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233 – de la disparition de l’eau sur mars

Publié le 06 mars 2015 par Jeanjacques

L'ARTICLE

Un océan entier perdu dans l'espace : c'est ce qui serait arrivé à la planète Mars dans un lointain passé. L'océan en question était de la taille de l'océan Arctique, le plus petit des océans terrestres, mais comme Mars est grande comme une demi-Terre (53%), la proportion est plus importante : cette grande mer martienne aurait représenté, proportionnellement, un peu plus que ce que l'océan Atlantique représente sur notre planète.

Si cet océan avait recouvert toute la planète rouge, il aurait formé une couche de 137 mètres de profondeur. Mais il était plus probablement limité à une partie de l'hémisphère nord martien, en occupant presque la moitié. En certains endroits, il y aurait même eu des fosses profondes de plus d'un kilomètre et demi !

Mais qu'est donc devenu cet océan ? Il s'est probablement évaporé, mais il est possible qu'il y ait encore des réservoirs souterrains qui n'attendent que d'être découverts, en plus des calottes polaires.

Jp Fritz (blognouvelobs)

COMMENTAIRES

Nous avons défendu la thèse que la disparition de l’eau sur Mars aurait une seule cause : le choc avec un ancien satellite de Mars qui se serait fragmenté.

Pour cela, il est nécessaire de démontrer que Mars possédait un satellite comme la totalité des planètes du système solaire, Vénus compris.

(voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/14-creation-par-paires-dans-le-systeme-solaire).

1) Mars ne peut être appareillé à aucune planète, ce qui ne paraît pas conforme à notre théorie. Or, il existe à la distance 2.8 de Titus Bode une ceinture important d’astéroïdes. Selon notre hypothèse, ces astéroïdes doivent résulter de l’éclatement d’une masse, celle de la planète jumelle de Mars.

2 ) On peut en rechercher la preuve dans l’existence de Chondrites dont certains ont  été formés par un phénomène de trempe, de refroidissement rapide où l’on  peut trouver des alliages de fer et de nickel. Cela pourrait signifier que le cœur d’un astre a été brutalement exposé à un refroidissement et accréditerait la thèse d’une explosion catastrophique accidentelle.

3) Enfin, le canyon Valles Marineris apparaît comme une entaille située sur le plan équatorial, long de 5000kms, profond à un certain endroit de 10km. Sa partie centrale large de plus de 100 Km, est située  presque à égale distance des deux déchirures qui se rétrécissent en s’éloignant de ce centre. Ce gigantesque canyon n’a pu recevoir d’explication de type géologique. Il pourrait alors être le  résultat d’un choc avec un autre corps céleste ayant heurté Mars à son équateur.

Photo 040.jpg


Cette profonde entaille du canyon Valles Marineris pourrait bien provenir d’un choc gigantesque avec la planète jumelle détruite à cette occasion.

Mars possède des traces qui indiquent une présence ancienne de l’eau. Celle-ci ne saurait être enfouie et la seule hypothèse plausible est son éjection lors du choc avec Mars bis. Une preuve de validité de la nouvelle théorie serait l’absence vérifiée d’eau dans le sous sol martien  (ce qui n’exclut pas la présence d’eau en surface sur les pôles). Est frappante par ailleurs la découverte de vapeur d’eau dans les planètes extérieures, Saturne, Uranus et Neptune. Comme ces objets très froids ne peuvent dégager l’eau qu’ils contiendraient, il est probable qu’ils ont été alimentés par de l’eau provenant d’une autre partie du système solaire. Les recherches les plus récentes confirment l’absence totale d’eau (sauf sur un pôle) comme il apparaît peu certain qu’elle ait été enfouie (par quelle procédure physique ?)

4) Cette thèse de l’accident est étayée par la présence autour de Mars de deux petits satellites (Phobos et Deimos) composés de matière très ancienne marquant un long séjour dans l’espace après la phase de refroidissement. La composition de ces satellites est identique à celles des corps dans la ceinture des astéroïdes, riche en éléments légers proche des Chondrites carbonées et semblent être des objets primitifs. Leurs formes tourmentées indiquent manifestement qu’ils résultent de la fragmentation d’un astre plus massif

Photo 045.jpg

Phobos garde les traces d’un choc et devait faire partie d’un astre plus important.

La présence de ces satellites pourrait bien confirmer la thèse d’un accident majeur dont Mars garde les traces sur son sol et permettrait d’attribuer une origine planétaire à ces deux gros astéroïdes.

5) La preuve par l’inclinaison sur l’écliptique de Mars

L’hypothèse de la création par paires autour d’un astre central plus massif semble se renforcer lorsqu’on tente de déterminer la cause de l’inclinaison sur l’écliptique des planètes. Il semble que cette inclinaison soit liée à la présence d’un satellite de forte masse. Les planètes qui disposent d’un important satellite (Terre, Saturne, Neptune) connaissent une inclinaison respectivement de 23°, 27°,30°. L’existence d’un satellite a manifestement pour effet de déséquilibrer l’axe de rotation central de la planète. Quant à la planète Mars, son inclinaison de 25°  paraît confirmer la thèse d’une ancienne présence d’un satellite qui se serait brisé à une époque suffisamment récente (200 millions d’années) pour qu’elle ait conservé son inclinaison.

En définitive, il faut relier la disparition de l’eau sur Mars à la catastrophe ayant entrainé la dislocation du satellite que Mars possédait  nécessairement - selon notre théorie.


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