Il paraîtrait...

lundi 30 mars 2015

- que l’été va forcément arriver, puisque le printemps a déjà commencé. Et on va se poser des tas de questions. La 75B est la suivante : l’ouvrir ou non ? Concernant, « sa gueule », je vous rappelle que c’est la question 1A. Ici, il s’agit, de la fenêtre. Et pas n’importe quelle fenêtre, celles de la chambre, question 23C, ou du salon, 32D, n’entrant pas en ligne de compte dans ce précis propos. On parle, bien entendu, de la fenêtre la voiture. Et même, des vitres du véhicule. S’il fait chaud. Et je vous offre la réponse : à une vitesse constante de 72 km/h, une voiture avec les fenêtres ouvertes consomme moins qu'une voiture avec les vitres fermées et la climatisation allumée. Même si on conduit avec une perruque mal fixée ? Même ! Adæquatio intellectus nostri cum re, je crois qu’on peut penser qu’on peut dire qu’on sait ce qu’on doit faire.
- qu’en latin et en grec, il n'y a pas de mot pour dire bleu. En grec, l'adjectif kyaneos qualifie aussi bien le bleu des yeux que le noir des vêtements de deuil, et glaukos s'applique aussi bien au bleu des yeux, qu'au vert des feuilles ou au jaune du miel. Dans l’Antiquité classique, le bleu était la couleur des Barbares et les Romains ne l’aimaient pas. Se vêtir de bleu à Rome était dévalorisant ou signe de deuil. Le nommer en latin classique est donc difficile. Les mots les plus courants en français pour désigner le bleu, azur, ou bleu donc, ne viennent pas du latin mais du germanique et de l’arabe. Conclusion, on peut parler grec ou latin tant qu’on le souhaite, sauf si on évoque celle des trois couleurs primaires de la synthèse additive des lumières avec le rouge et le vert dont la longueur d'onde se situe entre le cyan et le violet. Adæquatio intellectus nostri cum re, je crois qu’on peut penser qu’on peut dire qu’on sait ce qu’on doit faire.
- que Valeria Lukyanova est une conférencière sur les voyages hors du corps et une organisatrice de séminaires spirituels. C’est ce qu’elle dit. On la surnomme la Barbie Vivante. Certains affirment que la chirurgie esthétique serait à l’origine de ses transformations physiques, mammoplastie, côtes en moins, yeux agrandis, extensions de cils, bouche en forme de cœur, mâchoire réduite, menton et nez affinés. C’est ce qu’ils disent. Valéria, sourde aux critiques, consacre son temps aux voyages astraux et à la méditation, ainsi qu'à la composition et au chant, activités, qui, sans aucun doute, lui ont permis de ressembler à la célèbre poupée, et non pas grâce à quelques vulgaires coups de scalpels. Ainsi, si vous avez envie de ressembler à une star, un animal, ou un tableau de Picasso, vous connaissez le chemin, le bon chemin. Adæquatio intellectus nostri cum re, je crois qu’on peut penser qu’on peut dire qu’on sait ce qu’on doit faire.