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Critiques Séries : Marvel's Agent Carter. Saison 1. Episode 7.

Publié le 26 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Marvel’s Agent Carter // Saison 1. Episode 7. Snafu.


Il est impossible de ne pas comparer Agent Carter et Agents of S.H.I.E.L.D dans le sens où les deux séries font partie du même univers Marvel et au travers des sept épisodes qui composent la première saison de Agent Carter pour le moment (il en reste encore un petit dernier avant de lui dire au revoir) je pense que ce qui sépare les deux séries et qui permet aussi de faire la distinction entre la série d’action grand public qu’est la série mère et la série d’espionnage nuée de charme qu’est Agent Carter, c’est justement ce dernier aspect. Le charme de Agent Carter passe à la fois au travers du soin porté à l’écriture, à la mise en scène feutrée mais aussi à la prestation du casting de la série. La série a su s’émanciper de la série mère afin de nous offrir quelque chose de complémentaire et très différent à la fois. Le fait que cela fonctionne plutôt bien est aussi l’une des raisons pour lesquelles je serais déçu que Agent Carter n’aille pas au delà de cette première saison. Car il y a encore tellement de choses à faire avec ce personnage et Hayley Atwell n’est pas le genre d’actrices que l’on a envie d’abandonner en si bon chemin. L’avantage pour Marvel c’est que ABC appartient au même groupe et qu’ils peuvent donc décider de produire une saison 2 et presque la leur imposer.

Pour en revenir à Agent Carter, Hayley Atwell n’a de cesse de m’impressionner de semaines en semaines dévoilant un peu plus sa personnalité. Bien plus que tout le reste du casting de la série qui est pourtant très solide lui aussi. Mais elle est là pour nous attacher à ce qui est raconté, nous donner l’impression que ce que l’on nous raconte est vrai. Encore une fois, je ne pense pas que Agent Carter serait aussi intéressante si c’était un homme à sa tête. Peggy est bien plus intéressante en tant que femme, prise dans la tourmente. Cet épisode ne perd pas de temps avec ce qui a été installé dans le précédent. Associer Atwell avec James d’Arcy continue de faire des émules et surtout de séduire. La série a mis l’accent sur ses relations comme si c’était la chose la plus importante qu’il soit. Peggy et Jarvis ont donc une relation assez étonnante et très soignée. Aussi bien d’un point de vue de l’alchimie qui fonctionne, prouvant une très bonne direction d’acteur, que d’un point de vue du script qui fait tout pour que cette histoire soit le plus sincère possible. Ce qui les rend si attachants c’est probablement le fait qu’ils ressemblent à ces vieux couples désuets d’un âge d’or hollywoodien qui n’est plus.

C’est encore une fois une façon pour Agent Carter de rappeler que cela ne se déroule pas à notre époque mais dans les années 60. La représentation de ces années est toujours aussi jouissive, tant du point de vue visuel que du point de vue de l’ambiance et du charme des personnage. Tout est fait, dans cet épisode comme dans les précédents, pour nous démontrer que la série a surtout du charme pour son attachement au temps. L’histoire de Leviathan est plutôt bien maitrisée pour le moment et l’on a forcément envie d’en voir un peu plus. C’est pour cela que cet épisode ne perd pas de temps afin de nous en raconter le maximum en un minimum de temps. Ils en racontent presque trop d’ailleurs, rendant cet épisode très chargé en révélations. Ensuite nous avons le Dr. Ivchenko qui continue d’utiliser le Chief Dooley afin de mettre la main sur l’Item 17, une arme biochimique qui transformerait le monde en World War Z nouvelle génération (ou ancienne génération, au choix). Là aussi la série maîtrise la narration éparpillant les révélations tout au long de l’épisode et donnant aux scènes un charme de vieux film d’espionnage un peu suranné. Dooley fait quelque chose de touchant dans cet épisode mine de rien, prouvant aussi le charme de Agent Carter d’un point de vue émotionnel.

Note : 8.5/10. En bref, Marvel’s Agent Carter continue d’impressionner.


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