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Critiques Séries : Brooklyn Nine-Nine. Saison 2. Episodes 18 et 19.

Publié le 25 mars 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Brooklyn Nine-Nine // Saison 2. Episodes 18 et 19. Captain Peralta / Sabotage.


Ces deux épisodes sont l’exemple même que Brooklyn Nine-Nine peut être parfois une brillante comédie et parfois une comédie un peu moins amusante. Mais « Captain Peralta » est tout ce que j’aime dans cette série. Outre le fait que j’aime beaucoup Adam Samberg et que cela fait aussi une grande partie du plaisir que je prends devant chaque épisode de Brooklyn Nine-Nine, ce n’est pas forcément le personnage le plus important de cet épisode qui lui semblait pourtant dédié quand on voit le titre. Ce n’est pas un épisode comme le 2.07 par exemple où Peralta était vraimetn au centre de l’épisode. Ici nous avons droit à quelque chose de complètement différent avec l’introduction du père de Jake : Roger Peralta incarné par… Bradley Whitford. Ce dernier est donc un pilote d’avions de ligne ce qui fait référence au titre de l’épisode. Ce que j’ai apprécié dans cette histoire c’est que l’on en apprenne à la fois un peu plus sur la vie de Peralta mais également que l’on puisse rire de façon différente. Car la série n’a tout simplement pas fait les choses de la même façon que celle que j’avais imaginé au départ en voyant le titre de l’épisode. Roger est quelqu’un de différent des personnages que l’on voit habituellement dans Brooklyn Nine-Nine.

Mais justement, tout cela couplé à la folie douce de Bradley Whitford fait un épisode assez étonnant dans son ensemble. C’est un mauvais père aussi, mais ça on le sait dès le départ, et aussi quelqu’un d’un peu vilain sur les bords. Cet aspect de l’épisode est d’ailleurs l’un des trucs les plus intéressant et que Brooklyn Nine-Nine parvient à réellement faire évoluer de façon intelligente. C’est assez surprenant à la fin de l’épisode que Jake sort complètement Roger de sa vie d’ici la fin de l’épisode. Souvent, dans les comédies américaines, les pères de famille peuvent être les pires ordures, à la fin de l’épisode il y a quelque chose qui fait que cela change : le fait que c’est un parent. Mais Brooklyn Nine-Nine vient de nous démontrer le contraire, que l’on peut aussi prendre le téléspectateur de court et faire un épisode complètement différent. Brooklyn Nine-Nine ne veut pas que Jake accepte son père pour ce qu’il est. C’est un con, il restera un con et pourquoi faire des efforts pour l’accepter comme ça. La relation entre Jake et Roger est donc un élément intéressant que la série exploite de façon très judicieuse. Par ailleurs, je trouve que plus le temps passe et plus Jake est en train de devenir quelque chose d’appréciable. Je trouve que la série a su faire quelque chose avec ce personnage alors que je pourrais comprendre qu’il irritait un peu les autres auparavant.

Boyle à côté de ça, sert d’ami qui donne des vrais conseils. J’aime bien sa façon de voir les choses, de dire la vérité à Jake sur son père et d’être finalement tout ce que l’on peut attendre de la part d’un personnage comme Boyle. Car Boyle il est comme ça depuis le départ dans la série, il n’a pas vraiment changé. Cela permet aussi d’ajouter un peu de mélancolie assez bienvenue dans une série qui a besoin parfois de souffler de ses gags à répétition. Car les gags, dans Brooklyn Nine-Nine, sont plutôt bons généralement, mais rien ne vaut une petite sitcom qui tente de faire d’autres choses complètement différentes et notamment sous un angle plus dramatique. Brooklyn Nine-Nine parvient donc à délivrer ici un épisode étonnant et surtout très réussi sur tous les plans, cela change de ce que l’on a pour habitude de voir mine de rien et cela me fait extrêmement plaisir. Par ailleurs, Gina reste quant à elle l’un des personnages de comédies les plus drôles de tous. Je trouve qu’elle est nature et vraiment drôle. Avec « Sabotage », les choses se corsent un petit peu. En effet, cet épisode n’était pas forcément à la hauteur de mes attentes, surtout pour faire face à un épisode comme le précédent. C’est parfois le désavantage de regarder des épisodes par pack de deux.

Il y a souvent un épisode moins bon que l’autre et l’on s’en rend encore plus compte quand à côté il y a un excellent épisode. Faire jeu égal avec l’épisode précédent était une mission presque impossible tant l’équilibre entre drôle et émotion était trouvé et réussi. Ce que je me demande cependant maintenant c’est ce que Brooklyn Nine-Nine peut bien faire de plus avec ses personnages. Ce n’est pas un épisode qui se base sur grand chose de nouveau mais ce n’est pas forcément une mauvaise idée non plus, surtout que j’ai tendance à apprécier les épisodes qui justement sont très différents les uns des autres. La première intrigue de cet épisode est que Jake pense que quelqu’un le saborde depuis quelques temps maintenant après qu’une semaine de malchance lui soit tombé dessus bien évidemment. Sans compter qu’il va échouer à un test anti-drogue ce qui va forcément le mettre dans une situation assez différente. Le saboteur est Geoffrey Hoytsman incarné par Chris Parnell. Ce dernier aurait pu être une guest intéressante et aurait réellement pu apporter quelque chose sauf que ce n’est pas du tout le cas, bien au contraire la série ne nous amène rien de nouveau sous le soleil.

Tout ce qui entoure Jake devient légèrement répétitif, pas toujours dans le mauvais sens mais bien souvent. C’est bête car j’apprécie justement quand Brooklyn Nine-Nine cherche à créer la discorde entre les personnages afin de mettre en scène leurs côtés opposés. Sauf que l’histoire de Jake est un peu facile.

Note : 10/10 et 5.5/10. En bref, de l’humour et un peu moins.


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