Pas de billet hier, la faute à une journée très chargée au boulot, suivie d’une soirée très chargée sur la production de Bunker, mon court métrage que j’espère tourner la première quinzaine de juillet. Plus d’infos très vite. En attendant, après quelques plaisirs coupables cinéphiles, j’ai bien envie de vous parler de la dernière saison de Smallville. C’est l’exemple typique de la série qui ne casse pas des briques, car plombée par des histoires romantico-pouetpouet à deux balles, et qui pourtant se permet parfois des fulgurances ou des épisodes de très haute volée. Petits commentaires sur la toute dernière saison.
Smallville saison 7 – La série décolle enfin
La saison 6 de Smallville s’était achevée dans un barrage en train de prendre l’eau, suite à l’arrivée inopinée de prisonniers de la zone fantôme. Après avoir résolu rapidement la situation, la saison 7 introduit un certain nombre de nouvelles thématiques. Tout d’abord l’arrivée d’une autre kryptonienne : Kara. Des doutes planent également autour de Chloé qui pourrait être aussi une « meteor freak ». Deux super méchants vont en faire baver à nos héros : Bizarro le polymorphe et Brainiac l’androïde surpuissant. Pete Ross vient faire un retour surprise le temps d’un épisode. Green Arrow et Clark vont combattre une super-vilaine. Et surtout, surtout… Lex se décide ENFIN à être vraiment méchant.
Smallville s’est un peu comme le pudding. C’est étouffant, souvent indigeste, mais bizarrement on continue à en manger, car il arrive qu’on trouve çà finalement pas mal du tout, voir même parfois très bien (comme par exemple ce super épisode de la saison 6 ou une pseudo Justice League se forme). La série est régulièrement plombée par les atermoiements lacrymaux de nos adolescent joués par des trentenaires et par une couche de bons sentiments suintant la guimauve et le sucre qui ferait passer Petit Ours Brun pour un sommet de la subversion intellectuelle. Et je ne parle même pas du personnage de Lana qui ne sert strictement à rien d’autre qu’à ralentir l’intrigue et faire du remplissage.
Mais à côté de çà, Smallville c’est aussi des trucs cool. Comme une mythologie de Superman savamment égrenée, un casting très sympa concernant Clark et son alter-égo/ennemi Lex, des épisodes qui parfois sortent vraiment du lot et flattent le fan-boy que je suis. Jusqu’à la saison 6, l’histoire faisait relativement du surplace, Clark n’ayant pas changé d’un millimètre, seuls quelques personnages ayant disparus, et d’autres étant apparus pour renforcer l’équipe.
Heureusement pas mal de chose changent, principalement dans la deuxième moitié de la saison. A commencer par la disparition d’un personnage clé, permettant à Lex d’assumer totalement son rôle de monstre à visage humain. Alors que jusqu’ici il gardait toujours un côté sympathique ou tombait systématiquement amnésique dès qu’il aurait pu faire avancer l’histoire… Lexinou devient enfin un vrai bad guy, un enfoiros de première, un bad motherfucker réjouissant. Et enfin Michael Rosenbaum peut donner toute son aura au personnage. Ne serait-ce que pour ces cinq ou six derniers épisodes (ou Lana est en plus quasi absente, ce qui n’est pas pour nous déplaire), la saison sept vaut le coup d’être regardée.
Alors certes, vu les habitudes des scénaristes sur la série, on espère que le premier épisode de la saison 8 ne va pas nous faire de nouveau le coup de l’amnésie afin que tous les « méchants » oublient soudainement leurs actions et redeviennent des bisounours. En parallèle, Clark commence à prendre enfin la mesure de ses responsabilités. Une saison 8 idéale devrait pouvoir permettre d’être un émule de Spiderman 1 : à savoir permettre à Clark de commencer à devenir Superman. Et puis surtout arrêter définitivement toutes ces niaiseries, et par pitié faire mourir ou faire disparaître définitivement Lana. Elle est jolie Kristin Kreuk, mais elle joue comme un pied et son personnage me donne définitivement envie d’avaler un tube de somnifère avec deux litres d’alcool dès qu’il ouvre la bouche.
Amis fatigués du sur-place quasi systématique de cette série depuis le début, réjouissez-vous. Il se passe enfin quelque chose à Smallville, et si les scénaristes continuent sur cette voie, la série pourrait presque devenir bien ! Diffusion sur M6 à la rentrée si tout va bien.
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 26 août à 18:01
cet serie est la ^plus belle serie de pouvoir surnaturelle pour moi c est la plus belle serie pour ce la j aimerais avoir tout les photo de la saison 7et la 8 merci
posté le 08 juillet à 13:30
J'ai fait une vidéo sur la saison 7 c'est le première article de mon blog http://proof004.skyblog.com je trouve que c'est une des vidéos que j'ai le mieux réussi passe me dire ce que t'en penses si t'as le temps et même si elle est un peu longue essaie de la regarder en entier. je repasserai sur ton blog