Shameless (US) // Saison 5. Episode 11. Drugs Actually.
Ce qu’il y a de brillant dans cet épisode c’est que c’est tout simplement tout ce que j’aime dans Shameless, à la fois pour sa folie, son humour, son aspect dramatique pouvant terrasser des personnages et puis cette aventure familiale dans laquelle tout part en vrille. L’épisode n’oublie pas d’être parfois étrange, sexuellement problématique, bourré d’humour noir assumé mais aussi bourré de scènes où le casting de la série peut briller de milles feux. Je pourrais parler par exemple d’Emily Bergl capable de se mettre à poil, de se faire mettre des pinces aux tétons et de se faire électrocuter par une batterie. Cette scène, de vengeance extrême, est l’une des scènes les plus amusantes de cet épisode et surtout l’une des plus originales. Cela permet encore une fois de démontrer que Shameless n’a peur de rien et surtout pas de se moquer des carcans. Pourtant, cette saison était bourrée de facilités et de poncifs du genre. La série a eu énormément de mal à se sortir de son schéma et surtout à se renouveler, nous proposer des chsoes complètement différentes. C’est donc une bonne nouvelle que de voir Shameless nous offrir des épisodes comme celui-ci.
Car c’est ce genre d’épisodes que j’ai envie de voir plus souvent dans cette série. Mais Shameless avait un problème cette année et elle tente de le régler ces derniers temps. A l’issue de l’épisode précédent, Shameless parvenait à capturer à merveille le départ de Ian en détention. L’idée n’était pas bête et ce que j’apprécie plus que tout c’est le fait que la mère Gallagher récupère le fils afin de l’embarquer dans ses aventures. Je suppose que tout cela ne va pas apporter le bonheur de Ian et encore moins des autres mais je suis curieux de voir comment le dernier épisode de la saison va tenter d’apporter une conclusion à cette partie de l’histoire. C’est tout de même assez impressionnant comme épisode, surtout qu’il se permet d’offrir à Sammi une sorte de route particulièrement bonne. Shameless a toujours su faire disparaître des personnages même si certains me manquent encore aujourd’hui : Sheila par exemple. Joan Cusack me manque. Ses tocs étaient tout de même l’un des trucs les plus amusants de Shameless au début. Au fil des années c’est devenu redondant et lassant mais la série a tout de même si en faire quelque chose.
Mais ce n’est pas la seule famille à avoir disparu. Jimmy a lui aussi quitté la série, de même que Mandy. Sans parler du fait que Carl n’est plus dans les parages à cause de son incarcération il y a de ça deux épisodes. On tente de nous faire croire que le personnage du moment c’est Sammi. Je trouve que c’est une bonne idée que de la mettre en partie au centre de cette histoire car elle est mine de rien responsable en partie de ce qui est arrivé aux Gallagher ces derniers temps et je pense que Emily Bergl va me manquer. Pourtant, cette dernière n’a pas servi à grand chose cette année et c’est l’un des trucs les plus ennuyeux qu’il soit car j’adore Sammi sur sa fin. La sortir de la série de la sorte est une excellente idée qui permet aussi de la faire sortir au bon moment et d’éviter de nous lasser comme l’impression que me donnait le début de la saison. Nous avons aussi l’histoire de Bianca et Frank qui au départ ne m’avait pas convaincu et qui est en train de devenir quelque chose de vraiment intéressant au fil des épisodes. Mine de rien, je ne m’attendais pas du tout à ce que Shameless parvienne à me redonner envie de voir Frank dans des tas de petites histoires. Je suis heureux de voir que c’est maintenant à nouveau le cas.
Note : 10/10. En bref, un épisode brillant du début à la fin avec ses bonnes surprises qui permettant à Shameless de sortir un peu de ses propres poncifs.