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Critiques Séries : The Good Wife. Saison 6. Episode 15.

Publié le 16 mars 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Good Wife // Saison 6. Episode 15. Open Source.


Cet épisode arrive après l’excellent « Mind’s Eye » et je dois avouer que j’ai un peu de mal à voir où est-ce que The Good Wife veut aller. Il y a une idée derrière la tête des scénaristes sauf que cet épisode n’est pas ce que la série a fait de plus intéressant cette année non plus. Je trouve que la saison 6 s’est un peu affadi au fil des épisodes, comme si tout d’un coup la série montrait ses blessures de guerre après une saison 5 particulièrement jouissive, que j’avais élu meilleure saison de série de la saison précédente. « Open Source » n’est cependant pas un mauvais épisode. C’est juste un épisode décevant, surtout pour The Good Wife. La première idée de cet épisode est de faire le procès des imprimantes 3D. C’est une excellente base pour un épisode de The Good Wife, surtout quand un plan pour fabriquer une arme est mis en ligne et que cet objet, une fois lancé, va blessé quelqu’un sur un champ de tire. La façon dont le procès s’articule est intéressant, d’autant plus que cela permet de faire revenir des guests récurrents de la série : Nancy Crozier, Kurt McVeigh et le Juge Abernathy bien évidemment. Ce dernier reste d’ailleurs l’un des trucs les plus intéressants dans cet épisode. Ce que j’ai un peu de mal à cerner cependant c’est pourquoi ce procès n’a pas été plus exploité par l’épisode.

On a l’impression que cela devient un vrai élément secondaire rapidement dans l’épisode alors qu’au fond c’est à mon sens ce qu’il y a de plus intéressant dedans. J’ai toujours apprécié quand The Good Wife fait le procès de choses que l’on côtoie dans la société de nos jours. On a déjà eu des tas de procès, que cela soit sur la dérive des réseaux sociaux ou bien d’autres choses encore qui collent bien souvent à des choses très actuelles. Mais ce qui fait aussi le problème de cette affaire c’est qu’Alicia en est un peu trop absente. Depuis quelques épisodes, on n’a plus l’impression qu’Alicia est une avocate mais quelqu’un d’autre, une femme qui a plus d’intérêt pour ses discours que pour sa propre vie et ses amis. Le fait qu’Alicia ne soit plus vraiment le bon élément central de la série est à mon sens un problème ici. Cela n’enlève rien au charme de l’épisode bien évidemment, mais j’aurais aimé que The Good Wife reste une série exceptionnelle et pas qu’elle devienne une série parfois un peu trop classique et facile. C’est une peur que j’ai toujours eu quand The Good Wife a atteint ses propres sommets mais je me rend compte dans cet épisode que cela peut arriver plus vite que l’on ne pourrait le penser.

Fut un temps où les guests de cet épisode étaient nécessaires pour faire un très bon épisode de The Good Wife. Après avoir connu l’excellence, ce n’est plus vraiment le cas. Mais ce n’est pas suffisamment excitant en grande partie car Alicia n’est plus vraiment l’élément central. L’épisode l’utilise à droite et à gauche mais pas à bon escient. Alicia est l’héroïne de la série, personne d’autre alors forcément quand on voit que des personnages sont absents, on se demande bien ce qu’ils vont pouvoir nous dégoter encore par la suite. La relation entre Diane et McVeigh est pourtant une relation intéressante que la série exploite une fois de plus judicieusement. Je trouve même que c’est l’un des vrais atouts de cet épisode. On sent qu’il y a quelque chose de différent qui se construit, surtout quand McVeigh accuse Diane d’être plus politicienne qu’avocate au sujet de l’affaire qu’elle traite. McVeigh ne sert pas forcément à grand chose dans cet épisode car il débarque d’un coup d’un seul sans prévenir. Ensuite, nous avons aussi quelque chose que The Good Wife a du mal à faire évoluer c’est la relation entre Alicia et les autres personnages : Cary est absent, Diane oubliée, etc.

Elle n’a donc une relation qu’avec ceux qui s’occupent de sa campagne et la campagne d’Alicia n’évolue plus du tout. L’épisode précédent aurait pu le faire évoluer mais pas de la façon la plus judicieuse qu’il soit. Du coup, l’intrigue de la campagne est la plus faible de l’épisode et pourtant celle qui tente de porter Alicia, notre héroïne. Même la présence de Louis Canning dans cet épisode est un échec. Ce dernier était au passé quelqu’un que j’adorais voir faire des apparitions dans la série. Je me rends compte dans cet épisode que ce n’est plus vraiment le cas. Il est devenu lui aussi l’ombre de lui-même. Peut-être la faute à un scénario faiblard dans un épisode qui voulait trop en faire.

Note : 5.5/10. En bref, déception de mise pour un épisode qui ne parvient pas à donner à Alicia la place qu’elle mérite.


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