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Critiques Séries : 12 Monkeys. Saison 1. Episodes 3 et 4.

Publié le 09 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

12 Monkeys // Saison 1. Episodes 3 et 4. Cassandra Complex / Atari.


Depuis son tout premier épisode, j’apprécie 12 Monkeys pour ce qu’elle nous raconte. Ce n’est pas nouveau quand on a déjà vu le film et pourtant, je trouve que cela se tient plutôt bien. L’avantage est en plus que la série parvienne à s’améliorer au fil des épisodes, « Atari » étant même assez excellent. Le problème de « Cassandra Complex » c’est les relations entre les personnages. Les détails entourant les voyages dans le temps font leur petit efficace et fonctionnent même très bien. L’épisode ouvre alors sur Cassandra Railly pointant un pistolet à James Cole et bien que ce cols-open aurait pu être réellement intéressant, la série n’utilise pas ce moment pour faire quelque chose de réellement nouveau. Bien au contraire, 12 Monkeys nous fait donc une proposition sans grand intérêt dans cette partie de l’épisode. Fort heureusement que le reste de l’épisode, dans sa façon de parler des voyages dans le temps par exemple fonctionne très bien. Cole est un personnage que j’aime beaucoup pour sa facilité d’intégration dans l’univers de la série et je pense que l’on doit cela en grande partie à l’attitude assez cool de Aaron Stanford (que j’aimais déjà beaucoup dans Nikita).

On retrouve d’ailleurs un peu de ce qu’il faisait dans la série de The CW ici et c’est presque tout ce que j’attendais. Je dis bien presque car il manque encore un petit quelque chose qui aurait pu être trouvé ailleurs. Après tout, 12 Monkeys ce n’est pas Quantum Leap alors pourquoi nous offrir une mécanique proche de l’épisode de la semaine d’autant plus que cela a d’énormes limites dans une série comme celle-ci dans le sens où la mythologie est l’intrigue de chaque épisode. Tout est lié, rien ne sort vraiment de cette mécanique déjà bien installée dans les deux premiers épisodes. La série tente aussi de nous faire croire que les voyages dans le temps c’est quelque chose de plausible, de logique mais également d’inévitable. De plus avec tout ce qui se passe dans le futur. Mais le but de 12 Monkeys est aussi de développer et de nous attacher à la relation entre Cole et Cassie. Je pense que c’est là où la série échoue lamentablement dans cet épisode. Une série n’a pas forcément besoin d’une romance pour s’en sortir et nous attacher à son héros sauf que c’est probablement ce que 12 Monkeys veut nous faire croire.

Cassie est quelqu’un que j’aime beaucoup pour ce qu’elle est et ce qu’elle apporte à la dynamique de la série, mais sa relation avec Cole est tout ce qu’il y a de plus vide et superficielle. En tout cas, c’est ce que j’ai ressenti dans « Cassandra Complex ». Le but de Cole est aussi d’aider Cassie à devenir une femme capable de « le remplacer », d’être aussi forte que lui et de pouvoir combattre les vilains sur le terrain. Après tout au CDC on n’a pas une formation du FBI alors Cole tente de lui apprendre quelques petites choses très importantes. Le but de cet épisode est de resserrer un peu plus les liens entre les deux personnages et l’on ne peut pas leur en vouloir, sauf de faire les choses pas aussi bien que prévu. Haiti est donc un terrain de jeu qui veut réellement changer l’univers de 12 Monkeys. On va alors suivre Cole dans les rues de Haiti, suivant un homme, etc. En parallèle, Cassie semble continuer à être un personnage pivot qui peut être envoyé de partout sans que l’on ne puisse mesurer les conséquences. Avec « Atari » les choses sont complètement différentes. La série commence à jouer un peu plus avec nous et cela devient forcément un peu plus palpitant.

On retrouve alors Cole et Ramse en 2032 alors qu’il n’a pas encore été recruté pour le projet Jones. J’ai trouvé assez intéressant toute la scène avec le chien et le fait que quand on a faim, il ne faut pas hésiter à se lancer. C’est presque trop facile et pourtant, cela permet aussi de voir que Cassie n’est pas toujours le personnage dont 12 Monkeys a réellement besoin. Cole est le personnage central de l’histoire et c’est probablement tout ce qu’il faut retenir. J’ai l’impression en tout cas que c’est uniquement ce que la série veut nous faire retenir. Toute l’historie de l’armée des 12 Singes est sympathique mais ne prend pas encore suffisamment de place pour être tout ce que j’ai envie de voir d’épisodes en épisodes. Ici encore, 12 Monkeys tente de faire les choses de façon légèrement différente, à ma grande surprise. Car je ne m’y attendais tout simplement pas du tout. Ramse et Cole c’est un duo qui fonctionne, en partie grâce au talent du casting et notamment de Kirk Acevedo. Ce dernier manque aux séries comme il m’a manqué en partie dans Fringe durant au moins une saison.

Les enjeux sont complètement différentes encore une fois du point de vue de chacun des personnages. Du côté de West Seven avec Jones (pour qui le plus important est de sauver la machine) sans parler du fait qu’elle peut emmener Cole une bonne fois pour toute aux côté du Dr. Railly. Dans cet épisode, 12 Monkeys génère plus d’émotions et un récit de science fiction beaucoup plus malléable et intéressant. La suite est forcément très sombre pour le moment dans le sens où l’on ne sait pas du tout à quoi s’attendre mais globalement cela fonctionne très bien.

Note : 5.5/10 et 7/10. En bref, la série continue de surprendre.


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