Magazine Histoire

17 février 1915. Des éclats viennent tomber dans la cour de l'hôtel de ville et sur la place. Environ une soixantaine d'obus ; un tué, neuf blessés.

Par Cantabile @reimsavant

Bombardement à 14 h 1/2. Des éclats viennent tomber dans la cour de l'hôtel de ville et sur la place. Environ une soixantaine d'obus ; un tué, neuf blessés.

- Le bruit ininterrompu de la canonnade se fait entendre dans la même direction qu'hier.

Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos
17 février 1915. Des éclats viennent tomber dans la cour de l'hôtel de ville et sur la place. Environ une soixantaine d'obus ; un tué, neuf blessés.

Mercredi 17 - Cendres à l'Archevêché (pour les gens de la maison). Matinée tranquille. Un fils Walford attaché à l’État-major du Général d'Esperey (2) a entendu le Général dire : "Nous aurons les Prussiens quand nous voudrons. Il faut seulement du beau temps." Bombardement sur la ville.

Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. Travaux de l’Académie Nationale de Reims

(2) Le général F. d'Esperey était plutôt connu pour son mauvais caractère que pour un optimisme sans mesure...

17/2 Mercredi - temps gris. Dès le matin toujours violente canonnade direction de Berry-au-Bac et cela toute la journée, quoique cependant, il semblerait que vers le soir ça diminue d'intensité à 5 h du soir, on entend encore mais beaucoup moins fort bombardement avenue de Laon, faubourg Cérès, rue Coquebert et les abords de la cathédrale. A 8 h du soir, tout parait calme. mais peut-être que le calme ne sera pas de longue durée.

La nuit 2 ou 3 coups de canon seulement. Dépêche bonne.

Carnet d'Eugène Chausson durant la guerre de 1914-1918

Voir ce beau carnet sur le site de sa petite-fille Marie-Lise Rochoy


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Cantabile 56093 partages Voir son profil
Voir son blog

Dossier Paperblog

Magazines