FIFA : des quotas pour les nationalités des joueurs

On avance, on avance ! La FIFA a approuvé aujourd’hui lors du congrès de Sydney une idée. Cette idée est d’instaurer une nouvelle règle quant aux origines des joueurs d’un club de football : le 6+5.

C’est quoi cette idée ?

Les clubs auront l’obligation d’aligner sur le terrain au minimum six joueurs locaux (provenant du pays où a lieu le championnat) et au maximum cinq joueurs étrangers. Cette résolution a recueilli 155 voix pour alors que 40 délégués se sont abstenus. Joseph Blatter, le président de la Fifa, est complètement favorable à ce projet de nationalisation des clubs, et en quelque sorte de valorisation des centres de formation. Bien sûr, pour la ligue 1 l’opération serait “tout bénèf”, contrairement au championnat d’Angleterre ou à certains grands clubs européens, à tous les grands club européens ! Mais le chemin va être long. D’ailleurs Platini et l’UEFA sont aussi favorables au projet.

La beauté des mécanismes du football

L’UEFA et la FIFA ont une idée commune et se soutiennent sur un même projet : merveilleux ! De plus un projet qui, pour une fois, pourrait servir les clubs français (je n’ai pas dit l’équipe de France). Mais il fallait bien un hic. Le “mais” viendra des politiques et des actionnaires des clubs. Et oui si ce ne sont pas les instances (fifa, uefa) qui nous emmerd… enquiquinent, ce sont d’autres : les députés européens tout d’abord. Effectivement cette idée (je tiens à la nommer idée, car on n’est pas près de voir le décret à mon avis) n’est pas du gout de Bruxelles. Par exemple, les députés européens ont voté le 8 mai à Bruxelles un texte s’opposant au projet de la FIFA et de Monsieur Blatter. Autre exemple édifiant, le Parlement européen a demandé aux états-membres et aux associations sportives “de ne pas introduire de nouvelles règles qui créeraient des discriminations basées sur la nationalité, telles que la règle 6+5 proposée par la Fifa”.

En conlusion

L’idée des instances du foot pourrait peut être emmener Lyon à un titre de vainqueur de Champion’s League, tout en dénaturant la liberté des clubs de football ! A débattre messieurs dames . . .