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Urban Bohemian Food – Chicken week !

Par Ludivinemoure
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Image Source : Martha Steward

Accueillons comme il se doit Naima, qui nous parle de bonne bouffe à moindre frais !

Let’s welcome Naima, who tells us about good food on a budget !

Nous avons beaucoup parlé de l’Urban Bohemian ces temps-ci. Ses goûts, ses préférences, ses affiliations (a)politiques. Mais qu’est-ce qu’elle mange dans tout ça ? Parce qu’après tout, Mme U-Bo est une créature  de contrastes, ce qui tombe bien, car le sucré et le salé s’accordent si bien.

Allons faire un tour dans la cuisine d’une Urban Bohemian le temps d’une semaine.

Entre les apéros avec les potes, les diner dans les restos branchés, et autres excès,  l’U-Bo n’a qu’une envie, c’est d’être tranquille chez elle quelques jours. En plus, elle n’a plus de sous: s’enfiler des huîtres en terrasse c’est bien beau -et bourré de zinc!- mais vu qu’il faut en manger une bonne centaine pour se sentir rassasié, ça fait mal au portemonnaie.

Donc, objectif pour la semaine: sortir moins, dépenser moins, cuisiner plus. Tout ça autour d’un ingrédient magique: le poulet rôti.

Lundi :
J’achète mon poulet, de préférence fermier, chez mon rôtisseur (les plus motivées l’achèteront cru pour le rôtir elles-mêmes. Ce n’est pas mon cas). Accompagné de patates (également achetées chez le rôtisseur, car leur fumet est irrésistible), de crudités et de pain, c’est un repas simple et délicieux.

Attention, SURTOUT on garde les os! Ils serviront à préparer le bouillon secret de beauté des femmes qui savent de quoi elles parlent. On garde même les os qui ont été suces et mordille. De toute façon, la cuisson ça tue les microbes ET la salive c’est bourré d’anticorps. Mais non, c’est pas dégueu!

Mardi :
Poulet froid émietté + restes de crudités de la veille =super salade. On peut la « césariser » en l’agrémentant d’une sauce aux anchois, ou une sympathique sauce au yaourt.

Mercredi :
Oui je sais, j’ai dit que je ne sortais pas de la semaine, mais le monde extérieur me manque, Untel m’invite au vernissage de chepaki, suivi de (truc hyper fun de votre choix). Sauf qu’ils ne serviront que des cacahuètes, et vu qu’il est hors de question que je dine dehors, je me dirige vers ma kitchenette pour un repas sur le pouce aux airs du Mexique.

Je fais chauffer ma poêle,  j’y dispose 2 galettes de mais (sans conservateurs, sil vous plait) que m’a ramené Choupi de son dernier voyage en Californie (car je n’épargne aucune de mes connaissances des qu’elles quittent le pays. C’est comme ça que je me retrouve avec de l’acai brésilien, pour mes super-smoothies brule-graisse, du vrai sirop d’érable pour défaire tous les bienfaits des smoothies, du gruyère suisse, des feuilles de curry sri-lankaises, du café haïtien et j’en passe. A défaut d’avoir une grande cuisine, çà aide d’avoir un  très grand congélateur.)

Mes galettes sont chaudes, j’y ajoute des tranches de cantal entre 2. Pendant que ça fond, j’émiette du blanc de poulet, que j’empile sur le fromage. Je les plie en forme de chausson, et une fois que le fromage est bien fondu et que les galettes sont croustillantes, j’éteins le feu, je m’attable, j’ajoute quelques tranches d’avocat (comment ça c’est pas local? Je vous signale que je l’ai acheté à 2 pas de chez moi, d’un gentil monsieur qui a une étale devant ma station de métro!). Je mange avec les doigts.

Préparé et avalé en 15 minutes. Tiens, je vais peut être m’en faire un troisième avant de sortir.

Jeudi :
Un peu marre du poulet. Ce soir, on mange des pâtes.

Vendredi :
J’achève les restes de poulet en grattant le peu de viande desséchée qui lui reste sur les os (qu’on ne jette surtout pas!). Je fais revenir un oignon avec une demi cuillerée de sel (dans de l’huile d’olive,  de coco, ou du beurre, selon les préférences), des herbes, les légumes qui trainent au du frigo (l’U-Bo a beau être urbaine, elle fait de son mieux pour vivre en harmonie avec la nature, et privilégie les fruits et légumes de saison -avec exception pour l’avocat), j’ajoute le poulet, le laisse s’imprégner des arômes avant d’ajouter une sauce au choix (genre pulpe de tomate toute simple, sauce de tomates séchées pour les plus exotiques, pistou pour les méridionales, coco pour la quête d’exotisme.  bref, ce qui traine dans le placard, parce qu’une fois de plus, on n’achète rien! Et si je n’ai pas de sauce, ben une feuille de laurier et de l’eau, tout simplement). Je laisse mijoter, pour que ce pauvre poulet assoiffé reprenne du punch tout en libérant ses délicieux arômes.

Pendant ce temps, je prépare ma garniture. Vu que je me suis gavée de pâtes hier, pourquoi ne pas m’offrir une soirée sans gluten en préparant une purée de choux fleur? C’est comme la purée de patates, avec les hydrates de carbure en moins et la flatulence en plus. Non, le diner en amoureux, ce n’est pas pour ce soir, je le réserve plutôt pour…

Samedi :
Car c’est le jour ou je vais ENFIN pouvoir me servir de tous ces os accumulés cette semaine, que je fais revenir dans une grosse casserole avec un oignon et une carotte émincés,  ainsi que tous les petits bouts de légumes qu’on ne mange pas, mais qui sont hyper goûteux et qu’on aura soigneusement garde dans un tupperware au frigo ou au congel (feuilles vertes de poireau, tronc de brocoli, épluchures d’oignon,  même les feuilles protectrices de notre chou-fleur de la veille. Pensez bien a les rincez pour enlever tout résidu de terre, parce le bouillon croquant, c’est pas top). Je recouvre le tout d’eau froide, un peu de gros sel, je porte a ébullition, puis je laisse mijoter 1h30, voire plus si affinité. Une fois terminé, j’égoutte, ne gardant que le liquide, qui fera toute la différence dans mon risotto que je préparerai ce soir ou plus tard, car le bouillon se conserve très bien au congélateur.

Histoire de continuer à donner une longue vie à mon poulet.

Do you eat U-Bo?

We’ve spoken a great deal about the Urban Bohemian lately. Her tastes, preferences, (a)political leanings, and more. But what does she eat? Not a simple question to answer, as Ms. U-Bo is a creature of contrasts. Which is a great thing, as sweet and savory go so well together.

Let’s spend a week in an U-Bo kitchen, shall we?

A long succession of drinks with friends, dinners in trendy restaurants and other excesses has taken its toll on Ms. U-Bo. Now all she wants to do is to hang out at home for a few days. She’s also broke, due to an overload of oysters “en terrasse” (delicious, fancy and full of zinc, but you’re not full unless you eat a hundred of them, so the pocketbook ends up hurting).

So the plan for this week is to go out less, spend less, cook more, focusing on one key ingredient: a roast chicken.

Monday :
Trip to the local rotisserie, for those lucky enough to live in an area that has such things (Parisiennes are spoilt for choice). If the spirit moves you, buy a raw bird and roast it yourself. I did not choose that option. Serve with roast potatoes (also from the rotisserie, because who can resist that amazing scent?), mixed salad and some fresh bread, and you’ve got a simple, delicious meal.

Be sure to keep the bones!!! They will be used at the end of the week to concoct a broth (the beauty secret of women with flawless skin). I’m talking ALL the bones. Even the ones that have been sucked on and nibbled. Nope, it’s not gross. Saliva is full of antibodies, and the germs will be cooked off when you stew them.

Tuesday :
Shredded cold chicken + last night’s leftover greens = super salad. Get creative and Caesar it up with an anchovy sauce.

 Wednesday :
Right, I said I was going out all week, but I miss the outside world! Whoozit is having an unveiling at Thingie’s art gallery, followed by (insert something fun her). Only problem is, there will be nothing but peanuts to munch on, and I refuse to eat out! So, to the kitchen I go, for a quick bite with a Mexican vibe.

Heat up a frying pan and warm up a couple of corn tortillas (why does Ms. U-Bo have corn tortillas even though she lives in France? Because she shamelessly requests food-gifts from anyone she knows who is about to travels. This is why she’s got Brazilian acai to make delicious fat-burning smoothies, authentic maple syrup for pancake brunches that will undoubtedly undo all the fat-burning of the smoothies, Swiss gruyere cheese, Sri-Lankan curry leaves, Haitian coffee, and so on. It helps to have a large freezer.)

Once the tortillas are warm, spread some cheese (“cantal entre-deux” is the best French option). While it’s melting, shred some chicken breast and pile it on top of the cheese. Fold the tortillas in two until the cheese has fully melted and the tortillas are crunchy. Turn off the heat, sit yourself down, pour some hot sauce and add some avocado slices to your tortillas (what do you mean avocadoes aren’t local? I’ll have you know I purchased them from the very nice man at my metro station, 3 minutes walk from home!). Eat with your fingers.

Ready and devoured in 15 minutes. Surely you’ll have another before heading out the door.

Thursday :
We’re all sick of chicken. Tonight we’re eating pasta.

Friday :
Let’s put the little chicken out of its misery by scratching the little bit of dried flesh that’s still sticking to its bones (be sure to keep those bones!). Fry up an onion (in olive, coconut oil, or butter, depending on your tastes) with half a teaspoon of salt, some herbs, whatever veg is lying around in the fridge (Ms U-Bo may be urban, but she does her best to live in harmony with nature, therefore preferring local, seasonal vegetables –with an exception for the occasional avocado). Add the chicken, let it absorb the flavors before adding a sauce of your choice: simple tomato puree, sundried tomatoes if your pantry is fancy, coconut milk if you’re yearning for the tropics, or whatever is in your cupboard really. Once again, the aim is not to buy a thing. Don’t have any sauce lying around? Just add some extra salt, a bay left and some water, and consider stocking up next week.

Meanwhile, prepare your garnish. After last night’s pasta binge, why not opt for a gluten-free meal and make a cauliflower-mash? Much like mashed potatoes, minus the starch, but with extra flatulence. No romantic dinners for you tonight, save that for…

Saturday :
As this is the day you FINALLY get to use these precious bones that have been accumulating in your fridge. Fry them up over medium heat with a chopped onion, a diced carrot, and throw in all the inedible-yet-flavor some vegetable bits you painstakingly kept this week (onion peels, broccoli and mushroom stems, leek leaves –annoyingly cumbersome but so tasty- and the protective leaves from last night’s cauliflower). Be sure to rinse everything off beforehand, because no one likes a crunchy broth. Cover the lot with cold water, some salt, bring it to boil, then let it simmer for at least an hour and a half, by which time your kitchen should be smelling amazing.

Strain the concoction. You can finally get rid of those bones and accompanying mush! The liquid it leaves you with will make all the difference in the risotto you’ll prepare tonight. Or you can freeze it for a later date.

And so the chicken just keeps on giving.


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