Ce qui est vrai pour certains ne l'est pas pour d'autres, et nous ne le
découvrons pas aujourd'hui. La Grèce remet en cause les accords
passés avec les Créanciers et entre autres la TROÏKA. C'est avec
presqu'une certain unanimité que le monde s'indigne. Y compris des
gens comme vous et moi qui somme toutes, voient les cigognes qui
passent mais n'en subissent pas trop les inconvénients.
Eux aussi, ceux de Liège, ceux de Ferblatil avaient un accord pour
ceux qui partent et qui subissent le désengagement de Mittal dans
le Froid et la Chaud en Belgique mais aussi en France et ailleurs.
Une catégorie de travailleurs, avaient un droit légal en Belgique, qui
est de percevoir en cas de licenciement les "Indemnités de préavis
calculés selon la Grille dites Claes" l'arrivée au Gouvernement des Libéraux et de la NVA, l'arrivée de Chris Peeters, à changer la donne.
Que s'est il passé ?
Les travailleurs de 52 et 53 et 54 ans, presque en âge de Pré - retraites
en échange de laisser tomber la Grille Claes et ces avantages, avaient
pu obtenir des Négociateurs, des "Garanties" quant à un statut spécial
dans l'attente de l'âge effectif de la Pré retraite, des indemnités sans
inquiétudes quant à la chasse aux sorcières (chômeurs qui refusent des
emplois) puisque licenciés en masse. De plus on bloquait le calcul de
leurs retraites en fonctions de ce qu'ils perçoivent lors de leur licenciement.
Bon accord pour tout le monde. Mittal EPARGNE un fond de trésorerie très
important en évitant ainsi de payer les fameuses indemnités de licenciements
(pour certains cela tournait au alentours de 240 000 euro Brut soit un net
poche de plus ou moins 130 000 euro).
Pour les travailleurs qui n'ont rein demander à personnes et qui ne font que
subir cette situation, des lendemains, s'ils ne sont pas des plus joyeux,
en tout cas, ils pouvaient limiter la casse sans être trop inquiet.
La signature de la Loi Petters, le 30 décembre 2014, remet tout ceci en
cause.
Les travailleurs licenciés, n'ont pas l'indemnité Claes, et ils sont repris
comme des chômeurs, sans statut spécial, devant même prouver
chaque mois au moins 5 recherches d'emplois. Sous peine de se
voir exclus des indemnités de remplacement.
On le voit, les accords, se font, se défont et si l'on est dans l'actualité
dans la PASSION du moment on ne passe pas inaperçu comme ceux
de Ferblatil à Liège pou d'autres encore ailleurs.
Un Contre Maître de cette entreprise de Liège est allé au tribunal contre
l'accord qui avait été passé entre les négociateurs et il a gagné. La justice
ne pouvant soustraire des droits à une personnes si elle ne les réclame.
Le Conseil d'administration de Mittal est en Appel contre ce jugement.
Qui va aller contre la parole volée lors de négociations ? Qui va dire
non à la remise en cause des accords passés en 2014 ?
C'est fou tout de même, comme les paroles, les accords s'envolent !
Belle et Bonne Journée et Belles et Bonnes Lectures, Aussi !