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Le storytelling ne peut pas se passer de conflits

Publié le 26 février 2015 par Dangelsteph
conflit storytelling

Du conflit dans un storytelling utilisé à des fins professionnelles ?

Mais non ! Que ce soit dans le management, le marketing, le storytelling utilisé pour le développement personnel ou n’importe quel autre domaine, mon storytelling doit être valorisant, pointer mes succès, montrer de moi une image positive !

Oui, mais le conflit est essentiel quand on utilise les histoires.

N’importe quelle histoire utilisée doit intégrer un conflit majeur, et même être agrémentée de plusieurs conflits de moindre importance que l’on appellera obstacles. “Agrémentée” est le bon mot : sans conflit, le storytelling ne sera pas un voyage d’agrément mais une longue route ennuyeuse pour le public.

Comment intégrer des conflits dans une histoire tout en gardant un impact positif sur le public :

Il ne faut pas avoir une vision binaire du mot conflit : ce n’est pas blanc ou noir.  Et si on se penche avec attention sur n’importe quel événement, on y trouvera toujours, non pas des nuances de grey, mais des nuances de conflit.

- Trouvez un conflit que l’entreprise (ou la marque, ou vous-même) peut surmonter. Ou, s’il s’agit d’un événement passé, un conflit qui a été surmonté. Un conflit interne à l’entreprise sera préférable, pour ne pas la livrer en pâture à des forces extérieures.

- Faites preuve d’empathie. Le conflit choisi devra être “audience-centric”. C’est à dire qu’il concernera spécifiquement les centres d’intérêt, les préoccupations de l’auditoire de l’histoire. Ce qui compte vraiment, ce n’est pas ce dont l’entreprise veut parler. Il faut parler des craintes du public, de ses souhaits, de ce dont ils se soucient. Le vrai héros de l’histoire, c’est le public, il faut donc qu’elle entre en résonance avec lui.

- Choisissez un vrai conflit. C’est à dire un conflit qui inclut un vrai niveau de risques associés : il doit y avoir du danger, des conséquences potentiellement graves si une solution n’est pas trouvée. Et de vrais risques d’échouer. Les conséquences seront soit la perte de quelque chose, soit l’absence d’un gain espéré. 

Le conflit est d’ailleurs l’une des règles du storytelling telles qu’elles ont été établies par le célèbre studio de cinéma Pixar.

Bien entendu, la fin de l’histoire devra être axée sur la résolution du conflit.

Si c’est une histoire du passé, après bien des combats, le problème est éliminé. Ou alors, le problème n’a pas été résolu, ou pas complètement, des conséquences négatives ont été subies : mais une leçon a été apprise, et dorénavant l’entreprise est parée pour ne plus se laisser piéger.

Si c’est une histoire en cours (l’entreprise est aux prises avec le conflit), la fin devra acter les actions déjà, entreprises pour y faire face et se projeter sur la résolution prochaine (du fait des actions entreprises) ou sur les prochaines actions du plan de résolution de la crise.


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