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Critiques Séries : State of Affairs. Saison 1. Episode 11. The Faithful.

Publié le 17 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

State of Affairs // Saison 1. Episode 11. The Faithful.


La quête pour trouver le Sheik Hakam est quelque chose que l’on va suivre jusqu’au bout. State of Affairs est loin d’être Homeland et ce que cette dernière avait pu faire avec Abu Nazir mais je trouve la série plutôt juste dans sa façon de dépeindre ces groupuscules islamiques qui veulent imposer l’islam comme religion unique pour tous. Car c’est le but qu’il y a derrière leurs actions. Quoi qu’il en soit, « The Faithful » tente de faire quelque chose de rythmé encore une fois au travers d’un épisode dont les rebondissements ne sont pas tous très lisibles. Par exemple l’introduction de cet épisode autour de ces prisonniers en cours de transfert. Cela avait tout d’un très mauvais épisode de la première saison de The Following. Il n’y avait rien de très intrigant là dedans car le seul truc qui nous intéresse dans cet épisode c’est bien évidemment la fuite d’un des prisonniers que Charlie et la CIA recherchent activement. Dans cet épisode nous avons également Nick qui parvient à approcher suffisamment Hakam pour pouvoir lui enfoncer un poignard dans le coeur s’il avait été prêt à le faire. Je me demande vraiment comment il compte s’en sortir vivant de cette aventure mais l’issue de l’épisode et tous ces « Allah Abkar » c’était tout de même assez excitant.

On a tous envie de voir la suite après ce genre de scènes. C’est très différent de ce que Homeland avait pu faire avec Abu Nazir. Ici on sent que State of Affairs se rapproche plus du documentaire. Cela me rappelle ce film avec Angelina Jolie peignée comme des poils de cul : Un coeur invaincu dans lequel elle incarnait la véritable histoire de Mariane Pearl. C’était d’ailleurs un très joli film dans mes souvenirs. Pour en revenir à cet épisode de State of Affairs, je me demande à quel moment la série voudra faire ressembler l’histoire de Hakam à Ben Laden. Homeland a toujours assumé cela jusqu’au bout avec la petite référence qui fait mouche. Je serais heureux que State of Affairs ne veuille pas tomber dans la copie. Pour en revenir à cet épisode, l’évasion était un peu ridicule dans son ensemble. Disons que cela n’apporte rien à l’épisode. On a plus l’impression de voir un cas de la semaine qu’autre chose. Bien qu’il y ait quelque chose d’intéressant qui soit raconté derrière, je regrette tout de même qu’ils n’aient pas fait les choses un peu différemment. Kenneth Travers est toujours en vie et c’est le personnage qu’il faut retrouver dans l’épisode.

Cette partie là n’est pas la meilleure. Heureusement que Charlie est là. Entre son très joli monologue (qui a un très bel impact sur la série à mon humble avis) et le jeu de Katherine Heigl, Charlie est un personnage que j’apprécie énormément. J’aime bien le fait que Constance soit aussi mal à sa place. Elle a beau être la présidente des Etats-Unis, elle n’en reste pas moins quelqu’un dont les Etats-Unis peuvent très bien se dispenser. Mais l’atout là dedans c’est qu’elle sait imposer ses discours. Toute l’histoire autour de Charlie sur ce qui se passe avec Nick et Bellerophon et que cela ne va pas forcément dans le bon sens avec POTUS, cette dernière entité continue de pointer du doigt Charlie pour faire confiance à Nick pour des raisons personnelles. Cependant, on ne sait pas encore exactement pourquoi POTUS a des raisons de douter de Nick. Finalement, cet épisode n’a de cesse de mettre en abîme les personnages de la série pour le meilleur et même si rien n’est parfait. En effet, il manque encore et toujours des tas de choses pour transformer les personnages et nous donner envie d’en voir encore un peu plus.

Note : 6.5/10. En bref, une évolution lente mais sympathique.


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