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Troubles de l’érection

Publié le 23 février 2015 par Anne-Sophie Delepoulle @sosphamanet


phallus-impudicusC’est un sujet tabou, pourtant la dysérection concerne entre 130 et 150 millions d’hommes. Elle est d’autant plus fréquente que l’âge avance.

La prévalence des troubles de l’érection, tous stades confondus, a été estimée en France à près de 50% au-delà de 50 ans. Près de 20% des hommes de plus de 50 ans interrogés se déclarent non satisfaits de la qualité de leur érection. (source : enquête Ipsos Santé pour les laboratoires Takeda)

Il est important de consulter car ce trouble est souvent associé à des facteurs de risques cardiovasculaires, c’est en quelque sorte, la partie visible de l’Iceberg…

Qu'est-ce que la dysfonction érectile? SelectAfficher

La dysfonction érectile ou dysérection (DE) est définie par l’incapacité d’avoir ou de maintenir une érection suffisante pour avoir des rapports sexuels satisfaisants. On parle de dysfonction érectile si les troubles durent depuis au moins 3 mois.
Cette maladie ne doit pas être confondue avec une stérilité, des troubles orgasmiques ou des troubles éjaculatoires

Classification

On distingue les dysfonctions érectiles primaires et les dysfonctions érectiles secondaires :
– une dysfonction érectile est dite primaire si l’individu n’a jamais eu d’érection de qualité suffisante pour accomplir une pénétration : absence totale d’érection ou érection trop brève.
– une dysfonction érectile est dite secondaire si l’individu a déjà pu accomplir la pénétration tout en étant présentement incapable de le faire. Plus précisément, la dysfonction est considérée comme secondaire si l’individu ne peut accomplir la pénétration et parvenir à l’éjaculation dans au moins 75% de ses activités coïtales.

Certains auteurs ont proposé d’autres distinctions :
– la dysfonction érectile circonstancielle ou situationnelle : capacité érectile adéquate ou incapacité érectile seulement dans un contexte particulier,
– la dysfonction érectile sélective : la capacité d’obtenir une érection est liée à la présence de telle partenaire et impossible avec telle autre,
– la dysfonction érectile (DE) permanente : l’érection persiste indépendamment des circonstances et des partenaires

DE organique: disparition des érections physiologiques (nocturnes et matinales)

DE psychologiques: dans ce cas, les érections physiologiques sont conservées.

Autres définitions

La libido correspond au désir sexuel. L’absence de désir sexuel s’appelle l’aphanisis
En cas d’absence de plaisir ou de satisfaction sexuelle, il s’agit de troubles de l’éjaculation: anorgasmie, anéjaculation

Physiologie de l'érection SelectAfficher

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L’érection est un mécanisme vasculo-tissulaire complexe sous contrôle neuropsychique et hormonal. Elle résulte de la mise en tension des corps érectiles (corps caverneux et corps spongieux) qui sont composés de nombreuses cavités communicantes appelées lacunes.

Les différents types d’érection

On différencie trois types d’érection en fonction du mode de stimulation ou des circonstances de survenue de l’érection :

  • les érections psychogènes sont générées par des stimuli sensoriels tactiles, auditifs, visuels, olfactifs, gustatifs ou imaginatifs. Le déclenchement de cette érection passe par l’inhibition du système nerveux orthosympathique.
  • Les érections réflexes sont générées par une stimulation des récepteurs sensitifs du gland ou de la peau pénienne. Le déclenchement passe par un arc réflexe situé au niveau sacré et aboutissant à une réponse du système nerveux parasympathique.
  • les érections nocturnes. Les phases de sommeil paradoxal sont caractérisées entre autres par la survenue d’une érection dont le mécanisme est encore mal connu.

Mécanismes vasculaires

  • A l’état flacide, les cellules musculaires lisses qui constituent les parois des lacunes sont contractées sous l’influence du tonus sympathique. Cette vasoconstriction est responsable d’un diminution de l’apport artériel et d’une mauvaise distension des sinusoïdes qui restent vides. Cette absence de distension permet aux veines émissaires de demeurer perméables et d’assurer un retour veineux normal.
  • Au cours de l’érection, il y’a relaxation des cellules musculaires lisses. Cette vasodilatation artérielle va provoquer l’augmentation du remplissage des sinusoïdes et leur distension entraînant une augmentation de volume des corps caverneux qui vont étirer l’albuginée. Cette érection se maintient car les sinus emplis de sang compriment contre l’albuginée les veines susceptibles de drainer les corps caverneux.
  • La phase de détumescence apparaît dans la majorité des cas après éjaculation, par l’activation du système nerveux sympathique contractant les cellules musculaires lisses artérielles. La baisse du retour artériel associée à l’augmentation de retour veineux explique le retour à l’état de détumescence.

Mécanismes neurologiques

La relaxation des fibres musculaires lisses est contrôlée par les fibres nerveuses sympathiques et parasympathiques grâce à la sécrétion de neuro-médiateurs.

  • Neuro-médiateurs qui favorisent la contraction des cellules musculaires lisses, s’opposant à l’érection : essentiellement la noradrénaline.
  • Neuro-médiateurs qui favorisent leur relaxation : l’acétylcholine et le VIP (vasoactive intestinal peptide). L’acétylcholine libérée par les terminaisons parasympathiques va stimuler les cellules endothéliales qui vont libérer du monoxyde d’azote (NO) des espaces sinusoïdes. Le NO a pour effet de relâcher les cellules musculaires lisses en diminuant l’afflux intracellulaire de calcium. Cette action du NO est rendue possible par l’intermédiaire d’un second messager, la GTP, qui se transforme en GMP cyclique sous l’effet du NO. La GMPc est ensuite détruite par la phosphodiestérase de type 5 (PDE-5), limitant les effets de la stimulation sexuelle.

Physiopathologie de l'érection SelectAfficher

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On distingue trois types d’étiologie des dysfonctions érectiles :

  • Dysérections psychogènes. Le stress comme d’autres traumatismes psychologiques ou des affections psychiatriques (dépression) peuvent être à l’origine de DE, notamment chez des hommes encore jeunes (< 45 ans) qui ne font pas le lien entre le trouble et leur état psychique.
  • Dysérections organiques. Elles peuvent être liées à l’âge ou à une maladie, mais, généralement, les deux causes sont intriquées.
  • Dysérections mixtes. Une dysfonction érectile organique est souvent à l’origine d’une réaction d’angoisse et/ou d’un sentiment de culpabilité chez un homme qui se sent dévalorisé. Le ressenti péjoratif de ce trouble est à l’origine d’une réaction psychologique s’ajoutant elle-même aux troubles somatiques. Dès lors, la dysfonction érectile, ayant une origine double, est qualifiée pour cette raison de « mixte ».

Age

L’insuffisance érectile augmente en fréquence comme en intensité avec l’âge : sa prévalence passe de 12 % environ entre 40 et 49 ans à près de 40 % entre 60 et 69 ans, pour excéder 66 % à partir de 70 ans.

Diverses altérations physiologiques expliquent que le pénis ne puisse plus se rigidifier avec les années : les artérioles perdent leur souplesse (à cause souvent de dépôts athéromateux) et l’influx nerveux n’est plus transmis avec autant d’efficacité. L’érection, d’installation lente, nécessite des stimulations directes et ne se prolonge guère.

Pathologies organiques

Diverses pathologies chroniques, plus fréquentes chez le sujet âgé, expliquent les troubles érectiles :

  • Pathologies cardio-vasculaires : hypertension artérielle (modifications du calibre et de la souplesse des vaisseaux, diminution de l’oxygénation, lésions tissulaires par manque d’oxygène et de nutriments), dyslipidémies. Le tabagisme constitue un facteur indirect de DE (aggravation des maladies cardiovasculaires, dyslipidémies). L’alcoolisme, comme le cannabisme, augmentent la fréquence des dysérections « aiguës » chez les sujets jeunes, mais aussi des DE chroniques chez les consommateurs abusifs.
  • Diabète de type 2 (30 % des hommes atteints d’un DNID présentent des troubles de l’érection plus ou moins importants)
  • Hypertrophie bénigne de la prostate

D’autres pathologies sont également associées à un risque accru de DE : ulcère gastroduodénal, rhumatismes et allergies, insuffisance rénale chronique, insuffisance hépatique évoluée, apnée du sommeil, antécédents de chirurgie pelvienne, prostatique ou du côlon, etc.. Certaines maladies ou traumatismes perturbant la connexion nerveuse entre le cerveau et la verge (traumatismes de la moelle épinière, accidents vasculaires cérébraux, connectivites telles la sclérose en plaque).

Iatrogénie

  • Une origine médicamenteuse n’explique une dysérection que pour 7 % du total des cas.
  • Une prostatectomie peut constituer également une cause de DE iatrogène, surtout lorsque le patient n’avait plus ou peu d’érections avant l’intervention et est âgé.

Médicaments provoquant des troubles sexuels SelectAfficher

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Certains médicaments ont une incidence sur la sexualité.
Ils peuvent agir sur la libido qu’ils sont susceptibles d’augmenter ou de diminuer. Ils agissent sur la libido des hommes, mais aussi sur la libido des femmes.
Certains médicaments peuvent entraîner des troubles de l’érection et de l’éjaculation.

Ces troubles sexuels d’origine médicamenteuse sont réversibles à l’arrêt du traitement.

Action sur la libido

Augmentation de la libido:

  • Les androgènes anabolisants peuvent entraîner chez l’homme comme chez la femme une augmentation de la libido avec chez la femme un syndrome de virilisation de de pseudo puberté précoce chez le jeune garçon
  • La lévodopa, utilisée dans la maladie de Parkinson peut accroître la libido
  • Les anxiolytiques à faible dose améliorent le désir sexuel par déshinibition

Baisse de la libido:

Parmi les médicaments impliqués dans ce trouble, on retrouve :

  • Antipsychotiques, les neuroleptiques (diminution jusqu’à 30% chez la femme et 60% chez l’homme)
  • Antidépresseurs IRS, Tricycliques et IMAO
  • Anxiolytiques, le lithium,
  • Diurétiques thiazidiques ou antialdostérone
  • Fibrates
  • Traitements hormonaux: antiandrogènes (cyprotérone), antigonadotropes (agonistes de la LH-RH), contraceptifs oraux, etc…
  • La méthadone
  • Les antifongiques systémiques…

Diminution de l’érection

Parmi les médicaments impliqués dans ce trouble, on retrouve : antihypertenseurs (clonidine, bêtabloquants),fibrates, diurétiques thiazidiques ou antialdostérone, antidépresseurs tricycliques (action anticholinergique et augmentation de l’activité noradrénergique centrale), antipsychotiques (notamment les phénothiazines), le lithium, les anxiolytiques, opiacés (traitements de substitution opiacée), antiandrogènes (cyprotérone), antigonadotropes (agonistes de la LH-RH), la digoxine, le finastéride…

Action sur l’éjaculation

Ejaculation rétrograde

Parfois, on constate une absence apparente de l’éjaculation. En fait celle-ci existe, mais se fait dans la vessie. Ce phénomène est fréquent avec les neuroleptiques.

Ejaculation retardée

Un retard d’éjaculation est observé avec les antidépresseurs (surtout avec les IRS)

Comment éviter les troubles de l'érection? SelectAfficher

Se maintenir en bonne santé permet de mettre toutes les chances de son côté d’avoir des relations sexuelles satisfaisantes.

Les dysfonctions érectiles étant souvent causées par une mauvaise circulation sanguine, il sera important de limiter les facteurs de risque des troubles cardiovasculaires, en surveillant votre taux de cholestérol, votre tension artérielle.

  • Limitez la consommation d’alcool.
  • Cessez de fumer
  • Faites de l’exercice régulièrement.
  • Améliorez sa capacité à combattre le stress.
  • Ayez un sommeil de bonne qualité
  • En cas de diabète, veillez aussi à maintenir votre glycémie aussi près que possible de la normale.
  • Faites vous aider psychologiquement. Demander l’avis d’un médecin au besoin

Bilan biologique des troubles de l'érection? SelectAfficher

  • laboratoire d'analyses
    Bilan de base : glycémie et hémoglobine glycosylée, bilan lipidique.

  • Le bilan endocrinologique, qui n’est pas systématique, s’impose en cas de signes évocateurs d’un hypogonadisme (diminution de la libido, réduction du volume testiculaire, faible pilosité, etc.).

Quand faut-il consulter un médecin? SelectAfficher

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Si une dysfonction érectile se produit de façon répétée, il faut en parler à un médecin, car il pourrait s’agir d’un symptôme d’un autre problème de santé à traiter:

  • Problème vasculaire: Infarctus du myocarde, AVC, artérite des membres inférieurs…
  • Problème psychique: souffrance psychiatrique, dépression, agressivité, angoisse…
  • Problème endocrinologique: Diabète, troubles prostatiques…

En cas de priapisme (érection de plus de 3 ou 4 heures consécutives à une prise médicamenteuse

Dans ces cas, une consultation médicale s’impose

Traitement des troubles de l’érection

Généralités SelectAfficher

Aussi rapides et efficaces soient-ils, les médicaments du trouble de l’érection ne provoquent pas une érection automatique et n’augmentent pas le désir sexuel. Ils n’agissent que si l’homme est soumis à une stimulation sexuelle!

Dans la pratique, seuls les inhibiteurs de la 5-phosphodiestérase sont réellement actifs et constituent aujourd’hui le traitement de première intention d’une DE.

Mise en garde

Attention
Les médicaments d’aide à l’érection sont indiqués chez tout homme, sauf s’il lui est impossible de supporter une activité sexuelle (effort équivalent à monter 1 à 2 étages).
Prudence donc en cas d’insuffisance cardiaque, et/ou de coronaropathies très sévères…)

Inhibiteurs de la 5-phosphodiestérase ou IPDE 5 SelectAfficher

La phosphodiestérase 5 est responsable de la dégradation du GMP cyclique dans les corps caverneux. Les inhibiteurs de la 5-phosphodiestérase (IPDE 5) agissent donc en potentialisant l’action périphérique myorelaxants du monoxyde d’azote (NO) et induisent par ce biais une érection.

Les Inhibiteurs de la 5-phosphodiestérase:(Avanafil: Spedra®, Tadalafil: Cialis®, Vardenafil: Lévitra®, Sildenafil: Viagra®) constituent une prescription de première intention, sauf exception. L’inefficacité de l’un de ces inhibiteurs ne peut être affirmée qu’après échec d’au moins 8 administrations de la molécule à dose maximale.

Différences

Les différences entre les IPDE 5 sont avant tout cinétiques : sildénafil (Viagra®) et vardénafil (Lévitra®), ont une structure apparentée et des paramètres cinétiques proches et agissent au bout de 30 minutes; le tadalafil (Cialis®), de structure plus éloignée, agit de façon prolongée.

comparaison IPDE

Effets indésirables

Les effets indésirables sont liés à l’action vasodilatatrice de ces molécules: céphalées, sensation de flush cutané, congestion nasale.

Il est possible de noter également des douleurs épigastriques et des dyspepsies, des modifications transitoires de la vision colorée (action sur les phosphodiestérases de la rétine provoquant une vision bleue), une congestion nasale. Les effets cardio-vasculaires, rares, sont essentiellement décrits pendant le premier trimestre du traitement puis cèdent généralement par la suite

Précautions d’emploi:

  • Il est déconseillé de boire du jus de pamplemousse avec les inhibiteurs de la 5-phosphodiestérase qui peut potentialiser leur effet
  • Ne jamais conseiller ces médicaments à un proche souffrant des mêmes troubles (l’inciter à consulter)

Mise en garde:

Une note de la FDA de juin 2011 indique que les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase pourraient augmenter le risque de cancer de la prostate et qu’il faut avant de les prescrire bien s’assurer de l’absence de cancer de la prostate

Yohimbine SelectAfficher

Le chlorhydrate de yohimbine (Yoccoral®, Yohimbine Houdé®) est un alcaloïde végétal qui agit comme un antagoniste des récepteurs alpha-2 adrénergiques connu déjà depuis longtemps mais détrôné par les nouveaux traitements existants. La yohimbine est indiquée lorsqu’il existe essentiellement des troubles psychogènes.

Posologie: La Yohimbine est administrée en continu (3/j).Deux à trois semaines sont nécessaires pour voir apparaitre l’efficacité du traitement.

Effets indésirables: À forte posologie, la yohimbine peut induire nervosité, insomnies, vertiges, céphalées, troubles digestifs, parfois tachycardie

Contre indication: insuffisance rénale et/ou hépatique sévère(s)

Apomorphine SelectAfficher

L’apomorphine (Uprima®, Ixense®)est un agoniste non sélectif des récepteurs dopaminergiques. Cette molécule inhibe les influx sympathiques qui bloquent l’érection et stimule le parasympathique qui favorise l’érection. Son intérêt réside dans sa rapidité d’action (environ 20 minutes après la prise) ce qui facilite une certaine spontanéité.

Effets secondaires : nausées, céphalées, vertiges, rhinites. Ils s’estompent dans le temps au fil des prises. Aucune recommandation spécifique ne concerne les sujets âgés, hypertendus, diabétiques, avec une pathologie cardiovasculaire ou une hypertrophie bénigne de la prostate.
Une précaution d’emploi avec les dérivés nitrés est conseillée. Les effets secondaires sont bénins et peu fréquents (nausées, céphalée, vertiges) et s’estompent avec la poursuite du traitement.

Contre indiqué:

  • si l’état cardiaque du patient n’autorise pas les activités sexuelles.
  • avec la prise concomitante d’antiparkinsoniens et de certains neuroleptiques (comme le Primpéran®) . Seule la dompéridone (Motilium®, Péridys®) doit être utilisé comme antiémétique.

Alprostadil SelectAfficher

L’alprostadil est une prostaglandine (PGE1) manifestant des propriétés relaxantes des fibres musculaires des corps caverneux ainsi que de l’artère caverneuse dont elle augmente le débit. L’alprostadil s’administre par injection intracaverneuse (au niveau de la face dorsolatérale du pénis) ou par voie intra-urétrale (bâton): Alprostadil voie intracaverneuse (Caverject®, CaverjectDual®, Edex®) Alprostadil voie intra urétrale (Muse®)

Les injections intra urétrales entraînent une érection quelle que soit la circonstance, c’est à dire en dehors de toute stimulation érotique.

Ce traitement est réservé en deuxième intention en cas d’échec ou de contre-indication des traitements oraux, après chirurgie cardiaque, vasculaire, prostatique ou vésicale, si la DE est consécutive à une neuropathie diabétique, une para- ou tétraplégie, un traumatisme du bassin, une sclérose en plaques, ou à des antécédents de priapisme.

Contre indications

Les injections intracaverneuses d’alprostadil (analogue de la prostaglandine PGE1) sont contre-indiqués en cas de drépanocytose, myélome multiple, leucémie. Il n’y a pas de contre-indication à l’usage d’alprostadil en cas de pathologie cardio-vasculaire ni en cas de traitement anticoagulant.

Effets indésirables

Les effets indésirables sont essentiellement locaux: douleur au site d’injection d’intensité légère à modérée diminuant au fil des injections, hématome, exceptionnelle fibrose des corps caverneux avec risque de déviation de la verge, survenue d’une érection prolongée au delà de 4 heures qui impose une prise en charge en urgence en milieu spécialisé.
L’alprostadil peut induire une céphalée, une hypotension artérielle modérée et transitoire avec parfois vertiges, des douleurs testiculaires, une rare irritation (sensation de brulure ou prurit) des muqueuses des partenaires, un priapisme

Mise en garde sur la contrefaçon SelectAfficher

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L’offre de médicaments contrefaits, notamment pour la dysfonction érectile, a particulièrement augmenté ces dernières années, en particulier sur Internet.

Or les médicaments contrefaits peuvent contenir des ingrédients nocifs, comme l’aluminium ou encore l’arsenic. De plus ils peuvent contenir une dose trop faible ou trop forte de principe actif.

Quels sont les risques pour votre santé?

  • Echec thérapeutique
  • Réactions allergiques,
  • Effets indésirables divers, voire mortels dans certains cas

Traitement non médicamenteux SelectAfficher

Pompe à dépression

Des systèmes type « vacuum » induisent passivement une érection grâce à une pompe à dépression (manuelle ou électrique) reliée à un cylindre hermétique dans laquelle est introduite la verge. Un anneau compressif positionné à sa base la maintient ensuite en érection avec une efficacité comprise entre 40 % et 90 %. Les effets indésirables se limitent à des douleurs, une sensation de froideur pénienne, des difficultés à éjaculer, la survenue de pétéchies et d’ecchymoses mineures.

Implant Pénien

Les prothèses péniennes constituent un recours de dernière ligne car elles imposent une intervention irréversible, envisageable chez un patient motivé, ayant conservé des tissus caverneux sains et souples. L’implant pénien doit être envisagé en dernier recours, après échec des autres traitements.

L’implant doit être changé au bout de quelques années (défaillance mécanique de 50 % à 10 ans).

Chirurgie

La chirurgie de revascularisation artérielle est restreinte à des cas exceptionnels (traumatisme pelvipérinéal du sujet jeune)

Sexothérapie

Une prise en charge par un sexothérapeute est très utile car elle a un effet synergique avec l’ensemble des autres traitements, et en particulier avec le traitement médicamenteux per os.

Les solutions naturelles

Oligothérapie SelectAfficher

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Oligosol®Zinc-Cuivre 1 ampoule en sublingual tous les matins

Compléments alimentaires SelectAfficher

Arginine

L’arginine (Sargenor®) est un acide aminé « semi-essentiel » synthétisé normalement par l’organisme en fonction de ses besoins.

On retrouve l’Arginine dans le riz brun, l’avoine et le sarrasin, ainsi que dans la viande rouge, la volaille, le poisson, les produits laitiers, les noix ainsi que le vin. L’arginine contribue entre autres à la dilatation des vaisseaux sanguins et au développement des muscles.

C’est un précurseur de groupement NO, permettant l’afflux de sang qui est nécessaire à l’érection. Quelques études ont été menées afin de savoir si l’arginine peut contribuer à traiter la dysfonction érectile. Toutefois, le résultat de ces études reste incertain. Certains essais ne comportaient pas de groupe placebo. D’autres évaluaient un mélange de substances incluant l’arginine.

Effets indésirables: troubles gastro-intestinaux, maux de tête, diarrhée…

Précautions d’emploi: Il est déconseillé de consommer de l’Arginine simultanément avec du Cialis® ou du Viagra® car ces derniers sont contre indiqués en mélange avec des composés dérivés nitrés (y compris le jus de pamplemousse). L’arginine est contre-indiquée en cas d’asthme, d’angor, de cirrhose, d’insuffisance rénale, d’allergie

L’Arginine produit aussi de l’oxyde nitrique, d’où un risque d’accumulation dans le sang et de toxicité à long terme.

Rhodiole

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La rhodiole fait partie des plantes adaptogènes. Elle augmente la résistance physique, traite la fatigue, la dépression, les infections, en particulier pulmonaires. Cette plante est autorisée en France comme complément alimentaire. En Sibérie, on lui attribuait le pouvoir d’accroître l’endurance physique, la longévité, la vigueur sexuelle, la mémoire et les facultés cognitives.

Prendre un extrait titré 100 à 170 mg jusqu’à 300mg par jour en 2 prises. Adapter la posologie progressivement pour éviter les effets indésirables (agitation, excitation). Eviter d’en prendre le soir pour ne pas risquer de perturber le sommeil.

Par précaution, son utilisation doit être prudente en cas de troubles bipolaires.

Rhodiorelax®, Marque verte® Stress et sommeil, Seriane® jour, Seriane® 24H/24…

DHEA

La DHEA ou déhydroépiandrostérone, est une hormone que produisent les glandes surrénales juste avant la puberté. Sa production atteint un sommet dans la vingtaine, puis diminue progressivement. Elle est le précurseur de la testostérone. Quelques essais cliniques ont été menés avec des hommes souffrant de dysfonction érectile, mais les résultats sont contradictoires.

Homéopathie SelectAfficher


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En cas de troubles de l’érection, il est important de consulter un médecin homéopathe pour bénéficier d’une prise en charge globale, de bilans cliniques et biologiques nécessaires afin d’explorer le problème dans sa globalité

L’homéopathie est une discipline très intéressante pour venir en aide aux troubles de l’érections. Elle permet parfois de résoudre ce problème simplement.

De nombreux traitements homéopathiques ont des indications dans les troubles de l’érection.
Il faut distinguer les traitements de fond qui sont des traitements spécifiques de l’individu, de sa personnalité et les traitements complémentaires prescrits sur la symptomatologie.

Les principaux traitements de fond de la dysfonction érectile
Les traitements complémentaires des troubles de l’érection
Lithothérapie
Organothérapie

Les principaux traitements de fond de la dysfonction érectile

Lycopodium: Érection incomplète ou impossible. Pénis froid et mou. Ejaculation précoce. Libido plus ou moins diminuée Déprime par manque de confiance en soi. Troubles de la digestion (foie)

Phosphoric acid: Érection diminuée. Spermatorrhée. Libido augmentée mais absence d’orgasme. Grand médicament de l’impuissance des jeunes, surtout après des excès sexuels. Fatigue, « burning out ».

Phosphorus: Érection plus ou moins diminuée. Libido augmentée mais absence d’orgasme. Sujet hypersensible

Baryta carbonica: Sujet lent lourd, maladroit, figé. Libido diminuée. Lenteur intellectuelle. Tendance à la sclérose des testicules et aux troubles de la prostate

Graphites: absence d’éjaculation ou éjaculation précoce. Libido diminuée pendant les relations sexuelles. Absence d’orgasme. Troubles de l’érection par insuffisance androgénique;  sujet âgé

Calcarea carbonica: Ejaculation précoce. Libido augmentée +++. Sujet lent, lourd, frileux, transpirant, épuisé par les rapports sexuels

Natrum mur: Érection augmentée avec une éjaculation tardive. Libido augmentée. Lombalgies et asthénie après les rapports sexuels

Sepia: Aversion pour la sexualité,dépression. Associé à des troubles de la prostate. Sepia est un stimulant hormonal non spécifique

Medorrhinum: érections très augmentées ou diminuées douloureuses.  Spermatorrhées nocturnes suivie de faiblesse. Sujet précipité. Troubles de la prostate. Infections génitales, Sycose

Autres souches possibles: Pulsatilla, Nux vomica, Sulfur

Troubles de l’érection, homéopathie »

Les traitements complémentaires des troubles de l’érection

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Agaricus muscarinus: Agitation, incoordination, intelligence limitée. Tendance aux addictions (alcool, stupéfiants…). Libido augmentée mais diminuée par les excès sexuels. Érection faible, fatigue.

Agnus castus: Troubles de l’érection avec absence de libido. Les organes sexuels sont froids et mous. Spermatorrhée. Déprime chronique, sensation d’être au bout du rouleau. Sénilité précoce. Sucer 3 granules en 9 CH matin et soir. Agnus castus complémente parfaitement Sepia officinalis

Aloe: Gros buveur de bière (action féminisante du houblon), à gros abdomen…

Avena sativa: Traitement des pannes passagères après des excès. Spermatorrhée. Asthénie post coïtale

Caladium: Absence d’érection malgré un désir important (libido augmentée) et de l’excitation sexuelle: prurit voluptueux des organes génitaux. Anéjaculation et anorgasmie. Aggravé par le tabagisme: « le tabagique impuissant ». Dépression et hypersensibilité. Sucer 3 granules en 9 CH matin et soir

Cobaltum: Erection diminuée ou absente. Ejaculation précoce sans érection et lombalgies post coïtales. Rêves érotiques

Conium: Sujet âgé, ralenti, refoulé, déprimé, ayant des vertiges. Libido augmentée mais diminuée en cas d’absence de rapports prolongée. Erection faible. Ejaculation précoce. Troubles prostatiques.

Dioscorea: Faiblesse génitale sur un fond douloureux spasmodique. Pénis flasque et froid, cependant avec des érections nocturnes, libido augmentée et rêves érotiques. Spermatorrhée épuisante, faiblesse des genoux. Transpiration des organes génitaux externes à odeur forte.

Eryngium aquaticum: Impuissance du prostatique. Faiblesse génitale masculine. Ejaculation sans érection, spermatorrhée. Libido diminuée. Asthénie post coïtale très prononcée.

Formica rufa: Infections urinaires à Escherichia coli, goutte. Ejaculation par la seule présence d’une femme. Paresse et asthénie sexuelle.

Hippomanes: C’est le fameux aphrodisiaque décrit par les auteurs de la Grèce antique. Excitation sexuelle avec priapisme, spermatorrhée et douleurs des poignets. Traitement indiqué chez les sujets prostatiques

Nuphar: Pénis rétracté, impuissance, spermatorrhée. Elancement dans les testicules qui s’étendent jusqu’à l’extrémité du pénis. Perte des poils pubiens.

Onosmodium: Dépression à l’origine de l’impuissance, lenteur psychique. Absence de libido. Erection faible et éjaculation précoce.
Douleurs des globes oculaires+++

Kalium bromatum: Dépression,  agitation surtout au niveau des mains, fatigue. Déficit intellectuel, sexuel. Libido augmentée (dans l’imaginaire ++)

Kalium phos: = l’intello fatigué et déprimé. Epuisé après les rapports sexuels. Priapisme matinal, spermatorrhée. Grande fatigue après un surmenage intellectuel, irritabilité, excitation. Fatigue améliorée en mangeant, par un exercice doux, par de la compagnie et le calme: Sucer 3granules en 7CH 3 fois par jour ou prendre une dose par jour en échelle de 5CH à 15 CH.

Phallus impudicus: 

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Neurasthénie sexuelle avec impuissance, vertiges et troubles gastro-intestinaux

Picric acid: Sujet plutôt âgé, présentant un priapisme malgré une absence de libido et un épuisement cérébral. Les érections nocturnes provoquent de l’insomnie

Rauwolfia serpentina: Impuissance du prostatique. Libido absente, cyclothymie

Sabal serrulata: C’est le fruit mûr et desséché du sabal qui est utilisé à la réalisation de ce remède homéopathique. Sabal serrulata ou Serenoa repens est un palmier de la famille des Aréccacées originaire d’Amérique du Nord, principalement dans le Sud des Etats-Unis. il est appelé « Palmier de Floride » ou « Chou palmiste », c’est un palmier nain. Indications: Impuissance du prostatique, Érection douloureuse nocturne ou éjaculation, Absence de libido ; avec irritabilité nerveuse, mal au dos occasionné par le coït, Testicules remontés, rétractés. Les organes génitaux externes sont froids.

Selenium met: Troubles de l’érection (érection faible) et baisse d’activité sexuelle. Erection insuffisante malgré une persistance du désir, voir même un désir augmenté. Rêves érotiques obsédants. Ejaculation précoce. Irritable après le coït. Fatigue avec impression de vieillissement. Impuissance des prostatiques. Chute des cheveux, de la queue des sourcils et des poils pubiens. Visage huileux, luisant, acné, cheveux gras.Transpiration au moindre effort. Ne supporte pas le soleil.Sucer 3 granules en 5 CH 3 fois par jour ou prendre une dose par jour en échelle de 5 CH à 15 CH. Selenium met complémente parfaitement Lycopodium

Troubles de l’érection, homéopathie »

Lithothérapie

Jade vert D8: stimulant des gonades et action vasculaire. Prendre une ampoule le soir au coucher. Pyrolusite D8 si jade vert indisponible
Blende D8 indiqué chez le sujet âgé (apport en zinc), à alterner avec Barytine D8 (neurostimulant)
Chez le sujet jeune: Glauconie D8 (déséquilibre neurovégétatif) à alterner avec Lepiodolite D8 (neurostimulant) et Erythrite D8 (vascularisation)

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Organothérapie

Pour une stimulation hormonale: Orchitinum 4CH et Testosterone base 4 CH: sucer 5 granules de chaque le matin pendant 3 à 6 mois
Troubles de l’érection : Corps caverneux 4 CH et Corps spongieux 4 CH: sucer 5 granules de chaque le soir pendant 3 à 6 mois.

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Plantes aphrodisiaques SelectAfficher

Ginseng

ginseng
Les asiatiques considèrent cette plante comme le plus puissant des aphrodisiaques. On retrouve d’ailleurs dans son analyse chimique, un constituant proche des hormones sexuelles!!! Cette plante aurait aussi la réputation de prolonger la vie….

Comment prendre le ginseng? Réservé à l’adulte: 0,5 à 2g par jour de poudre de racine séchée ou d’Extrait titré (4 à 7% de ginsénosides): 200 à 400mg/j; soit 2 à 8mg de ginsénosides par jour. A prendre au moment des repas avec un grand verre d’eau, de préférence le matin et à midi pour ne pas gêner le sommeil. Pour être efficace, il faut au moins 2 à 3 semaines de traitement. Les cures doivent être espacées d’au moins 2 semaines. Posologie maximale : 2g de racine/jour et durée du traitement 3 mois au maximum. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.

Arkogélules® Ginseng, Elusanes® Ginseng, Phytofluide® passion…

Effets indésirables: En cas de surdosage: hypertension artérielle, insomnies, diarrhées, nervosité, troubles du sommeil. Des cas de torsade de pointe ont même été décrits à fortes doses (JIM 18/01/11)

Précautions d’emploi: Cette plante est à éviter en cas de mastopathie en raison de son activité œstrogène, en cas de grossesse, d’hypertension artérielle sévère, de diabète et de nervosité, d’insomnies. A éviter  en cas de troubles métaboliques (hypercorticisme…). Cette plante peut aussi avoir des interactions médicamenteuses.

Maca

maca
Le Maca (Lepidium meyenii) est encore appelé « ginseng péruvien ». Cette plante vivace maraichère apparentée au radis et au cresson de jardin, qui ne croît que sur certains hauts plateaux des Andes, jouit d’une solide réputation d’aphrodisiaque dans la médecine traditionnelle péruvienne.

La consommation journalière de 1,5 à 3g d’extrait de maca augmente le désir et les performances sexuelles, et aurait un effet bénéfique sur la spermatogénèse sans modifier les taux hormonaux

Maca Arkogélules®

Autres plantes

  • Yohimbe (Pausinystalia yohimbe) Le chlorhydrate de yohimbine (cf médicaments) est extrait à partir de l’écorce de yohimbe
  • Gingembre, Kola, prune du japon: Energie Tigra + men…

Plantes à éviter SelectAfficher

Réglisse

La réglisse non déglycyrrhizinée, prise en grande quantité, peut réduire les taux de testostérone et aggraver ainsi l’impuissance, l’infertilité et le manque de libido chez l’homme.

Houblon

De par son activité anti androgène, le houblon réduit la libido des hommes. Prudence donc avec la bière, même sans alcool.

Gemmothérapie SelectAfficher

Jeunes pousses de sequoia

Les jeunes pousses de sequoia Sequoia gigantea JP MG 1D, en mobilisant les glandes endocriniennes sont un excellent tonique intellectuel et eutrophique général. Ils procurent un tonus revitalisant à tout l’organisme, une sensation de bien être permettant de lutter contre la déprime, les syndromes fonctionnels fonctionnels neuro-sexuels (troubles de l’érection, baisse de la libido féminine). Leur action est lente mais durable.
Faire une cure de 2 semaines minimum. Ne pas prendre le soir pour éviter les insomnies.
Il est souvent Co prescrit avec les bourgeons de chêne Quercus Bg Mg 1D

Aromathérapie SelectAfficher

La libido est un terme issu de la psychanalyse et utilisé pour désigner l’énergie qui anime l’instinct sexuel. Les troubles du désir sexuel, avec une baisse de libido, concerneraient près de 46% des femmes et 25% des hommes.
Dans les cas de baisse de la libido mineurs, les huiles essentielles sont d’un précieux recours. Elles sont utiles à la fois pour l’homme et pour la femme.

Les huiles essentielles qui augmentent la libido

  • aromathérapie
    L’huile essentielle de Cannelle de Ceylan est stimulant nerveux et sexuel, l’huile essentielle de Cannelle de Ceylan est indiquée pour l’impuissance fonctionnelle masculine. Cette huile essentielle est irritante si elle est utilisée pure => à diluer dans huile végétale.
  • HE d’Ylang ylang, extraite de la fleur de cananga odorata, possède une action tonique sexuelle, antispasmodique et sédative cardiaque. Désinhibiteur psychique traditionnellement utilisé comme tonique sexuel. Des expériences ont montré que les propriétés relaxantes de l’Ylang-ylang sont associées à une diminution de la vigilance et des capacités sensorielles. Autrement dit, c’est une huile essentielle qui permet de lâcher prise. Son odeur est enveloppante, suave et rappelle les senteurs du monoï et des fleurs tropicales. Son utilisation par voie orale n’est possible que sous contrôle médical.
  • L’huile essentielle de mandarine est calmante et relaxante. Elle vous permettra de chasser l’anxiété ainsi que toutes les tensions accumulées dans la journée. Votre esprit s’abandonnera alors beaucoup plus facilement au plaisir.
  • HE de géranium:la propriété relaxante de l’huile essentielle de Géranium permet d’atténuer l’anxiété, le stress et la fatigue.
  • HE de gingembre: Tonique général, le Gingembre est plus indiqué chez l’homme

Formules aux huiles essentielles

Massage stimulant l’homme: HE de gingembre: 1 goutte, HE de Girofle bio : 1 goutte, HE Cannelle : 1 goutte, Huile végétale d’Amande douce : 2 ml. En huile de massage sur tout le corps en insistant sur les glandes surrénales (partie inférieure du dos) chez l’homme

Mélange à avaler pour l’homme: HE Cannelle : 1 goutte, HE de gingembre: 1 goutte, HE Sarriette des montagnes : 1 goutte. Mettre ces gouttes sur un comprimé neutre.
A prendre une heure avant le rapport.

Les prêts à l’emploi

Ces huiles de massage, contiennent des huiles essentielles relaxantes comme l’ylang-ylang par exemple, mais aussi des huiles essentielles toniques et stimulantes comme le Gingembre. A pratiquer à deux dans une atmosphère agréable. Verser une petite quantité d’huile de massage dans le creux de la main et la chauffer entre vos mains. Effleurer ou masser délicatement par des mouvements circulaires en vous attardant sur : le cou, le buste, les poignets, l’intérieur des cuisses, les pieds. Si vous êtes un peu tendu, stressé, vous pouvez commencer par un petit massage de détente, dans le haut du dos par exemple.

Puressentiel® Bio éveil des sens…

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Voies de recherche sur la dysfonction érectile SelectAfficher

Pistaches

pistaches
Une étude réalisée par des scientifiques Turques a porté sur la consommation de 100g de pistaches par jour chez 17 hommes mariés avec dysfonction érectile depuis plus de 12 mois . Les auteurs ont mesuré deux index érectiles différents (score de l’index International de la fonction érectile  = IIEF-15, et les paramètres du Doppler pénien couleur ) , ainsi que les taux de cholestérol total et cholestérol LDL et HDL (mauvais et bon cholestérol)
Les conclusions de l’étude sont intéressantes, elles prouvent une nette amélioration de la qualité de l’érection ainsi que la baisse du cholestérol total et du mauvais cholestérol.
Les effets bénéfiques de la pistache doivent encore être vérifiés sur un échantillon plus large d’individus afin de pouvoir conclure
*Aldemir M et coll. : Pistachio Diet Improves Erectile Function Parameters and Serum Lipid Profiles in Patients with Erectile Dysfunction. Int J Impot Res,. 2011; 23: 32-38

Autres articles

La société internationale de recherche sur la sexualité et l’impuissance (ISSM) publie sur son site des bulletins sur l’ensemble des actualités (symposium, congrès conférences…) : http://www.issm.info/v4/

La sélection de votre pharmacien

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fleche-haut

Anne-Sophie DELEPOULLE (Dr en Pharmacie), ma pharmacie en ligne

Dernière modification le: fév 23, 2015 @ 8 h 47 min


Retour à La Une de Logo Paperblog
Par Виктор Николенко
posté le 06 novembre à 01:57

Je veux raconter mon histoire. Il y a six mois, je commençais à avoir des problèmes au lit, "mon mojo" arrêté devient difficile, se tenait juste pour 30-45 secondes et voilà. Je suis devenu déprimé. Cela a duré pendant 3 mois ou plus, et ma femme a commencé à parler du divorce. Je fermement décidé de garder la famille ensemble, mais il a dû retourner le sexe dans nos vies. Je décidai de chercher sur Internet pour une solution et suis tombé sur ce http://bit.ly/ere0ct099

Par Кирилл Корнишин
posté le 21 septembre à 09:19

Bon article je vous remercie et, je dois partager mon expérience quand j'ai un ED, je perdu ma vie et pas de sexe plus de 2 ans avec ma femme, l'un des E-book me aider à se remettre de ED en quelques jours, maintenant ma vie est de retour sans aucun médicament et je suis heureux avec ma femme, si vous face problème de ED, lire cette E-book il sauvera votre vie, je recommande fortement à tous:bit.ly/fred01895