un fou-rire inconsolable. Les larmes coulent. Reste à allumer le chauffe-eau… et beh oui, mais comment ça marche ? Un couple d’Hollandais super pro vient à notre rescousse. Nos yeux s’écarquillent au moment où le chauffe-eau s’allume. Entre-temps, la moitié de la pièce s’est vidée. Et nous nous commençons notre repas. Les derniers, nous allons nous coucher.
J2 (7h30 de marche – 20km) : Cette fois, nous partons avec tout l’équipement sur le dos pour 2h30 de marche. Ouah c’est lourd ! Nous avançons à la vitesse d’escargots. Nos épaules tirent. Quelque chose cloche ! Nous mettrons un peu plus de 3 heures pour arriver au Campo Italiano. Tente montée et repas avalé, nous nous accordons une petite pause avant de partir à la conquête du mirador Britanico. Je trouve au bord de la rivière deux rochets parfaitement disposés pour me créer un fauteuil. Je m’y sens très bien. Malgré le vent qui m’envoie les crachins de la rivière, je parviens à me réchauffer avec les rayons généreux du soleil. Le spectacle est magnifique. Devant moi, sur les montagnes enneigées des glaciers dégoulinent et lâchent de temps à autre des morceaux de glace retentissant comme de vrais coups de tonnerre. Un pont de singe traverse également mon paysage. Je m’amuse à regarder les gens le traverser et s’arrêter par la beauté du spectacle pour le prendre en photo. Je fais de même depuis mon rocher.
Après un repos bien mérité, nous partons sur le sentier de la Vallée del Francès. Les gardes forestiers nous indiquent qu’en raison d’un vent trop violent, l’accès au Mirador Britanico est fermé. Nous faisons fi de leurs commentaires avec la ferme intention d’atteindre l’ultime Mirador.
J3 (9h de marche – 23km) : 10h de marche nous attendent avec la tente sur le dos, mon duvet… je suis perplexe… Mais cette fois-ci, nous avons mieux harnaché nos sac-à-dos et le poids semble mieux réparti. Chaque étape franchie est malgré tout un soulagement. Nous faisons des pauses régulières pour le petit-déjeuner et le déjeuner. Nous devons traverser à plusieurs reprises des rivières. Mes chaussures n’étant pas étanches, je les traverse pieds-nus bien contente de pouvoir continuer au sec! Mais c’est sans compter sur les bourrasques de vent. Alors que je traverse en équilibre sur une planche de bois un marécage, une rafale me dégage sans ménagement de mon numéro d’équilibriste. Je me retrouve alors les deux pieds dans la boue sentant l’eau saumâtre s’infiltrer dans mes baskets ! Frustration !!! Je maudis le vent. Au refuge Chileno, ultime étape avant notre campement pour la nuit, nous nous arrêtons pour prendre un chocolat chaud. Réchauffés, il nous reste un dernier tronçon d’1h30 vers le Campo Torres, l’ultime camping avant les fameuses Torres del Paine. Finalement, nous parvenons à notre but ultime avec bien moins de difficultés que nous le pensions. Ce soir, la température est particulièremnt fraîche. Ca sent la neeeeige ! La nuit sous la tente est froide. J’ai peine à croire que nous parviendrons demain à nous réveiller à l’aube pour assister au lever du soleil sur les Torres del Paine.
J4 (3h30 de marche – 9,5 km) : Humide, c’est humide jusque dans mon duvet… 5h30, impossible de décoller. Le lever du soleil se fera sans nous. Mais au sortir de la tente quel beau spectacle. La vallée est toute blanche. Il va falloir attaquer l’ascension du Paine sous les flocons. La montée est raide. Nous nous laissons guider par le ruisseau. Nous nous égarons un instant, puis nous comprenons que le ruisseau est définitivement le chemin à suivre pour nous mener au lieu sacré. L’affaire se corse. Plus de rivière mais des flèches orange qui nous étourdissent. Pour les derniers mètres, nous escaladons la roche. C’est une véritable aventure. Le sommet approche. Nous y voilà. Oups ! Les Torres del Paine ont la tête dans les nuages… Une consolation de ne pas être venus plus tôt. Engoncés dans leur duvet, certains guettent le réveil de ces demoiselles depuis l’aube. Nous attendons également, mais rien n’y fera, le temps restera bouché. Je sens mes pieds geler. Ma patience a des limites et malheureusement, nous repartons en laissant derrière nous les Torres dans leur sommeil pour entamer notre descente vers le point de départ de la navette. Il faut compter 3 heures de marche. Nous sommes des pros maintenant ! Le bus arrive. Je m’assois et puis après, trou noir ! Impossible de résister… Mon corps est plus lourd que les pierres ! Je m’endors avec plein de belles images. Merveilleux trek que les Torres del Paine !
El Calafate et El Chalten : Treks argentins
Le lendemain, nous repassons de nouveau la frontière entre l’Argentine et le Chili. Nous arrivons d’abord à El Calafate où nous passons les premiers jours à nous remettre de notre trek dans les Torres del Paine et réservons notre big Ice, une promenade de 3h sur le Perito Moreno.
À El Calafate, il ne se passe pas grand-chose. C’est une ville à touristes. La seule attraction… un chien suicidaire qui s’amuse à pourchasser les voitures.
Je suis impatiente de marcher sur l’un des plus grands glaciers au monde. Première étape, les passerelles. À notre arrivée, le point de vue sur le Perito Moreno est effectivement impressionnant. De nouveau cette mer de glace qui s’arrête brutalement. Un mur de plus de 60 mètres de haut nous fait front. J’ai du mal à croire que ce glacier avance chaque jour de 2 mètres ! À comprendre qu’il progresse de la base car concernant la façade, elle s’écroule au fur et à mesure détonnant des coups de tonnerres impressionnants !
Après les passerelles, nous prenons ensuite un bateau pour nous approcher du glacier que nous longeons ensuite à pied. Nous sommes minuscules ! Au bout d’une heure de marche, nous chaussons les crampons et faisons nos premiers pas sur la glace. Des crevasses nous obligent de temps à autre à détourner notre chemin ou à les enjamber. Notre guide nous explique le fonctionnement du glacier. De 5000 mètres de front, 30 km de long et 60 mètres de hauteur, il occupe une surface de 250 km2. Le Perito Moreno avance de deux mètres par jour. Le vent ramène beaucoup de sédiments qui souillent le bleu immaculé. Nos guides nous montrent des arches de glace, des rivières creusant leur sillon dans la glace. Ils nous taillent des marches pour nous faciliter l’accès aux zones pentues… parfois, ils en font un peu trop quand même. Enfin, il faut bien nous en mettre plein la vue au cas où le spectacle du glacier ne nous suffirait pas. Pour ma part, franchement, je n’ai pas besoin de ces mises en scène et encore moins quand l’un de nos guides nous sort en plein milieu du déjeuner sa flûte traversière… bouuuuh, à ce moment, l’attraction touristique bat son plein. J’en fais abstraction car le Perito Moreno à lui seul me subjugue. Une mer, des montagnes, des crevasses, un monde de glace de 174 mètres de profondeur dont je ne vois qu’un 35%. Tout le reste étant enfoui sous l’eau.
Au lendemain du Perito Moreno, nous partons pour El Chalten afin de faire connaissance avec le majestueux Fitz Roy. Et encore une fois nous repartons sur les chemins de Laguna Grande et du Fitz Roy, 2 treks d’environ 8 heures chacun. Le Fitz Roy restera l’une des randos les plus marquantes, tant par ses paysages extraordinaires servis de plaines humides que l’on traverse grâce à des troncs disposés en file indienne, que par l’imposant Fitz Roy ou la découverte ultime de la Laguna Sucia d’un bleu émeraude dans laquelle s’affaisse un glacier.
Le dernier jour, nous faisons un ultime trek mais mon esprit est ailleurs. A mi-parcours, je décide de faire demi-tour et abandonne Miquel. J’ai froid. Je n’ai aucun but à atteindre. J’ai juste envie de me promener, de m’arrêter où bon me semble sans me sentir obligée d’accomplir ce trek là où le parc l’a décidé. Je m’arrête quelques instants pour prendre le temps d’observer le panorama. Nostalgique, comme à chaque fin d’étape, j’ai besoin de photographier le paysage.
Tout défile tellement vite depuis que je suis partie que j’ai besoin de m’accorder cette pause. J’apprécie le silence. Le vent est tombé et la température est agréablement douce. Personne à l’horizon. J’absorbe tout ce que je vois, une chaîne de montagnes enneigées, le Fitz Roy dégagé, les maisons colorées d’El Chalten dans le fond de la vallée. La Patagonie va me manquer.
Hitch-hiking sur la Carretera Austral
Séparée de mon acolyte catalan, je me retrouve embarquée dans une nouvelle aventure avec un Allemand de la quarantaine assez décalé je dois dire. Mais j’ai envie de sortir des sentiers battus et je sais qu’avec lui je vais être servie. Stephan, prof d’histoire, s’est accordé une pause pour voyager seul avec sa tente sur le dos. Il me propose de regagner le Chili par Chile Chico, puis de remonter la Carretera Austral en auto-stop jusque Puerto Cisnes pour prendre enfin un bateau pour l’île de Chiloe.
Alors c’est parti pour une nouvelle nuit en bus de 10 heures. Horrible !! Il fait une chaleur à crever. Je me retrouve le lendemain avec les pieds enflés. Les sièges sont supers inconfortables. La nuit a été plus que moyenne. Après le passage de la frontière et la traversée du lac General Carrera, nous voici sur la sublime Carretera Austral. Nous gagnons Cohayhique en mini-bus. Le départ est un peu lent mais tellement amusant. Au Chili, le chauffeur passe prendre les passagers devant la porte de leur maison. Faute de trouver les bonnes personnes, nous faisons plusieurs fois le tour du village avant de pouvoir démarrer. La route est superbe. La Patagonie plate fait place à une Patagonie montagneuse, verdoyante ponctuée de lacs, de troupeaux d’élevage et aussi de maisons, petits manoirs colorés et ranchs ou estancias.
Je n’avais pas encore osé tester l’auto-stop pendant mon voyage mis à part un court instant lors de mon errance dans la Vallée Sacrée entre les Salinas et Maras (Pérou). J’avais donc envie de vivre cette expérience, de me sentir libre de choisir mon chemin, mes arrêts tout en laissant le hasard faire les choses. Voyager donne des ailes. Presque tout semble possible. J’ai changé à plusieurs reprises mon itinéraire pour l’adapter au plus près de mes désirs. Enfin le hitch-hiking se révèle amusant. Nous avons de la chance, nous trouvons rapidement des chauffeurs. Il fait beau, c’est le printemps et nous traversons une vallée incroyablement belle. Des champs de lupins tapissent le paysage verdoyant tout en longeant la route et la rivière. Nous trouvons un hébergement chez « El Indio », un personnage haut en couleur connu dans toute la vallée. Curieux et sarcastique, il ne cesse de nous prendre en photos. Nous l’accompagnons ramasser du bois et faisons la connaissance d’un membre de sa famille, Enrique le berger. Avec son béret sur la tête, sa bedaine bien tendue et sa petite moustache, je le vois tellement bien dans ma collection d’images. Alors je le photographie.
Notre dernier jour d’auto-stop est cependant un échec. C’est le déluge. Les voitures ne s’arrêtent pas. N’ayant pas bougé d’un iota, nous nous réfugions dans la bibliothèque du village del Indio. Les employés bien peu occupés, nous partagent leur maté. Cette boissson est trop forte pour moi mais je prends plaisir à le boire avec eux. Stephan quant à lui, grimace ! C’est ameeeeeer ! Je m’en rends compte rien qu’à l’expression de son visage et m’empresse de partager son ressentiment avec l’équipe qui éclate alors de rire. Le déluge fatigue et les transports aussi. Nous embarquons pour 18 heures sur un ferry en direction de Quellon. Stephan fait étape sur une petite île avant Quellon, appelé Melinka. Mon aventure avec lui s’arrête là.
Rira bien qui rira le dernier !
À Quellon, j’arrive à attraper un bus rural pour m’emmener à Castro, la ville principale de Chiloé. J’assiste alors à un vaudeville à la sauce chilienne. Deux hommes ivres parlent un peu fort dans le bus. Ils se font immédiatement rabaissés par une troupe de femmes assises dans le fond, ce qui ne plaît guère aux deux compères qui répondent du tac au tac. Une querelle éclate alors. Profondément vexée, l’une des femmes va s’en plaindre au chauffeur qui demande aux deux hommes de descendre du bus. Malgré l’ensemble des regards rivés sur eux, tic et tac font la sourde oreille. « Crois-tu qu’il parlerait de nous ? » Il vaudrait mieux pour eux descendre avant l’arrivée des caribeñeros !! Alors, après 15 minutes, têtes basses, ils finissent par partir. Ils sont aussitôt cueillis par les Caribeñeros qui les embarquent illico presto. Ça rigole pas au Chili !
Au bout de deux heures environ, j’arrive enfin à Castro pressée de découvrir son étrange église ainsi que ses maisons colorées en bord de rive, reposant sur des quilles. J’apprécie vraiment ma petite étape en solitaire à Castro. J’adore les couleurs que les Chiliens utilisent pour colorer leurs maisons et ces étranges poteaux de bois sur lesquels elles reposent. L’église peinte en jaune et violet fushia est d’un charme absolu. Mon séjour en Patagonie prend fin avec Castro. Je réserve un bus de nuit pour Santiago. Mis à part un climat assez instable, Chiloé et la Patagonie chilienne nord figurent parmi les musts de mon voyage. Merveilleuse étape dans mon voyage que la Patagonie chilienne nord. J’en redemande !
A Santiago, je loge chez Carolina, la soeur spirituelle de Rita (Buenos Aires). Et c’est le même topo. Aussi charmante l’une que l’autre, je suis accueillie comme une reine. Dans la capitale chilienne, j’ai le sentiment de retrouver un peu Paris. Peut-être est-ce le fait de reprendre à nouveau le métro. On sent également l’influence des Etats-Unis. Les buildings font de l’ombre, pas plus mal avec cette chaleur pesante. Je n’ai guère l’inquiétude de me perdre dans Santiago. Les rues sont quadrillées. Il est facile pour moi de me monter un circuit touristique piétonnier. Lima, La Paz, Buenos Aires, Santiago, mais que ces villes sont grandes ! Paris me paraît tellement humaine désormais… Du haut de l’une de ses nombreuses tours, j’aperçois les alentours de Santiago. Un ciel bleu, des températures estivales et en plus, elle se paye le luxe d’être entourée de sommets enneigés. Je crois bien que Santiago et Buenos Aires l’emportent sur toutes les capitales d’Amérique Latine rencontrées à présent. Malheureusement j’y passe peu de temps.
J’entreprends finalement de partir en Equateur et en Colombie dont on m’a tellement vanté les mérites. Mon vol me fait voyager de nuit jusqu’à Quito avec une escale de 4 heures à l’aéroport de Guayaquil… à 1h du matin… attendre 4h pour son avion… ça fait partie du voyage mais ce ne sont définitivement pas les moments que je préfère. Je rêve de mon lit si fort ! Enfin, le jeu en vaut la chandelle.
Retrouvez les photos d’Emmanuelle en Amérique du Sud sur instagram : @manuvuela
Mes bonnes adresses :
Hébergement Humahuaca : La Antigua
Hébergement Salta: Hostal La Covacha
Agence sortie en mer – Puerto Piramides : Bottazzi
Hébergement Puerto Piramides : Bahia Ballenas
Hébergement Ushuaia : Antartica Hostal
Hébergement Puerto Natales : The Singing Lamb
Hébergement El Calafate : Nakel Yenu, (un peu excentré mais bon rapport qualité prix)