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Pour déguster la carotte

Publié le 13 février 2015 par Do22
Ville de Fribourg vue du plus haut point de la ville, au Collège St-Michel

Ville de Fribourg vue du plus haut point de la ville, au Collège St-Michel, avec les Alpes au fond

Le beau temps que j’ai depuis que je suis en Suisse, soit une semaine maintenant, me fait mentir. J’avais comme souvenirs, du temps où j’y vivais, que le ciel était toujours gris, le temps humide, sauf en été bien sûr mais, en février, c’était grisouille humide assuré. C’est une des raisons qui a fait que j’ai quitté la Suisse, d’ailleurs. Il faisait toujours gris à Neuchâtel et à Genève. Les nuages restent accrochés contre la montagne qui borde ces régions, les couvrant… mais pas au Val-de-Ruz et à Fribourg, où je passe du temps cette année, soit plus dans les hauteurs. Je suis très heureuse de voir que le soleil brille aussi ici !!!

Les dates de mon stage en Belgique ont été reculées en mars et les deux stages de Ma Premo annulés. J’ai donc tout le mois de février pour être avec amis et famille ce qui est, somme toute, bien agréable. J’ai le temps de vivre et d’être avec eux. Sauf que les revenus n’y sont pas, évidemment. Je peux donc moins bouger et faire moins de cadeaux de gratitude comme je voudrais. J’apprends à recevoir et à dire merci autrement.

Mériter les cadeaux

Cette situation ressemble à schéma répétitif que je connais bien : les cadeaux, le rêve réalisé, ça va un temps mais je reviens ensuite à un état coincé où je m’empêche de vivre mon rêve en permanence. Alors on continue tout en recommençant…

Je crois sincèrement que, une fois qu’on a pu toucher à son rêve et le vivre, cela veut dire qu’on peut le vivre en permanence après avoir intégré ces nouvelles données dans notre collimateur intérieur. Il reste cependant souvent encore des choses à comprendre sinon la voie serait libre et le bonheur permanent !

Ça prend une sacrée tête de cochon pour y arriver, vous ne trouvez pas, à toujours se pousser sans se décourager, quand on revient quelques pas en arrière, pour continuer à aller de l’avant ?!

En fait, ce qui nous tient et nous pousse à toujours avancer c’est que nous savons, fondamentalement, que le bonheur existe et nous voulons le vivre. Comme nous en avons déjà vécus des moments, nous savons que nous pouvons en avoir plus, plus longtemps, mieux… et en permanence !

La carotte

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Quand on décide de manifester un rêve, on dirait donc que la vie nous le fait vivre un temps pour nous montrer qu’il est possible de le vivre. Le temps de nous faire comprendre qu’on peut l’avoir vraiment.

On le vit, le temps que ça passe, puis ça s’arrête et on se retrouve au point de départ ou presque. Ça ressemble étrangement à une carotte pour nous faire avancer. Comme on n’est pas un âne, on va plutôt s’arrêter pour trouver comment avoir la carotte plutôt que de continuer à courir bêtement après.

On remarque alors qu’on n’est vraiment plus là qu’on a envie d’être. On remet donc en place des choses pour faire en sorte que le rêve devienne à nouveau réalité. C’est plus fort que soi, on doit aller ailleurs, sortir de cet espace dans lequel on n’est vraiment plus bien. C’est là que la vie semble vouloir nous mettre des bâtons dans les roues.

En fait, l’égo va se batailler contre ce changement permanent qu’on veut mettre en place mais qui ne l’arrange pas puisque ça le fait devoir aller ailleurs. L’ego n’aime pas les changements aussi on doit être plus fort que lui.

Pour atteindre la carotte

Si on est retourné(e) en arrière, c’est qu’on a des choses à comprendre.

On sait maintenant que le rêve est atteignable et même vivable avec bonheur. Le chemin pour y arriver, cependant, nécessite quelques prises de conscience et guérisons au passage.

heap of coins close up
Dans ma situation actuelle, j’ai à apprendre à gérer mes revenus. Pour une raison qui m’est encore inconnue et sur laquelle je travaille depuis des décennies, l’argent coulait entre mes doigts et je n’arrivais pas à la garder, à m’en faire un coussin, des économies.

L’an dernier, j’ai fait de bons revenus et j’aurais dû en avoir assez pour repartir en voyage cette année. C’est ce que j’avais prévu. Sans que je comprenne ce qui s’est passé, tout en vivant quand même modestement puisque c’est ce que je connais depuis toujours, je me suis retrouvée avec un tout petit pécule pour repartir en voyage, espérant que mes stages fonctionnent sinon je devrais vivre sur la carte de crédit. De plus, mes stages ne se remplissaient pas. De quoi paniquer !

Rester cool, créer et déguster

Je ne me laisse plus embarquer dans ces émotions qui créent exactement ce dont on a peur. J’aime mieux respirer, faire confiance et travailler dans le sens de la création de ce que je veux. Il y a un temps pour grailler dans le passé pour trouver les raisons qui nous font vivre ce présent désagréable et un temps pour créer l’avenir. On a parfois besoin de travailler l’un, parfois l’autre.

Entretemps, en janvier, je me suis rapprochée d’un ami qui a des soucis financiers alors qu’il a passé sa vie dans l’abondance. Ensemble, nous regardons notre situation et il me reflète des choses qui me permettent de voir ce que je veux ou ne veux plus dans ma vie, et donc de travailler à ce que je veux vraiment.

Du coup, en me mettant sérieusement sur mes intentions claires et ma décision de passer un beau voyage en animant, notamment, de beaux stages remplis de belles personnes, les inscriptions à mes stages ont commencé à entrer de façon plus importante depuis deux jours. J’ai un nombre maximum d’inscriptions possible et je vais donner deux soirées avant le stage de Bretagne. Je suis sûre qu’il sera plein. Je vais pouvoir manger une belle carotte. Les autres stages vont se remplir au fur et à mesure. Je suis heureuse rien qu’à penser animer bientôt ces moments magiques

Chrysalide-Plouhinec

La Chrysalide à Plouhinec

J’ai reçu ce matin, en plus, une invitation à passer quelques jours supplémentaires dans ce magnifique endroit qu’est la Chrysalide à Plouhinec, où je vais animer le premier stage de ma tournée. Une autre belle carotte que je vais déguster avec joie et gratitude.

Je sais que, quand je suis branchée à mon coeur et que je fais des demandes claires, non parasitées par mon ego, la vie me répond toujours dans le sens de ce que je demande avec, parfois, des cadeaux supplémentaires, de belles surprises qui me remplissent chaque fois le coeur de gratitude.

Je suis à 100% responsable de ma vie et de ce que je veux créer. A moi donc de créer… et de ramasser toutes les carottes que je désire déguster dans ma vie.

Et vous, quelles sont les carottes que vous désirez déguster ?!

Avec Amour

Dominique Jeanneret

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© Dominique Jeanneret. Il est interdit de reproduire tout ou partie de ce texte, de quelque façon que ce soit, sans mentionner : Dominique Jeanneret, Chemin de Vie avec le lien www.chemindevie.net. Merci de respecter ainsi mon partage.

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