Hart of Dixie // Saison 4. Episodes 7 et 8. The Butterstick Tab / 61 Candles.
Après ces deux épisodes, il ne reste déjà que deux épisodes et le destin de Hart of Dixie sera sellé. Car l’on ne sait toujours pas si Hart of Dixie aurait droit à une saison 5 et bien que cela me déçoive d’avance de voir la série partir, je pense surtout qu’elle a très bien vécu. En effet, cette année la série arrive à un moment où tout le monde a trouvé chaussure à son pied, où les intrigues tentent plus ou moins de conclure une bonne partie des questions que l’on pouvait se poser. Notamment du point de vue de Lemon. Je dois avouer que Jaime King est l’un des vrais atouts de cette série et dans « The Butterstick Tab », elle a tout simplement soufflé tout le monde. Elle a apporté tellement de profondeur à son personnage, surtout dans la relation avec sa mère, que forcément le plaisir ne pouvait qu’être complet. Car j’ai réellement adoré voir Lemon sous cet angle. C’est bien différent de ce que l’on avait pour habitude de voir dans cette série. J’avais tendance à voir Hart of Dixie comme une série qui ne pouvait réellement faire évoluer que la situation de Zoe avec les hommes de sa vie. Car la série porte après tout son nom, mais Bluebell a pris tellement d’importance. J’ai du mal à parler de cette saison sans laisser de côté mes sentiments envers Hart of Dixie car je ressens déjà de la nostalgie.
Et Lemon m’a rappelé à quel point je suis attaché à tout le monde. Bien que j’aurais de la peine à les voir partir, je pense que l’on arrive à un moment charnière de la série. Cette année tout le monde commence à réellement grandir et évoluer, la série a laissé de côté tout un tas de choses et notamment l’aspect traditionnel de Bluebell qui passe à un très grand second plan. Tout cela est fait pour mieux cerner les personnages et appréhender l’univers de ce qui reste de Hart of Dixie. J’aime bien la façon dont certaines relations s’en sont trouvé grandi et notamment celle de Zoe et Wade qui n’est plus la même qu’auparavant. Il faut dire qu’il y a un bébé mais bien évidemment que ce n’est pas la seule chose. Wade a pris conscience de quelque chose, du fait qu’il ne veut plus être le garçon qu’il était au départ, mais un homme responsable capable de prendre les bonnes décisions. Il nous le prouve au fil des épisodes qu’il a gagné en maturité et je me suis posé tout un tas de questions de ce genre là tout au long de ces deux épisodes. J’ai bien aimé le fait qu’il y ait aussi une évolution du point de vue de Brick. Brick n’a jamais été mon personnage préféré de Hart of Dixie et pourtant, je trouve qu’il y a quelque chose de merveilleux dans les moments père/filles.
Car la façon dont il a grandi avec ses filles est quelque chose que la série avait besoin de mettre en lumière. La confrontation de Lemon avec Alice était attendue, logique et son issue est presque surprenante. Je m’attendais à ce que Lemon lui pardonne mais elle a raison de vouloir faire ressentir à Alice le fait que grandir en se sentant abandonné est probablement ce qu’il y a de plus terrible. Surtout que l’amour d’une mère (comme d’un père d’ailleurs) est quelque chose dont tout enfant à besoin. Lemon apporte donc à la saison quelque chose de vraiment touchante (« Do you have any idea what it was like to grow up without a mother? Sometimes I would pretend that you were dead so I didn't have to live with the fact that you chose to leave us. »). Reste encore Annabeth et George. Ces deux là me font rire car je n’étais pas forcément pour cette relation au départ et je me suis laissé séduire. Le truc c’est que George m’est devenue moins détestable il n’y a pas si longtemps que ça donc forcément, je peux enfin voir quelque chose d’intéressant se développer. Avec un titre comme « 61 Candles », j’ai tout de suite repensé à 16 Candles, l’un des meilleurs teen-movie de tous les temps. En tout cas, l’un de mes préférés. Mais ce n’est pas 16 ans que l’on fête dans cet épisode, mais les 61 ans de Brick.
Ce dernier a pris une importance assez étrange dans cette fin de saison, comme si Hart of Dixie voulait nous préparer au pire et donc à la mort de Brick. Sans être dévasté, je pense que je serais ému car Lemon et Zoe n’ont pas besoin de ça. Au contraire, elles ont besoin de la présence d’un père. Tom et Wanda ont de leur côté un tout nouveau bébé. Je ne pense pas que cela soit la partie la plus importante de l’épisode même si elle est plus ou moins mise au centre. L’épisode a beau en faire des tonnes à ce sujet, je trouve que le plus intéressant c’est la façon dont chacun des personnages de Bluebell se retrouve affecté par ce qui se passe. Lemon et Lavon c’est donc enfin quelque chose qui fonctionne ce qui va causer des frictions avec Zoe. Si je peux le comprendre, pense que Zoe en fait un peu trop. Car Zoe est quelqu’un de trop impulsif parfois. Zoe a peur de perdre son meilleur ami dans cette situation sauf que bon, le crêpage de chignons que cet épisode tente de nous offrir manque cruellement de nouveauté. De toute façon, Lemon est à mon sens l’un des meilleurs personnages de cette série et Hart of Dixie n’a de cesse de nous le rappeler dans de belles scènes pleine de bons sentiments (« Lavon, I've been waiting for the perfect moment, and I certainly didn't think that it'd be a time when I am covered in alpaca droppings and mud, but I just cannot wait any longer because I love you. »).
Finalement, ces deux épisodes de Hart of Dixie ont chacun leurs petites choses à nous dire avec de l’émotion, de petites références amusantes et quelques moments chaleureux comme tout. On se sent tellement bien dans cette série mine de rien.
Note : 7/10 et 6.5/10. En bref, Hart of Dixie continue de m’amuser, de m’émouvoir et de me calîner.