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La tectonique à travers les âges

Publié le 28 mai 2008 par Tom Vanderstichele

Suite du cours de tectonique, voir les divers chapitres sous la catégorie « les continents, ça bouge »

La tectonique est-elle récente ? J’avais déjà écrit un chapitre préhistorique ici, en évoquant la création de certaines espèces vivantes, dont l’Homme fait malheureusement partie. Certains auraient pus voir, dans cette partie du cours de tectonique, une négation de la théorie de Darwin, l’évolution. Il n’en ait rien, puisque la tectonique est elle-même une évolution, les continents au départ ne formaient qu’une seule terre, la Pangée, avant de subir le mouvement tectonique. Il faut bien imaginer cela, une sorte d’énorme discothèque, où auraient pu séjourner les Américains, les Cubains, Hugo Chavez, Henry Ford, les Russes, les Tchétchènes, les Nord et Sud Coréens, les Indiens d’Amériques, les Cow-boys, les Tibétains, Les Chinois, les Irlandais du Nord et ceux du Sud, les gars de Neuilly et ceux de Saint-Denis, les Weight-Watcheuses et les accrocs aux chips, les Légionnaires et les chèvres. Une liste non exhaustive, mais suffisamment explicite pour comprendre la complexité de cette situation. Heureusement que l’évolution est là, pour limiter la casse, celle-ci éloigna les antagonismes dés le départ.

L’Amérique fut peuplée d’Incas, de Sioux, de Hurons, d’Iroquois, de Ottawas, du premier au dernier des Mohicans et de Maya l’abeille. Les caribous, bisons, phénix, anacondas et chiwawas y vivaient en parfaite harmonie. L’Afrique concentra tous les peuples Esclaves, la future Racaille, les diamants de Président, les Berbères et les Pygmées. Les rhinocéros, girafes, scarabées du désert, fourmis rouges anthropophages et autres banalités animales y ruminaient en toute liberté. En Asie, ce fut un peu plus complexe, mais la topographie du lieu aida au morcellement, d’un côté tous les gars jaunes aux yeux bridés, avec des bouts de jungle propice à de futurs terrains de jeux, un autre côté avec des gars en turban, du pétrole et des déserts, propices, également, à de futurs terrains de jeux, au milieu une zone égarée, les Indes, que certains rêvaient d’atteindre pour en ramener des morceaux. Aux Indes rugissait le tigre en pyjama, chez les turbans le chameau et le dromadaire se partageaient les courses de taxis, le yeti saccageait les pistes de ski dans l’Himalaya pendant qu’ailleurs les habitants écoutaient le riz pousser. Quatre autres zones furent encore crées par l’évolution, deux zones Froides pour donner un air de crème glacée à la Terre, vue par les extra-terrestres. Une zone habitée par des restes préhistoriques, entourée d’eau, comme les douves d’un château, pour éviter que les hommes et animaux de ce parc jurassique ne s’échappent, elle était tellement bien protégée qu’elle servit de prison à une époque. Le kangourou y sautait, ce gros lièvre ayant lu la mésaventure de son confrère dans la fable Le lièvre et la tortue, se laissa pousser les pattes arrière, pour ne pas que pareille connerie lui arrive.

Et enfin, la dernière région, nombril du Monde, concentra toute la population blanche, de confession judéo-chrétino-laïquo-protesto-nombriliste. Dès le départ, cette région n’allait pas être facile à gérer, pas de pétrole, aucun diamant, pas de mine d’or, pas d’animaux exotiques, une population blanche du nord au sud, tout le monde se ressemblait. Du coup, chacun voulait y être Roi ou Empereur. Sur les autres zones tectoniques il y avait aussi des Chefs, mais ceux-ci se partageaient la tâche, Roi des Incas, Chef de tribus, Reine des Mayas, Reine de Saba, Roi d’Ecosse (oui, l’Ecosse eut un roi africain, le dernier), Sultans de diverses régions et ainsi que divers Empereurs Chinois, Japonais ou du Centre de l’Afrique. Alors que dans la plaque Européenne, les luttes, pour être le plus blanc et pouvoir régner auprès de la Mère Denis, étaient incessantes.

Cette soif de pouvoir amènera les habitants du nombril du Monde à tenter de conquérir les autres zones de la Terre. Les animaux vivants dans cette plaque Europe n’ont jamais pus fermer les yeux ni de jour, ni de nuit, tellement le blanc faisait du boucan, une vraie boule de nerfs.

Nous verrons, dans un prochain épisode, comment la pensée judéo-chrétino-laïquo-protesto-nombriliste se propagea à travers les plaques tectoniques, ce qui fut le début de la dérive des continents.


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