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Critiques Séries : Gotham. Saison 1. Episode 12. The Fearsome Dr. Crane.

Publié le 04 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Gotham // Saison 1. Episode 14. The Fearsome Dr. Crane.


Il y a des choses qui manquent encore de consistance dans Gotham et la série veut les cacher derrière des tas de choses qui sont assez intelligentes mais pas suffisamment fortes. Cet épisode de Gotham était en partie un épisode classique de la série, avec un meurtre dans l’introduction, fabriqué dans le même moule que les autres. D’ailleurs, je trouve que le côté cartoon-esque des meurtres de la semaine est quelque chose d’assez drôle qui parvient à plutôt bien fonctionner. La série s’en sort bien mais ce n’est pas brillant. Ce cas de la semaine est loin d’être ce que j’ai le plus apprécié, surtout qu’il fait écho à ce que l’on avait déjà vu dans l’épisode 1.12 par exemple. J’ai l’impression que les vilains de Gotham sont un peu tous les mêmes quand il s’agit de cas de la semaine et c’est le vrai problème de la série. Bruno Heller est très bon dans sa façon de réinventer ses séries, ses cas de la semaine, etc. mais il semble coincer légèrement avec le cas de Gotham. Il faut probablement qu’il trouve un rythme à donner à ses intrigues de la semaine pour les rendre intéressantes car cet épisode élude complètement l’affaire de la semaine. Pourtant, c’est l’épisode du Dr. Crane comme le laisse supposer le titre de l’épisode.

Et malheureusement, bien que celui qui ait pendu Jadowski soit le Dr. Gerald Crane, père de Jonathan Crane, aka The Scarecrow, permette de plonger les mains dans le cambouis de la mythologie de Gotham, je ne suis pas certain que cela soit aussi bien écrit que je n’aurais pu l’apprécier. Le Dr. Crane se concentre sur les phobies de ses victimes, ce qui est assez amusant sauf qu’il n’y a pas vraiment de place pour ce personnage et l’épisode donne l’impression assez rapidement de ranger l’affaire de la semaine pour donner l’antenne à ses autres personnages qui ont beaucoup plus intéressant à nous montrer. Je préfère donc largement le trio Falcone/Cobblepot/Mooney que l’épisode parvient à rendre beaucoup plus excitant. Le fait que Maroni découvre la loyauté de Cobblepot à Falcone, grâce à un petit appel malin de Mooney, permet alors au personnage de prendre sa place dans la série et surtout de montrer qu’il a du pouvoir. La façon dont Maroni tente de tuer Cobblepot, dans cette casse de voiture, était tout de même un moment assez cocasse. C’est en grande partie dû au fait que le personnage de Cobblepot est excellent.

La série ne fait pas toujours les choses de la meilleure façon qu’il soit mais le moins que l’on puisse dire c’est que cette partie de la série fonctionne toujours aussi bien. Maroni prend alors une place plus importante, ce qui n’est pas pour me déplaire, et de voir Cobblepot faire dans son pantalon, c’est aussi amusant. Car c’est justement ce pourquoi ce personnage est fait, toujours dans l’ombre des autres à payer pour les erreurs des autres. Car Cobblepot a beau avoir des ambitions personnelles, il ne sait pas prendre le pouvoir et imposer son charisme comme peut le faire Falcone, Maroni ou encore Mooney bien évidemment. Cette dernière a beau ne pas être très présente dans l’épisode, il suffit d’un petit coup de téléphone pour voir qu’elle n’a pas perdu la main et qu’elle est toujours aussi excellente. Finalement, ce nouvel épisode de Gotham donne aussi un peu de place à Gordon entre son intérêt amoureux de doctoresse et Catwoman. Là aussi la série reste intrigante et mignonne. Le tout est de savoir si cela va se poursuivre ou bien si cela va, comme les cas de la semaine, devenir un vrai point noir de la série. Et croyez moi, ce n’est pas ce que j’ai envie de voir.

Note : 5.5/10. En bref, heureusement que tout ce qui fait la mythologie de Gotham est là car le cas de la semaine, pourtant impliqué, manque cruellement d’intérêt.


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