G-Sync sur le moniteur Asus PG278Q : un sacré plus!

Par Repostit @S2PMag

Nvidia avait annoncé, mi-octobre 2013, une nouvelle technologie permettant de synchroniser le taux de rafraîchissement des écrans avec ceux des cartes graphiques, le G-Sync. De l’eau a coulé sous les ponts depuis lors, et les premiers moniteurs qui en sont équipés arrivent sur le marché. Premier coup d’oeil sur un système qui devrait s’imposer chez les gamers les plus exigeants, avec le moniteur WQHD Asus ROG Swift PG278Q de 27 pouces…

La V-Sync, c’est has been…

Un exemple de tearing, ce déchirement de l’image issu d’une mauvaise synchronisation entre l’écran et la carte graphique…

Maintenant que le G-Sync existe, cela va ressembler à une évidence. Tellement même qu’on se demande bien comment cela se fait que le système n’aie pas été développé plus tôt. Jusqu’ici, les joueurs sur PC n’avaient pas vraiment d’alternative à ce que l’on nomme V-Sync pour faire passer à la trappe le fameux effet de tearing (littéralement déchirement de l’image). Le système, bien que fonctionnant relativement bien, se basait sur une mise en tampon de l’image suivante à afficher, afin de faire correspondre la fréquence des images issues de la carte graphique, variable, avec celle du taux de rafraîchissement du moniteur, qui elle était fixe. Si, visuellement, le résultat était convenable, bon nombre de joueurs très exigeants, pour ne citer qu’eux, ceux jouant de manière professionnelle où chaque instant importe pour l’emporter désactivaient cette synchronisation verticale. La raison? La mise en mémoire tampon des images, pour compenser cet effet de déchirement, générait inévitablement des latences d’affichage. Un point inadmissible dans le domaine, qui peut faire basculer une partie et voir les gains d’une compétition e-Sport s’envoler dans la même demi-seconde…

Avec le G-Sync, qui équipe notamment le dernier moniteur de gaming Asus ROG Swift PG278Q de 27 pouces, on passe vers une solution matérielle ajoutée à l’écran, qui plus est doté d’une résolution de 2560 x 1440 pixels. Non content d’équiper son moniteur d’une dalle hyper réactive (1 ms de temps de réponse), doté d’un taux de rafraichissement pouvant grimper jusqu’à 144Hz, l’arrivée du G-Sync embarqué est vraiment un plus. Plutôt de que bloquer le taux de rafraichissement à une valeur donnée, de faire travailler intensément la carte graphique et de mettre les images en mémoire tampon, le G-sync fait varier le taux de rafraichissement de l’écran de manière instantanée et dynamique de manière à être en parfaite synchronisation avec la carte graphique. Le tearing disparait, sans l’inconvénient de la latence que génère le V-Sync. Le résultat, lors de nos premier essais avec le moniteur PG278Q de Asus, nous a bluffé. L’impression de fluidité était sans faille, tandis que l’activation du G-Sync s’opère de manière très aisée, en cochant une simple option dans le panneau de configuration d’une carte graphique Nvidia G-Force récente compatible.

Nous reviendrons plus avant sur les autres qualités, et défauts, de ce moniteur dédié au jeu dans un prochain test. Il nous semblait cependant intéressant d’expliquer un peu plus avant ce qu’est le G-Sync et ce qu’il apporte, depuis le temps qu’on l’attendait…

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