Le 20 mars 2015, RTL-TVI mettait fin au contrat de Nicolas Buytaers après 18 ans de collaboration. Le choc est fort car, en Belgique, il y a Hugues Dayez sur la RTBf et Nicolas Buytaers sur la chaîne privée. Les autres journalistes cinéma sont pratiquement tous inconnus du grand public.
Depuis quelques années, les relations entre la direction d’RTL et Nicolas Buytaers ne sont plus au beau fixe. La direction ne croit pas aux émissions cinéma. Le secteur ne serait-il pas porteur d’audience ? Personnellement, je le pense ! En octobre 2013, j’ai fait une analyse approfondie du contenu rédactionnel de mon site misteremma.com. Les conclusions étaient sans appel : je publiais 20% d’articles sur le cinéma qui réalisaient… 2% d’audience !
Nicolas Buytaers était donc (re)devenu un journaliste comme un autre à faire des sujets pour le journal de 19h mais faire une critique d’un film, c’est aussi voir le film. Lorsque l’on sait qu’il y a en moyenne 8 sorties par semaine, être le Monsieur Cinéma d’un organe de presse est un boulot à temps plein ! Et lorsque l’on est le monsieur cinéma n°2 en Belgique, il est parfois compliqué de couvrir les premières neiges sur l’E411, non ?
Néanmoins, un terrain d’entente avait été trouvé. Nicolas Buytaers animait Tapis rouge avec Bérénice sur Bel RTL, tous les dimanches entre 12h et 14h. La bataille n’était pourtant pas gagnée. Nicolas allait-il pouvoir aller au Festival de Cannes par exemple ? Ne pas y aller, c’est comme dire à un athlète qui s’est entraîné pendant 4 ans qu’il sera privé des prochains jeux Olympiques parce que son coach ne voit pas à l’intérêt des jeux…
Tout cela est donc aujourd’hui terminé et Nicolas Buytaers s’est tourné rapidement vers sa deuxième passion : non pas le hockey ni les super-héros mais l’écriture. L’été dernier, il a publié S.M.S. aux Éditions Lamiroy. Une première expérience qui lui a donné goût à poursuivre. Lors de notre dernière rencontre à la Foire du Livre, il me confiait qu’il était en train d’écrire. Ce travail est maintenant terminé. Il a publié sur Facebook une photographie sur laquelle on aperçoit le titre du scénario de son premier court métrage, Le mot de passe, librement inspiré de Casse-pipe de Louis-Ferdinand Céline.
Je vous invite à découvrir notre rencontre en vidéo ci-dessus.
Jeu de briques
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