The Economist dit la même chose que moi, dans mon précédent billet :
Les écrivains se sont transformés en entreprises. Ils se passent des services d'un éditeur. Et, surtout, leurs livres ne servent qu'à construire une notoriété qu'ils monétisent par d'autres moyens : "Authors are becoming more like pop stars, who used to make most of their money selling albums but who now use their recordings as promotional tools, earning a living mainly from concerts."
Ce qui pose un problème délicat, pour The Economist, car l'auteur, le vrai, le Proust, n'est pas un homme de showbiz ! La littérature serait-elle condamnée par la sélection naturelle du marché ?