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Celle que je ne serais jamais.

Publié le 10 février 2015 par Leshakerdecyril

homme,femme,identité,sexualité,transexualité,sexe,clivage,flolou,cyril balayn,leshaker,être une femme,sensualité,pin up,qui suis-je,masculinité,Je me demande souvent quelle femme je serais si la nature m’avait composé autrement. Aurais-je eu les mêmes idées au même moment, parler du féminisme plus que de la parentalité au sein du blog, traduire mes humeurs de femme avec des mots différents de ceux que j'écris aujourd’hui ? Mon prénom c’est Cyril, le féminin est Cyrielle. Quelle Cyrielle serais-je ?

De prime abord j’aurais tendance à pencher vers les femmes dont j’aspire la féminité, le glamour, le vernis, le style pin-up mélangé à une bonne dose d’anticonformisme et de Rock’n’Roll. Oui mais là c’est l’homme qui parle. Cyrielle sort de corps. On a tous tenté d’approcher cet univers à des moments de vie, mis nos pieds dans les talons hauts pour voir l’effet, enfiler des collants, s’habiller en fille, en allant même plus loin adoptant la position du missionnaire en se marrant avec les potes et en hurlant « mais bordel vous faites comment ? (avec nos gueules de cons qui approchent et effleurent votre visage).

Elle aurait joui comment Cyrielle ? Dans un élan de force et en hurlant ou en traduisant toute la complexité de son plaisir dans une respiration plus profonde ?

Assumant ma part de féminité on pourrait penser que Cyrielle accepte sa part de masculinité. Elle aurait eu probablement des copains s’efforçant d’expliquer à ses copines que l’amitié avec les hommes c’est possible et qu’elle le vit. N’étant pas forcément « looké » Cyrielle serait une jeune femme simple, suivant les codes de la mode avec dix ans de retard mais jouant plutôt de son charisme et de sa sensualité. Cyrielle plus mûre aurait réussi des moments de vie et fait des choix plus précis, plus tranchés. Elle serait allée au bout des choses ne se délectant pas que de l’éphémère pour justement profiter des gens et de son empathie pour les autres. Elle se prendrait les pieds dans les tapis et ferait des gaffes mais toujours avec l’esquisse de ce sourire qu’on lui connait et qui fait qu’on lui pardonnera toujours ces écarts.

Au fond j’aime déjà la femme que je ne serais jamais. Son identité, son empreinte, son odeur, sa vision du monde et son corps qui vibre dans le toucher d’un homme. J’aimerais tellement savoir ce que les femmes ressentent. Alors je me contente d’imaginer… l’homme que je suis en est capable.


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