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Quels sont les frais pour un indépendant à titre complémentaire ?

Publié le 18 février 2015 par Questions Capitales

Toute activité qui rapporte demandera un minimum d’investissements.  Ces frais d’investissement dépendront habituellement du type d’activité, et non du fait que cette activité est exercée à titre principal ou complémentaire. En tant qu’indépendant à titre complémentaire, vous avez souvent les mêmes frais que votre collègue qui exerce la même profession à titre principal. Il y a également des coûts minimums que vous ne pouvez éviter.

Les frais liés à l’activité
Tout d’abord, il y a les frais qui dépendent de l’activité. Certaines activités demandent beaucoup d’investissement, d’autres moins. Un coiffeur/une coiffeuse devra investir dans plus de matériel qu’un comptable ou un traducteur. Cet investissement de base sera important, parce qu’il jouera un rôle dans la rentabilité. Plus l’investissement est grand, plus cela demandera de temps avant que l’activité commence à apporter.

Les frais comme indépendant
Comme nous l’avons vu, un indépendant à titre complémentaire doit entreprendre les mêmes démarches administratives et se soumettre aux mêmes obligations qu’un indépendant à titre principal. Il aura également un certain nombre de frais identiques. Seulement, il gagnera moins et, pour cette raison, ces frais pèseront plus lourdement pour un indépendant à titre complémentaire. Il est important d’en tenir compte lorsque vous démarrez votre activité.  D’autres frais, en revanche, seront plus légers pour un indépendant à titre complémentaire.

L’indépendant à titre complémentaire doit s’affilier à un secrétariat social et devra payer des cotisations sociales trimestrielles. Comme nous l’avons vu, ces cotisations sociales dépendront des revenus et elles sont bien plus faibles pour un indépendant à titre complémentaire que pour son collègue à titre principal.

L’indépendant à titre complémentaire devra également – s’il exerce une activité soumise à la TVA, rentrer une déclaration trimestrielle à la TVA et payer la TVA due. Il est cependant difficile de parler ici de “frais”, car l’indépendant ne fait qu’encaisser la TVA pour la reverser aux autorités.  Bien au contraire, il lui est possible d’en déduire la TVA qu’il paye lui-même pour son activité, ce qui est tout à son avantage.

Possibilités d’exemption de la TVA
Les petites entreprises et les indépendants (à titre principal ou complémentaire) qui ont en Belgique un chiffre d’affaires annuel égal ou inférieur à 15.000 EUR, peuvent depuis le 1er avril 2014 bénéficier d’une exemption de la TVA pour les livraisons de biens et services qu’ils réalisent (selon art. 56bis du Code de la TVA). Auparavant, le plafond était de 5.580 EUR. L’indépendant qui se trouve dans cette situation ne doit donc plus introduire de déclaration à la TVA.  Attention, ceci implique bien entendu qu’il ne pourra plus lui-même récupérer la TVA de ses achats professionnels !  Il est donc nécessaire de bien étudier la situation pour savoir ce qui est le plus intéressant.

Un bon comptable vaut de l’or

Pour sa déclaration à la TVA et à l’impôt des personnes physiques, un indépendant – qu’il le soit à titre principal ou à titre complémentaire – a tout intérêt à faire appel à un comptable agréé. Cela entraînera quelques frais supplémentaires – et ce n’est pas obligatoire – mais c’est en tout cas très fortement recommandé.  Ces frais vous rapporteront bien vite de l’argent et vous épargneront beaucoup de soucis.

Un indépendant à titre complémentaire aura donc plus ou moins de frais, en fonction de son activité. La bonne nouvelle est qu’il peut bien sûr déduire ces frais de ses revenus.


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