The Goldbergs // Saison 2. Episodes 12 et 13. Cowboy Country / Van People.
Quand The Goldbergs parvient à toucher à tous les bons boutons et à faire d’excellents épisodes c’est ce qu’elle fait avec « Cowboy Country ». Il y a quelque chose de touchant mais aussi de très drôle dans cet épisode, sans parler de la nostalgie des années 80, des années que je n’ai jamais connu et pourtant que j’aurais presque eu envie de connaître rien que pour toutes les révolutions technologiques qui ont été vécu à cette époque. C’est le cas du père de Lainey, la petite amie de Barry. Elle va inviter ce dernier et son père Murray à regarder le match des Philadelphia Eagles / Dallas Cowboys chez elle avec en bonus la présence du père de Lainey qui est un très grand fan des Dallas Cowboys alors que Barry soutient l’équipe adverse mais ne veut pas l’admettre tout de suite, de peur de ne pas profiter de la superbe télévision du père de Lainey. David Koechner est excellent sous les traits du père et je dois avouer que je ne m’attendais pas nécessairement à trouver cet épisode aussi bon. Mais il s’est passé quelque chose dans cet épisode car c’est tellement réaliste et tellement bien écrit que l’on ne peut qu’apprécier cet épisode. La relation entre Barry et Lainey est alors remise en question mais de façon très intelligente dans le sens où les problèmes qu’il y a entre les deux pères pour de simples équipes de football américain est tout de même un peu ridicule.
Mais une fois de plus, The Goldbergs parvient à toucher à tous les bons boutons, à la fois d’un point de vue humoristique mais également d’un point de vue plus dramatique. Car il y a de l’émotion dans cet épisode mine de rien. La conclusion de l’histoire avec sa petite morale : le fait que Murray aime plus son fils que les Eagles et donc qu’une simple équipe était un très beau moment. C’était plein d’émotions et la preuve que la série parvient à faire des choses très intelligentes dans ce sens là. En tout cas, David Koechner face à Jeff Garlin, c’est l’une des meilleures choses qui se soit passé dans la série pour Murray. Murray n’a jamais l’occasion d’être aussi bien utilisé que dans cette rivalité. Mais dans cet épisode, ce n’est pas la seule intrigue. Il y a également celle de Adam et Dana. Je trouve que ces deux là forment un petit duo très mignon mine de rien. Adam fait un complexe à cause du fait qu’il n’est pas aussi grand que Dana. C’est quelque chose que beaucoup de garçons de son âge doivent prendre pour un problème. C’est un petit détail mais ce n’est pas important. Adam réalise alors qu’il est juste comme ça et puis c’est tout. C’était une très bonne idée que de mettre Adam dans cette position car la série est tout de même complètement folle parfois.
Dana et Adam représentent quelque chose de mignon dans cette série et dont The Goldbergs a réellement besoin. L’épisode exploite également à merveille Beverly. Ce n’est pas rare qu’il soit mise en avant mais je ne pense pas qu’elle ait été aussi bien utilisée que dans cet épisode auparavant. Il y a quelque chose qui permet de voir Beverly comme une vraie mère et pas comme cet aspect cartoonesque que la série veut bien lui donner. Dans « Van People » les choses sont différentes mais pas mauvaises du tout non plus. Après l’épisode précédent, l’un des meilleurs épisodes de la saison, cet épisode était forcément moins bon. Dans cet épisode Erica en a marre que son père n’ait de cesse de lui dire ce qu’elle doit faire, surtout quand il s’agit de mettre de l’essence dans la voiture après l’avoir utilisée. Erica refuse et s’en suit alors une série de galères entre l’achat d’un van avec son frère dans lequel elle va tenter de vivre par simple protestation, ou encore le moment où Murray va réaliser que finalement l’amour de sa fille est plus important que tout le reste. La relation entre Murray et Erica n’a jamais été aussi conflictuelle que dans cet épisode. En effet, habituellement Erica a tout ce qu’elle veut de la part de son père.
Car c’est une fille qui veut démontrer qu’elle a raison et elle fait face à la mauvaise personne pour ça. Il s’agit donc encore d’un épisode qui permet à Murray d’être mis en avant. Je dois avouer que j’adore car justement, Murray est excellent avec tous ses enfants. Même si j’ai énormément de tendresse et d’amour pour Beverly, ces deux épisodes m’ont donné envie de tromper tout ça pour Murray. Car dans le rôle du père, il est tout simplement drôle et même un peu touchant. Il aime ses enfants, on le sait, la série n’a de cesse de le dire. Outre la référence à L’Agence Tout Risques, l’épisode permet également à Adam de jouer au pitre. C’est le garçon drôle de la classe sauf que cela va lui valoir de se retrouver chez le proviseur. Cela n’a rien de méchant mais tout cela ne prend pas vraiment à l’école. Stephen Tobolowsky est donc de retour dans le rôle du Principal et Dan Bakkedahl dans le rôle du professeur de chimie Mr. Woodburn. Avec cet épisode on a donc encore une fois la preuve que The Goldbergs peut faire de très belles et bonnes choses avec son univers et ses personnages. C’est drôle et tendre à la fois. Sans que l’on ne s’en rende réellement compte la série roule sa bosse de façon très intelligente et nous fait littéralement tomber amoureux d’elle.
Note : 10/10 et 8.5/10. En bref, encore deux très bons exemples de pourquoi la saison 2 de The Goldbergs est réussie.