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Critiques Séries : Glee. Saison 6. Episode 7.

Publié le 14 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Glee // Saison 6. Episode 7. Transitioning.


Cette saison est clairement en train de devenir l’une de mes préférées de la série, ma préférée depuis la saison 2 en somme, c’est dire à quel point tout ce qu’il y a eu entre temps était décevant. En effet, depuis l’ajout de nouveaux scénaristes, Glee a perdu ce qui faisait son succès, sa folie et son intérêt. Mais pour en revenir à cet épisode, ce qui fonctionne le plus là dedans c’est la nostalgie. Tout le monde va se retrouver dans le sous sol de chez Rachel (comme dans « Blame it on the Alcohol » (2.11), tiens encore un épisode de l’excellente saison 2. Mais en parallèle, nous allons suivre tout un tas d’autres choses et notamment Rachel et Sam dont la relation évolue et passe un cap. Je trouve que ces deux là vont finalement bien ensemble. Ils ont une alchimie qui fonctionne très bien et surtout qui donnerait presque envie d’oublier Finn. Je sais, c’est presque méchant ce que je dis mais il faut savoir passer à autre chose malgré le fait que sa mort fût dramatique pour tout le monde. Glee a tenté de donner à Rachel et Sam une chance de prouver qu’ils peuvent être bien l’un pour l’autre et l’avantage, c’est que cela fonctionne à merveille. On sent que le casting veut que cela fonctionne et que cette fin les rend tout guimauve à avoir envie de leurs faire des câlins.

Cet épisode prouve encore une fois à quel point le casting de Glee est réellement en train de vivre ses dernières années de compagnie et ils décident donc tous de tenter de prendre leur pied comme il se doit. C’est ce que j’ai ressenti et même si cet épisode semble ressembler à un épisode de remplissage par moment, le tout m’a plu. Il y a même une séquence nostalgie qui m’a rempli d’émotions à en pleurer alors que l’on se remémorer des passages de la série au travers de photos. C’est beau, tout simplement. Le thème de cette semaine c’est donc « transitioning », passer d’un cap à un autre sans sa vie et savoir faire le vide. Il faut laisser le passé au passé et tenter de construire son futur en conséquence. L’épisode ne se concentre pas que sur Rachel et Sam et heureusement. Nous avons le retour de Beiste, maintenant transformée en homme. Comme je le disais avec l’épisode précédent, je pense que ces histoires ont transformé le public de la série et surtout ont rendu la série un peu moins accessible à tous. Vous allez me dire que des gens qui ne sont pas tolérants envers tout et tout le monde n’ont pas leur place dans les téléspectateurs de Glee, je suis d’accord que tout le monde devrait être tolérant mais cela aurait été la clé du succès.

Surtout que le message est peut-être trop porté sur une catégorie et pas assez sur ce qui faisait la globalité de Glee. On ne parle donc plus des handicapés, on ne parle plus de tout un tas d’autres choses. Cet épisode va permettre le retour de Beiste et j’ai adoré sa petite discussion avec Sam. C’est touchant mine de rien et je ne m’y attendais pas nécessairement. Un peu comme avec Unique qui fait son grand retour pour le meilleur là aussi. J’aime bien Unique, j’ai toujours adoré sa voix et son originalité. Unique est arrivé à un moment de la série où l’on n’était pas noyé sur les personnages LGBT et avait donc su apporter son truc. Sa nouvelle apparition est donc très réussie, surtout sur « Same Love » avec Shuester. Ce dernier est maintenant coach de Vocal Adrénaline. Ce qu’il y a de bien quand on est coach de cette équipe c’est le salaire et tous les petits à côté que l’on peut avoir. Sauf que Shue ne se plaît pas là bas car Vocal Adrénaline ne connaît pas la tolérance, tout simplement. On savait pertinemment qu’il allait démissionner à la fin de l’épisode mais j’aurais aimé que cela ne se fasse pas, j’aurais aimé qu’il réussisse à imposer ses choix et surtout ce qu’il pense.

Là on sent que Glee veut simplement réduire son budget et éviter de multiplier les personnages (alors que le lieu est toujours le même pour tout le monde). C’était cependant excellent de voir un peu des Vocal Adrenaline de leur côté car cela change aussi un peu de ce que la série a pour habitude de nous offrir. Il ne manquait plus que Jonathan Groff et cela aurait été parfait. Ce dernier pourrait bien faire une nouvelle apparition dans la série que je ne serais pas contre. Il en va de même de bien d’autres guests comme par exemple Neil Patrick Harris, Gwyneth Paltrow, Ricky Martin, Kristin Chenoweth, Olivia Newton-John, Adam Lambert, Kate Hudson, j’en passe et des meilleurs. L’épisode est aussi celui de la rupture de Blaine et Karofsky. C’est encore quelque chose d’attendu mais qui permet de fermer une page et d’ouvrir un nouveau chapitre. Kurt semble heureux avec son suggar daddy, au grand détriment de Blaine qui a quitté Karofsky presque pour rien. Cependant, je suis content que Glee ne veuille pas tout faire tout de suite et prenne le temps de re-créer la relation que ces deux là pouvaient avoir par le passé. Mais Karofsky est bien trop gentil à l’idée de se faire quitter ce qui est à mon sens trop simpliste.

La rupture était donc un peu facile et pas suffisamment intéressante. Dommage. C’est ce genre de choses qui ruinent parfois un peu les belles tentatives de l’épisode. Cet épisode est donc un rappel de « Blame it on The Alcohol » et encore une fois la série aime fait des références à ce que le passé de las série pouvait représenter.

Note : 7.5/10. En bref, cette saison continue d’être une belle surprise.


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