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La loi Macron passe aux forceps, M. Valls se passe du vote... Un bel exemple de démocratie!

Publié le 17 février 2015 par Philippejandrok

Il se trouve que, parfois, au cœur même d’une démocratie, les dirigeants décident d’imposer des lois en se passant de toute forme de complémentarité et d’échange, en se passant même d’un vote démocratique, ils forcent une loi aussi obscure qu’un roman-fleuve, aussi absconse qu’une Bible juridique, et lorsque qu’une majorité gouvernementale se rend coupable d’une telle action, les démocrates montent au créneau en hurlant:

- À la Tyrannie ! À la dictature !

Mais, je n’entends rien, entendez-vous des cris de révolte ?

Non, c’est la passivité du troupeau bien gardé par son berger et par ses chiens, pourtant, en 2006, le président de la République lui-même, lorsqu’il était encore 1er secrétaire du PS, n’hésitait pas à donner son avis sur l'utilisation de l’article 49-3 de la Constitution par le gouvernement UMP Sarkozy, autorisant la majorité à forcer une loi sans avoir à passer par un vote :

- "Le 49-3 est une brutalité, le 49-3 est un déni de démocratie, le 49-3 est une manière de freiner ou d’empêcher le débat parlementaire..."  François Hollande

à écouter ici : http://www.atlantico.fr/pepitesvideo/loi-macron-quand-francois-hollande-qualifiait-49-3-deni-democratie-2009326.html


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Que penser d'un personnage qui retourne sa veste une fois au pouvoir ?

Peut-on faire confiance à celui qui souffle le chaud et le froid, pire, qui ment en reniant ses propres engagements démocratiques dès que le pouvoir lui tend les bras ?

Il m'arrive de regarder le coq du clocher de mon église, qui tend d'un côté, puis de l'autre sous les caprices du vent, je pourrais lui faire confiance pour la direction, mais comment m'y fier, c'est une girouette, il en change tout le temps, ainsi, Monsieur Hollande est la girouette du PS, et cela ne le dérange pas. En politique on peut tromper, mentir ou décevoir, mais il ne faut jamais, ni le montrer, ni s'excuser, il faut mentir avec classe, avec oubli.

Monsieur Valls, son Premier ministre, fidèle lieutenant qui n'a de socialiste que le nom et une affiliation lointaine à la Gauche démocratique, a bel et bien forcé la Loi Macron, en faisant appel à l’article 49-3, il a imposé aux Français, une "brutalité, un déni de démocratie, dans une manière de freiner ou d’empêcher le débat parlementaire..."

Ce même premier ministre qui fait appel à la liberté d’expression au cœur de la république, qui fait appel aux valeurs de la France, mais quelle France ? La sienne ou celle des Français qui subissent ses décisions personnelles ?

Mais un Premier ministre ne peut décider pour lui-même en se substituant à l’intérêt général alors, qui sert-il pour imposer ainsi une telle usine à gaz ?

Et ce Macron, banquier de chez Rothschild ; qui a voté pour qu’il intègre le gouvernement ?

Qui a imposé ce pantin méprisant et méprisable, au centre d’un gouvernement de Gauche ?

On remplace un fraudeur par un emberlificoteur, où se trouvent ses qualités de ministre au service des citoyens ? Nous avons un sinistre au service de la Banque et toujours au détriment des citoyens.

Si, ce qui se produit aujourd’hui ne vous dérange pas, cela n’a pas d’importance, vous assisterez à la montée d’un socialisme qui devient peu à peu un National Socialisme, et lorsque vous entendrez le bruit des bottes sous vos fenêtres, ne soyez pas étonnés, vous avez laissé entrer les loups dans Paris, puis, dans toute la France, et il sera trop tard pour se dire : si on avait su ?

Mais ne pensez pas non plus que l’UMP vaut mieux que le PS, képi blanc et blanc képi, il ne nous reste que le dépit. 

Nous vivons une époque fomidiable...


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