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Il paraîtrait...

Publié le 31 mars 2015 par Ericguillotte
mardi 31 mars 2015

- qu’on se demande, à de rares exceptions dans une vie, si son interlocuteur, ou son interlocutrice, dit la vérité ou ment effrontément. C’est même excessivement rare, ouh si rare ! Néanmoins, pour éclairer ces rares occasions, on pourrait avoir envie de savoir décrypter ce qu’il ou elle dit, être certain de la véracité des propos, ou bien de leur fausseté. Comment faire ? Trois pôles sont à cerner. Identifier les micro-expressions, pour déceler celle des sept émotions qui est ressentie. Repérer le réflexe d’orientation, réflexe de fuite, léger mouvement de l’épaule ou du coude, réaction nerveuse plus rapide que le message verbal. Enfin, épier toute augmentation de la charge cognitive qui se traduirait par exemple par une augmentation de la vitesse des clignements des yeux ou de la fréquence de battement des paupières, ou encore une rupture du contact visuel. Ensuite, il faudra corréler tout ça avec ce que vous avez dit, ce qu’il ou elle a dit, ce qu’il, ou elle, a répondu. Bref, faites filmer la scène à chaque fois par au moins 5 caméramans professionnels et analysez-la à froid chez vous. Ça perforera votre budget, vous n’aurez plus le temps de dormir, mais vous saurez. On apprend de nos erreurs, dit l’adage. Il serait bien qu’à un moment, on arrête d’apprendre et qu’on puisse dire : on a appris et donc compris.
- que les jours s’enchaînent depuis le crash de l'A320 de Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence. Et, avec les jours qui se succèdent, s’égrènent les informations concernant le copilote responsable de la mort des 149 passagers qui ont eu l’horrible malchance de prendre le même avion que lui. Les révélations sur son état mental s’accumulent : dépressif, médicamenté, tendances suicidaires, envie de grandeur, arrêt de travail non respecté. Mais l’employeur ne semblait pas savoir tout ça. Donc, les médecins ne semblaient pas avoir transmis les informations. Si c’est le cas, s’il s’agit de secret médical, n’y a-t-il pas choses à revoir ? Ne faut-il pas introduire une notion de légitime urgence à lever le secret s’il y a danger imminent ? Dans un rouage de plus, des grains de sable flagrants. On apprend de nos erreurs, dit l’adage. Il serait bien qu’à un moment, on arrête d’apprendre et qu’on puisse dire : on a appris et donc compris.
- que si vous vous sentez un peu fatigués depuis le passage à l’heure d'été, si vous estimez que ces changements deux fois par an sont inutiles, Ségolène Royal va s’occuper de vous. Certes, vous resterez fatigués, puisque le changement est passé. De la même façon, si, parisiens, il y a deux semaines, vous avez été gênés par la pollution et désiriez ardemment la mise en place de la circulation alternée, rappelez-vous, il avait fallu attendre le lundi pour que la mesure soit prise ; juste au moment où le pic de pollution avait disparu. Donc, là, la ministre de l'Ecologie souhaite vérifier l'impact du passage à l'heure d'été sur les économies d'énergie et lancer un débat sur l'opportunité de cette mesure. Je ne sais pas si Madame Royal possède un coupé, mais elle est visiblement un tantinet décalée. Pour la remettre dans le rythme, conseillons-lui peut-être de danser un coupé-décalé, ce qui tombe sous le sens. On apprend de nos erreurs, dit l’adage. Il serait bien qu’à un moment, on arrête d’apprendre et qu’on puisse dire : on a appris et donc compris.


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