The Flash // Saison 1. Episode 14. Fallout.
L’épisode précédent était une vraie déception car il n’avait pas réussi à associer tout ce que j’attends de la part de The Flash. Les intentions du General Wade Edling me rappellent un peu la première saison de Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. avec Deathlok mais malgré les ressemblances, je trouve que The Flash a réussi à créer un univers réellement intéressant. Surtout au travers de Firestorm et de cette histoire d’armée de super-soldats. Ensuite nous avons bien évidemment le retour de Robbie Amell dans un twist amené au début de l’épisode de façon très intelligente. Tout cela permet aussi de retrouver Victor Garber au centre de l’épisode. L’histoire de Ronnie et Stein fonctionne en grande partie car la série parvient à les associer tous les deux. Je ne connais pas l’esprit des comics étant donné que je n’en lis aucun, mais il y a tout de même quelque chose de très bien écrit là dedans qui permet de voir que The Flash ne laisse finalement que très peu de choses au hasard. J’ai envie de croire que cela peut évoluer encore plus au fil des épisodes et ce serait tout de même intéressant de voir le prochain épisode utiliser Firestorm comme une sorte de façon de se réinventer. The Flash était arrivée à un moment de la saison où elle avait besoin de se renouveler, de nous apprendre de nouvelles choses au sujet de Firestorm. Cet épisode nous fait une belle proposition du genre tout de même.
« Fallout » c’est donc en grande partie Stein et Ronnie, laissant presque de côté tous les autres personnages de la série. Je dis bien presque car si Victor Garber et Robbie Amell volent la vedette aux autres, les autres ont eux aussi des choses à faire et notamment notre héros. Je me demande si ces épisodes introduisent une potentielle nouvelle série de l’univers DC Comics (Victor Garber et Robbie Amell, c’est pas mal comme casting je trouve), mais en tout cas la série se garde tout cela en réserve afin de pouvoir revenir dessus quand elle en aura besoin. J’aimerais bien que d’ici la fin de la saison ont ait une sorte de Ligue des Justiciers en version petit écran (donc sans Superman et Batman bien évidemment). Par ailleurs à Central City, nous avons Iris qui s’est peut-être dégoté de quoi m’intéresser. Son collègue Mason Bridge a besoin de son aide pour enquête sur l’explosion de l’accélérateur à particules. C’est une occasion en or de poser les bonnes questions sur les origines de tout ce qui se passe dans The Flash mais également sur l’univers même de STAR et de tout ce qui touche au secret de Barry. Forcément, la série va devoir faire des efforts afin d’en faire encore un peu plus mais bon, j’aime bien qu’elle prenne son temps pour une fois. Surtout que c’est bien fait.
L’introduction des voyages dans le temps n’est pas une mauvaise idée et l’épisode parvient à nous en dire plus. En effet, Barry va apprendre que lui (enfin, une version future de lui) était présente dans la pièce quand sa mère est morte. La série ne compte probablement pas faire tout de suite des voyages dans le temps (ce serait dommage d’utiliser cette cartouche trop tôt de toute façon). Je me demande si au fond Barry peut changer le passé en sachant qu’il a déjà échoué et s’il parvient à changer le passé, qu’est-ce que cela va réellement changer dans l’histoire de Barry et du reste de Central City. Finalement, cet épisode de The Flash pose de ce point de vue là quelque chose d’assez intelligent. Les choses évoluent assez rapidement dans The Flash et je dois avouer que la série parvient à faire quelque chose d’intelligent. Wells et Eiling c’est un duo que j’aime bien mais qui va devoir confirmer dans les prochains épisodes. Car la série tente de faire ses preuves sur tout un tas de choses et Wells, bien que je ne l’aime pas autant que je le devrais, pourrait bien devenir plus intéressant petit à petit, ne serait-ce que pour les liens qu’il a avec Eiling.
Note : 7.5/10. En bref, la série s’y retrouve dans un épisode maîtrisé.