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Critiques Séries : Gotham. Saison 1. Episode 17. Red Hood.

Publié le 25 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Gotham // Saison 1. Episode 17. Red Hood.


Jusqu’ici le problème de Gotham est d’être une série procédurale. Ses intrigues secondaires sensées développer les personnages ne sont pas mauvaises mais disons que cela n’a pas toujours l’impact voulu, surtout quand cela semble tourner en rond encore et encore. Les derniers épisodes étaient mauvais ou très décevants car Gotham ne savait pas du tout quoi faire pour aller de l’avant. Elle faisait stagner ses histoires et nous donnait l’impression de ne jamais avancer. « Red Hood » prend le contre-pied et nous offre un épisode beaucoup plus lumineux et passionnant, notamment en donnant de l’importance à celui qui deviendra par la suite le grand héros : Bruce Wayne. Le petit garçon n’est plus un petit garçon. On l’a déjà vu par le passé dans Gotham mais ce que cet épisode cherche à démontrer c’est qu’il a la rage de vaincre et qu’il ne veut pas se faire marcher dessus par les autres. L’épisode explore alors de façon presque drastique (car le changement qui s’opère autour de Bruce se fait très rapidement) le personnage et la façon dont il va partir au combat. C’est une intrigue plus nuancée que les autres qui permet aussi de rappeler que Gotham n’est pas qu’une petite série policière c’est aussi une série sensée raconter les prémices de Batman au travers du regard de Jim Gordon.

L’histoire de Bruce et Alfred va donc dans ce sens là et apporte la nuance nécessaire au reste de l’épisode. Cela apparaît également comme assez nouveau pour la série alors qu’elle avait l’habitude de nous offrir des tas de choses mais toujours dans le même registre. L’avantage ici c’est que c’est complètement différent. Reginald Payne, un ancien ami d’Alfred quand il était dans le Service, débarque au manoir des Wayne dans l’espoir d’avoir un repas chaud et un endroit où dormir pour quelques jours. Bruce de son côté insiste sur le fait qu’il est le bienvenu. Il va alors tenter de l’aider à apprendre des tas de choses, tout cela sous les yeux très méfiants d’Alfred. Car la façon dont Reginald apprend à Bruce à se battre est très loin de la philosophie d’Alfred, sans parler de ces histoires de guerre qu’il aimerait bien oublier. La confrontation entre Alfred et Payne fonctionne et apporte un piquant différent à l’épisode. On a l’impression de voir quelque chose d’assez nouveau en son genre. C’est en tout cas comme ça que je l’ai ressenti et je ne pouvais qu’en redemander un peu plus. Je pense aussi que cette histoire construit le meilleur cliffangher de toute l’histoire de la première saison. Je ne m’y attendais pas du tout et c’est un choix judicieux (même si l’on connaît plus ou moins la suite puisque Alfred est encore vivant quand Bruce devient Batman).

Mais le plus important c’est que l’on découvre que Payne a été payé par des membres du conseil directoire de Wayne Entreprises afin de savoir ce que Bruce sait de leurs petites magouilles. Le pouvoir de Bruce est important pour eux et c’est pour cela qu’il va se retrouver menacer. J’ai hâte de voir le prochain épisode pour la première fois depuis le début de Gotham. « Red Hood » est un épisode réussi car il parvient à raconter l’histoire des personnages de Gotham. Il se concentre sur les relations entre les personnages, et plusieurs thèmes de la corruption au pouvoir, sans se concentrer sur de la comédie un peu cartoon-esque et mal fichue comme cela peut être le cas habituellement. La scène de braquage au début de l’épisode allait pourtant un peu dans ce sens là mais ce n’est pas mal fait et je pense que c’est aussi l’un des atouts de cet épisode. Car de toute façon le plus intéressant n’est pas le cas, mais plutôt tout le reste. J’ai bien aimé Donal Logue qui était dans une forme olympique dans cet épisode. Sans parler de Cobblepot buvant à la mémoire de Fish Mooney. Cobblepot est tout de même l’un des plus grands arrivistes de l’histoire de Gotham. Il mange à tous les râteliers. Je ne connais pas les comics mais j’espère sa mort lente et douce. Cela correspondrait parfaitement au personnage.

Note : 8/10. En bref, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu Gotham aussi en forme. Cela fait plaisir à voir.


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