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Critiques Séries : Bates Motel. Saison 3. Episode 2.

Publié le 17 mars 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Bates Motel // Saison 3. Episode 2. The Arcanum Club.


La relation entre Norman et Norma est très complexe car elle est basée à la fois sur une certaine forme de confiance mais également sur une certaine forme de secrets qu’ils se cachent l’un à l’autre. Cet épisode revient notamment sur ce qui s’est passé avec Annika. Elle a disparu et l’on se doute bien que Norman l’a tout simplement tué mais ce qui irrite Norma à côté de ça, c’est le fait qu’elle ne sache pas du tout ce qui s’est passé avec Annika. Le fait est qu’elle sait ce que Norman a probablement fait à Annika, mais ce qu’elle n’arrive pas à contrôler c’est le fait qu’elle ne sait pas exactement ce qui s’est passé. Elle ne peut donc rien faire. Norma tente toujours de protéger son fils et par la petite enquête qu’elle mène de son côté, elle tente de protéger à sa manière. Elle a toujours réussi à faire en sorte que les choses soient faites dans le sens où elle a envie qu’elles soient faites. Cet épisode est bien meilleur que le précédent. Le précédent était souvent étrange, pas toujours très efficace et assez ennuyeux. Cet épisode est tout le contraire. Il est fascinant, divertissant, étrange et brillant à la fois. L’un des éléments les plus intéressants est peut-être la relation entre Norma et le shérif mais ce n’est pas la seule que j’apprécie dans cet épisode. La façon dont elle se confie à la fin de l’épisode était un bon moment.

Mais c’est d’autant plus intéressant, que la présence du shérif à cet endroit m’a laissé légèrement pantois. Je ne m’y attendais pas du tout et la façon dont les choses s’enchaînent sur la fin de l’épisode était tellement jouissif… En tout cas, Bates Motel parvient à faire de son mieux pour nous divertir et nous offrir de quoi rester agrippés à notre écran. La relation entre Norma et Norman est basée sur pas mal de choses mais pas vraiment sur la confiance. Je trouve que Norman sait très bien comment cerner sa propre mère désormais, comment faire en sorte de la séduire et lui faire boire les paroles qu’elle veut entendre. On le voit tout particulièrement à la fin de l’épisode quand il vient rassurer sa mère et la réconforter. L’autre aspect important de cet épisode c’est la constante façon que Bates Motel a de présenter Norman comme le grand vilain qu’il doit devenir. Cela se remarque encore plus dans cet épisode quand il fixe du regard sa soeur au début de l’épisode dans la voiture. Ce plan serré sur son visage est à glacer le sang. Freddie Highmore est vraiment passé du petit garçon gentil que l’on pouvait voir dans Arthur et les Minimoys à ce vilain pervers qu’est Norman Bates. Mais cette semaine, Norman reste assez sage, même si son visage s’est illuminé de perversité quand Norman a entendu le mot sexe.

L’ambiguité qu’il y a autour du personnage se ressent donc encore plus au travers de cet épisode et cela me fait étonnamment bien plaisir. C’est sympathique de voir Norman passe du temps avec sa meilleure et seule amie car la relation est loin d’être aussi facile qu’elle ne veut apparaître à l’écran. C’est complexe et mignon, sauf que l’on sait que Norman est quelqu’un de très sombre au fond de lui et que tout peut déraper à un moment ou à un autre. Par ailleurs, j’ai l’impression parfois que Bates Motel s’inspire énormément d’autres choses que le film de Alfred Hitchcock et notamment de Twin Peaks de David Lynch. Et cela se ressent d’autant plus dans cet épisode que le fameux Arcanum Club n’est pas sans rappeler un peu de la série de Lynch. Pour ce qui est de Dylan, ce dernier continue de passer du temps à errer. J’ai toujours autant de mal à comprendre où est-ce que Bates Motel veut nous emmener de ce point de vue là car les personnages n’ont pas du tout l’intérêt qu’ils devraient avoir. A mon humble avis, Dylan est un personnage dispensable qui n’arrive pas à être bien connecté au reste. C’est une petite frappe c’est sûr mais ce qui m’intéresse le plus c’est le cliffangher et l’évolution de notre très cher héros.

Note : 8.5/10. En bref, la série reprend enfin du poil de la bête.


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