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Critiques Séries : Gotham. Saison 1. Episode 16. The Blind Fortune Teller.

Publié le 18 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Gotham // Saison 1. Episode 16. The Blind Fortune Teller.


Cet épisode manque d’énormément de choses qui permettent de voir que la série a encore énormément de faiblesses et qu’elle a du mal à sortir de ses gonds. Le problème vient de plusieurs éléments. Dans un premier temps Fish Mooney. Cette dernière est un personnage beaucoup trop divertissant pour se permettre de la laisser croupir au fond d’une sorte d’égout. C’est amusant à certains moments quand elle tente de tout négocier tout pour le monde, sauf que sincèrement, je me suis terriblement ennuyé. Car je m’attendais à quelque chose de légèrement différent, de beaucoup plus divertissant et le fait que Jada Pinkett Smith soit autant sous exploitée est forcément problématique. Surtout que le personnage n’évolue pas d’épisodes en épisodes alors que sa situation aurait réellement pu faire décoller le personnage de façon complètement différente. J’aurais aimé qu’elle soit montrée sous un jour différent, peut-être avec un peu plus d’émotionnel sur les bords. Gotham n’en fait qu’à sa tête et se contente de rester aussi ennuyeuse qu’elle peut l’être depuis quelques épisodes. Ensuite nous avons la romance entre Gordon et le Dr. Thompkins. L’alchimie qu’il y a entre Ben McKenzie et Morena Baccarin n’est pas toujours palpable.

Disons qu’il y a un truc qui ne colle pas chez eux et je pense que cela vient du scénario qui ne sait pas toujours quoi faire de leur relation. Est-ce une romance très complice ou au contraire une romance qui doit être minutieusement préparée. La série ne sait pas sur quel pied danser et le téléspectateur non plus. C’est décevant car il y a tout de même de jolis moments et tout n’est pas à jeter. Notamment par rapport au fait que Thompkins porte la culotte et cela se sent tout de suite. Dès qu’elle est là, c’est elle qui décide de la série n’a de cesse de nous le répéter. Pourquoi pas après tout mais ce n’est pas la plus grande force de la série. De toute façon, les romances dans cette série ce n’est pas le plus grand fort de Bruno Heller. Ce dernier a beau avoir fait quelque chose de très beau entre ses deux héros dans la saison 7 de The Mentalist, ce n’était pas très palpable auparavant. Il doit avoir du mal avec ce genre de choses (même si la romance entre Rigsby et Van Pelt n’était pas si mauvaise que ça non plus). Par ailleurs, dans cet épisode nous avons encore et toujours le très cher Penguin. Si ce dernier est plutôt amusant, je trouve que justement c’est le rare atout de cet épisode. La prestation de l’acteur est d’en faire des caisses et l’on ne peut pas lui en vouloir.

Au contraire, j’aime bien l’aspect cartoonesque qu’il y a derrière, ne serait-ce que pour l’ouverture de l’épisode qui fait justement mouche. Puis il y a cette histoire de cirque permet surtout d’introduire Jerome incarné par l’excellent Cameron Monaghan (Shameless). Si la prestation de ce dernier est un sans faute, la formule employée autour est beaucoup trop procédurale. Les scènes d’interrogatoires manquent donc d’originalité et les surprises ne viennent jamais jusqu’à nous. Le seul intérêt là dedans c’est que Jerome semble être un jeune Joker. Ce que l’on sait cependant c’est que Bruno Heller a dit que cette saison 1 ne serait pas consacrée au Joker. On peut donc aisément penser que cet épisode n’est qu’une introduction et que le Joker sera amené à revenir beaucoup plus tard dans la série, peut-être dans la seconde saison en guise de grand méchant. Je suis pour Cameron Monaghan dans le rôle du Joker mais attention à ne pas tomber dans le ridicule ou bien dans l’exploitation trop facile d’un personnage qui a marqué l’univers de Batman grâce à la prestation de Heath Ledger. Difficile de passer après ce dernier. Mais la prestation de l’acteur est réellement solide, prouvant qu’il peut incarner des rôles complètement différents et variés. Je ne peux qu’avoir envie de le revoir prochaine.

Note : 4/10. En bref, l’épisode déçoit car la formule empêche à une introduction judicieuse de s’envoler et l’épisode laisse ses intrigues s’emberlificoter sans réellement trouver d’issue. Dommage.


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