Jennifer, celle qui a compris que le bonheur, ça ne s’achète pas!

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Jennifer, celle qui a compris que le bonheur, ça ne s’achète pas!

Par Mélissa Lévesque

Quand j’ai rencontré Jennifer, il y a un peu plus de deux ans, je savais déjà qu’elle m’apporterait beaucoup et qu’elle inspirerait mon quotidien. Ma rencontre avec elle a un peu changé ma vie. Pour vrai. Comme Elizabeth, Jennifer a quitté sa petite ville de l’Abitibi à la fin du secondaire pour vivre une aventure enrichissante en terrain inconnu. Elle a participé à Katimavik, un programme gouvernemental qui a lui permis d’aller vivre dans 3 provinces canadiennes pendant neuf mois. Et c’est là que tout a changé. «C’est à ce moment que j’ai su que je voyagerais toute ma vie, que j’aurais toujours besoin de vivre de nouvelles aventures, de voir de nouvelles choses, mais surtout, de connecter avec des gens de différentes cultures.»

Tourisme responsable

Jennifer ne s’est jamais vraiment sentie interpellée par les voyages organisés ou les voyages dans les hôtels tout inclus. Non. Pour elle, voyager c’est surtout la rencontre d’une autre culture et l’intégration à cette autre culture. «Je ne vais pas dans un nouveau pays pour le détruire, ni pour prendre ce qui ne m’appartient pas. Malheureusement, sans le vouloir, beaucoup de touristes le font.» Par exemple, en Thaïlande, beaucoup de touristes veulent monter sur le dos d’un éléphant pour se créer des souvenirs. Malheureusement, pour que les éléphants soient capables de répondre à cette forte demande touristique, ils sont arrachés de leur environnement naturel et sont vraiment maltraités. Ce sont des problématiques comme celle-ci qui ont poussé Jennifer à voyager de façon responsable, en s’informant davantage sur les lieux qu’elle visite et en parlant aux gens locaux, puisqu’ils ont beaucoup à offrir.

Voyager pour apprendre

Jennifer ressent le besoin de voyager, non pas pour le simple plaisir d’être ailleurs, mais surtout pour apprendre. Son plus grand apprentissage? Le bonheur, ça ne s’achète pas. On ne trouve pas le bonheur dans le matériel, mais plutôt à travers chaque petit moment de la vie. Ici, au Québec, on consomme énormément, alors que dans certains pays, des gens sont comblés de bonheur en ayant à peine de quoi se vêtir et se nourrir. C’est ce qui fait que Jennifer ne s’est acheté aucun morceau de vêtement depuis juin passé, et elle ne ressent toujours pas le besoin de s’en procurer, vivant très bien avec tout ce qu’elle a déjà. Personnellement, cet aspect de son témoignage m’a beaucoup rejoint et j’ai envie de me lancer un défi semblable… À suivre!

Le bonheur au quotidien

Quand j’ai demandé à Jennifer ce qui la rendait heureuse au quotidien, elle a répondu: «TOUT! Regarder le soleil se lever quand je marche pour aller à l’école, voir mes amies, que mon chum se lève avec moi le matin pour qu’on déjeune ensemble, appeler ma mère le dimanche soir, écouter Jason Mraz en faisant mes devoirs, aller au café avec mon copain pour étudier, faire le souper pour lui, admirer le coucher de soleil du 4^e étage de mon école quand mes cours finissent à 18 h, lire avant de m’endormir…»

Au fond, ce sont les petites choses de la vie qui constituent notre bonheur!

« The world only exists in your eyes. You can make it as big or as small as you want …» – F. Scott Fitzgerald