Depuis que l’homme se tient sur deux pattes et qu’il peut utiliser ses mains pour autre chose que se déplacer, il a vite trouvé des moyens très ludiques de les occuper. Rapidement, au cours de l’histoire, les jeux ont fait leur apparition et sont devenus partie intégrante de la vie sociale et tout cela ne va qu’en s’accélérant.
Avant de savoir pourquoi ce début de 21e siècle est la meilleure période pour les joueurs de jeux vidéo, posons-nous d’abord la question suivante : Pourquoi joue-t-on à des jeux?
Les jeux, un exutoire nécessaire?
Jouer est non seulement naturel, mais surtout fortement recommandé, qu’il soit question de jeux physiques ou mentaux!
La vie moderne nous donne accès à une multitude d’informations, d’une densité et d’une variété jusque-là inégalée dans l’histoire de l’humanité. Inévitablement, les réseaux sociaux et numériques se complexifient et le passage du réel au virtuel brouille nombre de repères qui étaient auparavant très facilement identifiables. En effet, converser par le biais d’écran, de mots, d’émoticônes ou de tout autre moyen numérique implique une dose de subjectivité qui est reliée au médium utilisé.
S’il n’est parfois pas facile de savoir ce que quelqu’un que l’on a devant soi pense, alors imaginez via tous ces nouveaux moyens qui nous rapprochent les uns des autres tout en ajoutant une couche virtuelle déformant parfois nos expressions les plus simples.
Bref, plus la vie humaine se complexifie, plus les populations ont besoin de conserver des repères aisément identifiables grâce aux jeux ou aux sports comprenant des règles simples, des ennemis clairement définis et des récompenses immédiates. Les jeux sont la matérialisation du besoin inhérent des humains à se mettre au défi, mental ou physique, dans un environnement dont ils connaissent les règles et le contexte.
Voilà, c’est dit. Jouer est donc naturel et surtout fortement recommandé, qu’il soit question de jeux physiques ou mentaux!
La meilleure période pour découvrir l’univers du jeu vidéo
Se retrouver au volant d’un bolide dans Forza Horizon 2, sans y risquer sa vie.
Quoiqu’en disent ses détracteurs, l’industrie du jeu vidéo n’a jamais connu une période aussi faste qu’aujourd’hui. Qui que vous soyez, quels que soient vos champs d’intérêt, votre âge et votre propension à être technophile, il existe un jeu vidéo pour vous. Vous voulez une expérience plus cinématique, vous avez The Last of Us ou le récent The Order : 1886. Vous êtes amateur de simulations automobiles? Forza Horizon 2, Gran Turismo 6, le prochain Project CARS et une multitude de titres sur plateformes mobiles existent. Je pourrais faire ainsi le tour de tous les styles et intérêts existants à la surface de la planète et trouver un ou plusieurs jeux qui permettent de s’y immerger.
Loin d’être une fuite vers je ne sais quel monde alternatif, les jeux sont un simple moyen de distraction permettant aux humains de se mettre au défi, tout en ne mettant plus leur vie en danger, comme c’était autrefois nécessaire pour tout simplement mettre à manger sur la table. Le besoin de défi est bel est bien toujours présent dans nos psychés modernes, et c’est sans aucun doute pour cela que les jeux pognent toujours plus et auprès d’un public grandissant.
La vie est-elle un long jeu tranquille?
Quelle que soit la méthode utilisée pour mettre son cerveau ou son corps au défi, l’adepte de sports ou de jeux bénéficie des mêmes gratifications instantanées, mais aussi des mêmes frustrations. Alors, que diable, arrêtons de séparer ces deux classes d’humains qui, au bout du compte, se ressemblent bien plus qu’il n’y paraît.
Le jeu The Game of Life existe depuis 1860.
Nous jouons dès les premiers moments de notre vie et rien ne nous force à arrêter, bien au contraire. En plus de la multitude de jeux existants et d’une accessibilité toujours plus grande, notre vie moderne tend à tout ludifier. Des gadgets électroniques qui enregistrent et comparent vos progrès physiques, aux points que vous accumulez sur votre carte de crédit, tout est fait pour rendre la (trop souvent) dure réalité de la vie plus douce grâce au jeu. Les stéréotypes n’ont jamais aussi peu collé à la vie des joueurs que ceux que les «bien-pensants» essaient de leur étiqueter.
Être un gamer aujourd’hui, c’est être tout ce qu’il y a de plus normal. Si vous ne jouez pas, ce serait plutôt à vous de vous poser des questions, et je ne parle pas uniquement de jeux vidéo, on s’entend.
Le renouveau et l’intégration de la culture du jeu vidéo
On ne devient pas meilleur lorsque l’on joue à des jeux vidéo, mais on prépare notre cerveau à gérer des situations qu’il n’aurait probablement jamais rencontrées dans la réalité.
S’éloignant des stéréotypes et affectant un public de plus en plus varié, la culture du jeu vidéo est désormais étroitement liée à l’humain moderne. Utilisés pour améliorer la transmission des connaissances, l’apprentissage, mais permettant aussi d’augmenter l’accessibilité à des interfaces autrefois trop complexes, les jeux vidéo ne font qu’offrir des simulations de problèmes que notre cerveau se plaît à résoudre.
On ne devient pas meilleur lorsque l’on joue à des jeux vidéo, mais on prépare notre cerveau à gérer des situations qu’il n’aurait probablement jamais rencontrées dans la réalité. En revanche, si un tel événement se produit, l’impression de déjà vu et les solutions qui y sont rattachées serviront à l’utilisateur à mieux appréhender ladite situation qui serait alors toute nouvelle et vierge pour la personne qui elle, n’y a pas été confrontée virtuellement.
Tranquillement, la culture du jeu vidéo sera intégrée à la culture plus générale et sera considérée finalement comme un divertissement comme un autre, sans toutes les étiquettes généralement négatives qui y sont reliées encore aujourd’hui. Patience, mère de toutes les vertus, dit-on. Alors, joueurs du monde entier, n’ayez crainte, vous faites désormais partie de la majeure partie de la population et vous n’avez plus aucune raison de vous justifier.