The Flash // Saison 1. Episode 17. Tricksters.
« It’s gonna be my masterpiece. My Mona Lisa. My Breaking Bad season 5 »
Je pense que The Flash est une série que j’aurais eu un peu de mal à cerner au départ car elle n’était pas tout de suite bonne à proprement parler. Au début c’était tout de même Smallville nouvelle génération avec un héros sympathique mais errant dans des scénarios pas toujours bien construits ou en tout cas pas suffisamment efficaces. Puis The Flash s’est inspirée de la mythologie des comics (dont je ne connais que le fruit de mes recherches) et c’est à ce moment là que la série a pu décoller. Je crois que le premier épisode que j’ai réellement adoré dans cette saison c’est celui sur le Captain Cold. C’est en tout cas le premier épisode dont je me souviens de cette série. « Tricksters » prouve que la série a énormément évolue au fil des épisodes et qu’elle n’est plus du tout la série de seconde zone, cachée derrière Arrow, qu’elle pouvait être au départ. C’est maintenant une série qui a tout d’une grande, développant un véritable univers de super-héros tout en ayant l’occasion de nous donner envie chaque semaine de revenir car à chaque rebondissement se cache de nouveaux rebondissements. L’issue de cet épisode m’a fait un peu rire mais pas par ridicule, plutôt par la référence que je me suis fait dans ma tête.
La révélation sur Wells est très importante pour la suite de The Flash, surtout que l’on comprend maintenant qui il est réellement et surtout pourquoi il est devenu comme ça. On découvre que Harrison Wells a réellement existé, qu’il était un scientifique qui avait prévu de faire des recherches en laboratoires qui pourraient changer la face du monde et qu’il était réellement amoureux d’une femme appelle Tess Morgan qui est réellement morte dans un accident de voiture. Sauf que cet accident a été causé par Eobard Thawne (incarné par Matt Letscher), l’homme du futur qui a tué… la mère de Barry. On a donc déjà pas mal de choses à encaisser avec les flashbacks de cet épisode et comme si cela ne suffisait pas, Eobard a pris la place de Wells comme on pouvait prendre la place de quelqu’un dans Fringe (cela m’a rappelé les débuts de la saison 2 et tout ce qui s’en suit bien entendu). Peu importe la référence que j’ai vu ici, je sais pertinemment que ce n’est pas Fringe qui a inspiré les créateurs de la série. Ce que Barry va enfin comprendre à la fin de cet épisode c’est que le Wells qu’il connaît est tellement submergé par sa propre folie, son exaltation face à la vitesse, qu’il a forcément expérimenté le tout et qu’il est donc le… Reverse Flash.
En seulement 10 minutes d’épisode, il s’est donc passé tout ça. Vous allez me dire, à quoi bon en rajouter étant donné que The Flash a déjà prouvé lors d’un épisode passé que dix minutes c’était suffisamment pour donner une bonne impression finale au téléspectateur et donc lui permettre de croire qu’il a vu l’un des meilleurs épisodes de la saison. Je suis de toute façon moi aussi tombé dans le piège, je vous rassure. Sauf que j’ai largement préféré cet épisode qui nous fait une vraie proposition intelligente. On se retrouve alors avec Mark Hamill (récemment vu dans Kingsman) sous les traits du fameux Trickster. Si l’on découvre qui est ce personnage dans la série très rapidement, après quelques recherche j’ai découvert dans un premier temps qu’un « trickster », dans la mythologie était en fait une divinité, un esprit qui exhibe un degré d’intelligence supérieur aux autres. De plus, j’ai découvert que le fameux Trickster des comics, est le nom de deux supervillains de Flash et le premier est apparu dans la première série des comics (1960). C’est donc un vilain emblématique de Flash qui débarque dans cet épisode. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ont réussi cette entrée en matière.
Ce que j’ai aussi découvert c’est que les deux Trickster ont aussi été membre des fameux Rogues, vous savez tous ces personnages que The CW veut mettre dans ce spin off (qui existe réellement). La référence est tout de même poussée à l’extrême car Mark Hamill, qui joue le rôle du Trickster dans cet épisode de The Flash a aussi incarné ce même rôle dans la première adaptation série de Flash (1991) et a aussi fait la voix du personnage dans la série animée La Ligue des Justiciers. Je vais arrêter là car je suis certain que l’on pourrait encore apprendre des tas de choses. Mais cet épisode était brillant et pas pour ce que j’ai découvert par la suite car je l’ai trouvé brillant bien avant de découvrir tout ça (ce qui le rend encore plus exceptionnel à mon goût). En tout cas Mark Hamill est parfait sous les traits de ce personnage qu’il emprunte de sa folie à sa façon. Tout au long de l’épisode les rebondissements se font ressentir et notamment car ils ont su vraiment nous offrir un hommage à la précédente série des années 90. Le charme des années 90 est là tout en gardant la modernité de l’univers te The Flash. Le second Trickster est incarné par Davon Graye, qui n’est pas sans rappeler à l’écran un certain Joker ou en tout cas une pâle imagination, accouplée avec l’homme mystère (connu dans l’univers de Batman).
Aussi chargé soit-il cet épisode est extrêmement fluide et ne laisse jamais rien transparaître. Tout est millimétré à la perfection. J’ai maintenant hâte de voir la suite de la saison car les promesses qui sont faites sont tout de même assez détonnantes.
Note : 10/10. En bref, un brillant épisode de The Flash.